"Être pédé comme un phoque".

Cette expression du registre argotique en forme d'idiotisme animalier est fondée sur l'apocope du mot "Pédéraste".

Son origine n'est pas clairement établie, mais elle signifie : être totalement et absolument homosexuel, sans ambiguïté aucune.

"Un bouquin" et "Un pavé" ou "Un paveton".

"Harry Potter et la coupe de feu", paru en 2000, le quatrième tome de la série de romans écrits par la britannique J.K. Rowling

Ces trois substantifs masculins désignent : un livre.

"Un bouquin" et "Un paveton" appartiennent au registre argotique, tandis que "Un pavé" relève du registre familier.

Et "Un pavé" ainsi que "Un paveton" désignent, au sens figuré : un gros livre très épais comportant de nombreuses pages.

On dit par exemple : "L'été j'emmène toujours un ou deux pavés pour lire sur la plage".

Édition en un volume de pages de "À la recherche du temps perdu", le roman de Marcel Proust, écrit de 1906 à 1922 et publié de 1913 à 1927 en sept tomes, dont les trois derniers parurent après la mort de l’auteur. Avec 9 609 000 caractères et près de 1,5 million de mots, il s'agit du plus long roman du monde.
Édition en un volume de pages de "À la recherche du temps perdu", le roman de Marcel Proust, écrit de 1906 à 1922 et publié de 1913 à 1927 en sept tomes, dont les trois derniers parurent après la mort de l’auteur. Avec 9 609 000 caractères et près de 1,5 million de mots, il s'agit du plus long roman du monde.

Pourquoi ne faut-il jamais demander à une boulangère si elle a de grosses miches ?

Réponse
Afin d’éviter de se prendre un pain dans la gueule !
Explication du calembour
Il résulte de la polysémie de la locution verbale « Prendre un pain », qui signifie « Recevoir un coup violent » dans le registre argotique.

 

"Mitonner".

Ce verbe change radicalement de signification selon le registre de langue, puisqu'il signifie :

  • dans le langage courant :
    • cuire à feu doux, bouillir doucement.

On dit par exemple : "Chic : ma grand-mère va me mitonner une petite soupe dont elle a le secret !".

    • préparer, mijoter quelque chose avec soin, peu à peu et généralement en secret, en vue d'un certain résultat.

On dit par exemple :" On mitonne un gros coup pour la nuit du réveillon".

    • dorloter quelqu'un, l'entourer de prévenances, généralement à des fins intéressées.

On dit par exemple : " Je vais te mitonner un séjour de rêve pour tes prochaines vacances,".

    • et dans le registre argotique :

 

      • raconter un conte, distraire par une histoire.

On dit par exemple : "Tu ne vas encore me mitonner pour m'emprunter ma bagnole !".

      •  mentir.

On dit par exemple : "Ce type n'arrêtait pas de mitonner tout le monde !".

Source : wiktionary.org

 

"Renarder".

"Renarder", "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" ou "Piquer un renard", c'est à dire "Vomir".

Ce verbe étrange du registre argotique signifie : vomir.

Et il est naturellement à rapprocher des idiotismes animaliers particulièrement imagés "Aller au renard", "Balancer un renard", "Cracher un renard", "Écorcher le renard", "Faire un renard", "Lâcher un renard" et  "Piquer un renard".

Mais il existe encore beaucoup d'autres façons de dire "Vomir" en français.

10 façons de dire : "Prendre pour un idiot" ou "Tu me prends pour un idiot !".

Dans le langage courant, on peut naturellement se contenter de formules telles que "Tu me prends pour un abruti !" ou "Tu me prends pour un crétin !".

Mais comme souvent, cependant, le registre familier s'avère bien plus parlant. Ainsi, en utilisant les idiotismes alimentaires "Tu me prends pour un jambon !" ou "Tu me prends pour une quiche !", vous affirmez bien plus nettement votre courroux !

De même qu'avec les idiotismes animaliers "Tu me prends pour une buse !" ou "Tu me prends pour une tanche !".

Et ce beaucoup plus, à mon sens, qu'en usant du registre argotique avec "Tu me prends pour un con !", "Tu te fous de moi !" ou "Tu te fous de ma gueule !".

Lequel registre argotique est même - pour moi - devancé par le registre soutenu : "Tu fais injure à mon intelligence !"

 

"Câlice !", "Calice" !", "Câlisse !", "Calisse !", "Colice !" ou "Colisse !".

Cette interjection du registre vulgaire constitue un juron québécois, utilisé pour exprimer une émotion forte, par exemple l'étonnement ou la colère.

Il s'agit d'une déformation du mot "Calice", désignant, dans la religion chrétienne, la coupe recevant le vin bénit représentant le sang du Christ.

Source : www.je-parle-quebecois.com

"Un baltringue".

J'aime beaucoup ce substantif masculin du registre argotique, fleurant bon les dialogues de films de Michel Audiard et désignant :

  • au sens propre :
    • une personne en charge du montage et démontage du chapiteau, dans le monde du cirque, un manutentionnaire.
    • un forain,
    • ou : quelqu’un déménageant sans cesse.
  • et, au sens figuré, une personne :
    • n’ayant pas de parole, incompétente, incapable,
    • peureuse, couarde, timorée, lâche,
    • ou : méprisable.

On dit par exemple : "Pas question de monter sur ce coup avec Mimile le Toulousain et Fifi les grands-pieds ; c'est rien qu'des baltringues !".

Sources : wiktionary.org, www.dictionnairedelazone.fr et www.languefrancaise.net

"Monter sur un coup".

Cette locution verbale du registre argotique, que l'on entend souvent dans les films policiers, appartient au jargon policier.

Et elle signifie : prendre part à un acte criminel plus ou moins planifié.

On dit par exemple : "La bande du Stéphanois s'agite beaucoup en ce moment : ils vont bientôt monter sur un coup".

Sources : www.languefrancaise.net et vampiredevils.skyrock.com

"Qu'est-ce-que tu fous ?", "Qu'est-ce que tu fiches ?", "Qu''est-ce que tu fabriques ?" ou "Que fabriques-tu ?".

Ces différentes locutions verbales interrogatives, qui ne doivent pas manquer d'interloquer nos amis étrangers signifient simplement : "Que fais-tu ?" ou "Qu'est-ce que tu es en train de faire ?" (langage courant).

Ou "Qu'es-tu en train de faire ?" (registre soutenu).

  • "Qu'est-ce-que tu fous ?" appartient au registre argotique,
  • "Qu'est-ce que tu fiches ?" appartient au registre familier,
  • tandis que "Qu''est-ce que tu fabriques ?" et "Que fabriques-tu ?" appartiennent au langage courant.

61 façons de dire "mourir".

Le registre argotique est très riche, avec les verbes "Calancher", "Clamser", "Claquer" ou "Crever".

Et les locutions verbales "Aller nourrir les asticots", "Aller nourrir les poissons", "Aller nourrir les requins", "Aller nourrir les vautours", "Avaler sa chique", "Avaler son acte de naissance", "Avaler son bulletin de naissance" et "Casser sa pipe".

"Boire le bouillon d'onze heures", "Passer l'arme à gauche", "Sortir les pieds devant" ou "Y passer" relèvent du registre familier.

Dans le langage courant, nous avons également "Avoir été abattu", "Avoir été assassiné", "Avoir été tué", "Brûler vif", "Être assassiné", "Être broyé", "Être coupé en deux", "Être déchiqueté", "Être transformé en écumoire", "Être tué", "Être victime d'un assassinat", "Être victime d'un meurtre", Exploser", "Laisser sa vie (quelque part)", "Ne pas survivre", "Perdre la vie", "Tomber raide mort" ou "Trouver la mort".

Ainsi que, dans le cas d'une exécution : "Être décapité", "Être exécuté", "Être fusillé", "Être guillotiné" ou "Être pendu"

Ou, durant une guerre : "Mourir pour la France", "Tomber au champ d'honneur" ou "Tomber sous les balles de l'ennemi".

Enfin, "Consentir au sacrifice suprême", "Être cueilli par la mort", "Être fauché par la mort", Être rappelé à Dieu", "Être victime de la Grande Faucheuse", "Expirer", "Faire le dernier voyage", "Faire son dernier voyage", "Faire le grand voyage", "Passer", "Passer de vie à trépas", "Payer de sa vie", "Rendre l'âme", "Rendre son dernier souffle", "Rendre son dernier soupir", "Retourner à la poussière", "Succomber à ses blessures", "Trépasser" et "Voir sa dernière heure arriver" relèvent du registre soutenu.