Mais plutôt : "Se HÂTER" !
Vous passerez ainsi du langage courant au registre soutenu.
Richesse et défense de la langue française
La langue française comporte de nombreux registres ou niveaux de langue : du registre vulgaire au registre soutenu, en passant par le registre argotique, le registre populaire, le registre familier, le langage courant ou le registre désuet, voire le registre scatologique et le langage enfantin, qui – à l’exception du langage courant, font tous l’objet de collections spécifiques dans jaimelesmots.com.
J’ai réuni dans cette collection l’ensemble de mes articles proposant d’améliorer votre niveau de langue en accédant à un ou plusieurs registres de langue supérieurs.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 361
Mais plutôt : "Se HÂTER" !
Vous passerez ainsi du langage courant au registre soutenu.
Le registre argotique nous propose "un bitos" et "un doulos".
"Un galure" et "un galurin" appartiennent au registre populaire ainsi qu'au registre désuet.
Tandis que "un bibi" est une gémination relevant du registre familier et désignant plus particulièrement un chapeau féminin.
"Un feutre" relève du langage courant mais ne concerne que les chapeaux réalisés dans cette matière.
De même que "un melon" ne désigne - par ellipse lexicale - que les "chapeaux melon".
"Un fédora" ou "une capeline" : que les chapeaux (féminins) de ce type.
"Un panama" : que les chapeaux masculins de ce type.
Et "un Borsalino" ou "un Stetson" : que les chapeaux de cette marque. Ou de ce type pour le second ("chapeau de cow-boy").
Enfin, "un couvre-chef" appartient au registre soutenu et désigne tout accessoire de mode se portant sur la tête.
Source : wikipedia.org
Ces deux expressions en forme d'idiotismes numériques possèdent la même signification : très rapidement, très vite, en un rien de temps.
"En deux temps trois mouvements" relève du langage courant et s'emploie au sens figuré.
On dit par exemple : "En deux temps trois mouvements ils avaient disparu !".
Tandis que "En deux deux" appartient au registre familier.
On dit par exemple : "Si tu voulais, tu pourrais me faire la vaisselle en deux deux avant ton match, mon chéri. Je suis certaine que cela aiderait à faire passer ma migraine".
Mais plutôt : "Où EST-CE ?" ou "Où EST-CE DONC ?" (registre soutenu).
Nous avons dans le registre familier : "Faire marcher sa petite tête", "Faire travailler sa petite tête", "Faire travailler le ciboulot", "Faire travailler son ciboulot", "Se creuser le ciboulot", "Se triturer la cervelle", "Se triturer les méninges" et "Se triturer les neurones".
"Activer ses cellules grises", "Activer ses neurones", "Faire fonctionner sa cervelle", "Faire fonctionner sa tête", "Faire fonctionner ses neurones", "Faire fonctionner son cerveau", "Faire travailler sa cervelle", "Faire travailler sa tête", "Faire travailler son cerveau", "Se creuser la cervelle", "Se creuser la tête", "Se servir de sa cervelle", "Se servir de sa tête", "Se servir de son cerveau", "Se torturer les méninges", "Se torturer les neurones", relèvent du langage courant.
Ainsi que "Faire fonctionner ses cellules grises", "Faire fonctionner ses petites cellules grises", "Faire travailler ses cellules grises" ou "Faire travailler ses petites cellules grises", comme le célèbre détective privé belge de fiction Hercule Poirot, créé en 1920 par la romancière anglaise Agatha Christie.
Enfin le registre soutenu nous propose "Faire travailler ses méninges", "Faire travailler ses neurones", "Faire fonctionner ses méninges", "Faire fonctionner ses neurones", "Se servir de ses méninges" et "Se servir de ses neurones".
Ou encore, comme l'a écrit le génial Rabelais, "Se matagraboliser le cerveau", qui est évidemment - mes lecteurs habituels ne seront pas surpris - ma formule préférée !
Et enfin, pour finir, "Cogiter", mais, cette fois, plutôt sur le ton de la plaisanterie.
Par exemple : "Je mangerais volontiers des pâtes !", plutôt que "Je mangerais bien des pâtes !".
Cela pourra, au surplus, éventuellement vous permettre d'éviter d'être la risée de vos amis des années durant !
Tel fut en effet le cas - pendant toutes les années 1980 - de l'un de mes anciens camarades de classe terminale, avec lesquels j'avais coutume de traîner, durant ma première année d'histoire, dans le grand hall du bâtiment de Lettres de l'université de Paris-X Nanterre (92).
Alors que conformément à nos habitudes nous refaisions le monde autour d'un mauvais café, l'infortuné avait eu le malheur de lâcher à voix haute, au passage d'une splendide enseignante quadragénaire : "Ouah : celle-là je la baiserais bien !".
Ce à quoi la rousse flamboyante avait aussitôt rétorqué, tout aussi peu discrètement que lui, dans ce vaste couloir noir de monde : "Sans doute voulez-vous dire volontiers, jeune homme ?".
Vous imaginez aisément la gêne du jeune homme d'à peine dix-huit ans, tant vis-à-vis du regard aussi narquois qu'incendiaire de la perfide couguar avant l'heure (c'est du moins, certainement, ce dont rêvaient les jeunes paltoquets que nous étions !), que vis-à-vis des dizaines de personnes présentes... et de nous, ses copains, naturellement écroulés de rire !
Surtout lorsque l'on sait que - subtils et légers comme nous l'étions alors - il ne nous a pas fallu plus de cinq ans pour commencer à nous lasser de le présenter systématiquement à l'ensemble de la gent féminine à grands coups de : "Je te préviens, Pierre-François te baiserait bien !".
Mais plutôt : "Une fois n'est pas coutume".
Vous passerez ainsi du registre familier au registre soutenu.
Mais, bien plus simplement : "Collectionner" !
Par exemple : "Mon père collectionne les bandes dessinées anciennes" plutôt que "Mon père fait la collection des bandes dessinées anciennes" (registre populaire).
Comme l'a déclaré le médecin légiste archéo-anthropologue français Philippe Charlier, le 13 novembre 2013, dans l'émission de Christine Bravo "Sous les jupons de l'histoire" consacrée à Diane de Poitiers, de la chaîne de télévision française Chérie 25.
Mais : "En fait cE qu'IL y a ; cE qu'iL sE passe" !
Et, idéalement : "CONCRÈTEMENT, CE QUI SE PRODUIT" !
Mais plutôt : "Collectionner les" !
Par exemple : "Mon fils collectionne les modèles réduits" et non "Mon fils fait collection de modèles réduits".
Et encore moins : "Mon fils fait collection des modèles réduits" (forme erronée).
Mais : "Apeurer" ou "Effrayer" !
Par exemple : "Le rugissement du lion l'a apeuré" plutôt que "Le rugissement du lion lui a fait peur".
Ou : "Ce grand dadais s'amuse à effrayer sa petite voisine",plutôt que "Ce grand dadais s'amuse à faire peur à sa petite voisine"
Mais par des formules telles que : "Je t'en prie" ou "Je vous en prie" !
Ou encore : "C'est tout naturel", "Ce n'était rien" ou "Cela m'a fait plaisir" !