Mais par exemple :
- "À CAUSE DES restrictions budgétaires, le projet est annulé",
- "DU FAIT DE l’embouteillage, j'ai eu du retard",
- "EN RAISON DU mauvais temps, mon vol est retardé",
- "ÉTANT DONNÉ LES intempéries mon train a du retard",
- "GRÂCE à notre assurance, nous avons bénéficié d'une voiture de remplacement",
- et : "PAR SUITE D'un changement, il a fallu modifier le contrat".
Je ne supporte plus cet anglicisme de plus en plus fréquement utilisé !
"Dû à" ne peut s'employer en français qu'à la suite du verbe "être" (parfois sous-entendu) et signifie "causé par" ou "attribuable à".
Par exemple : "L'incendie dû à l'explosion a ravagé plusieurs immeubles" ou "Le manque de sommeil est dû au bruit des travaux".
Et l’expression "dû à" en tête de phrase ou de proposition n'est qu'un épouvantable calque de l’anglais "due to", qu'il convient donc impérativement de remplacer, selon le contexte, par :
- "à cause de",
- "du fait de",
- "en raison de",
- "étant donné",
- "grâce à",
- ou "par suite de".
Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca