Ces trois substantifs masculins relèvent du registre argotique.
Et ils désignent tous trois : un pardessus, c'est à dire un manteau d'homme.
Le pardessus est en effet un vêtement d'homme, à manches, confectionné généralement en tissu épais et porté par dessus les autres vêtements pour protéger du froid et des intempéries.
"Un poids-lourd" (par ellipse de "un véhicule automobile poids-lourd") désigne un véhicule automobile de plus de 3,5 tonnes, conçu pour le transport de marchandises. Et appartient au registre familier.
De même que "un 38 tonnes", qui désigne un véhicule dont le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) est fixé à trente-huit tonnes.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la "Semi-remorque".
Comme a pu le déclarer, le 23 août 2021, l'ancien conseiller sportif du FC Nantes, Gilles Favard, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.
Mais, à tout le moins : "Et quand IL y AURa UNE sanction lourde, eT bIen iLS vont faire gaffe" !
Et idéalement : "Quand la sanction SERA lourde, iLS FERont ATTENTION" !
Indépendamment de "Une bastos", il existe en français deux autres mots désignant un projectile d'arme à feu, qui sont tous deux des idiotismes alimentaires : "Une dragée" et "Un pruneau".
au sens propre, dans le langage courant : une confiserie généralement constituée d'un noyau dur enrobé de sucre.
Les dragées sont traditionnellement offertes en petits sachets, à l'occasion de baptêmes, de mariages ou de communions, et présentées dans de petits récipients appelés "bonbonnières" ou "drageoirs".
On lançait jadis des dragées de petite taille durant certaines fêtes, ce qui fait qu'en français le nom des boulettes de plâtre puis des petits morceaux de papier qui leur ont succédé - les "confetti" - signifie "dragées" en italien.
et dans le registre argotique : une balle, un projectile d'arme à feu.
On dit par exemple : "Riton le Stéphanois s'est pris une dragée dans la guibolle en sortant de la banque : les flics nous attendaient !".
Dans le même registre argotique, on utilise également les mots : "un pruneau" ou "une bastos".
et, par métonymie, dans le langage secret des policiers et des hors-la-loi : celui qui en porte un, c'est à dire l'indicateur de police.
Jean-Paul Belmondo, excellent dans le rôle-titre du film français "Le doulos", réalisé en 1962 par Jean-Pierre Melville
Ce terme a été popularisé grâce au film "Le doulos" réalisé en 1962 par Jean-Pierre-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre, d'après le roman homonyme, écrit en 1957 par Pierre Lesou.
Source : wikipedia.org
Affiche du film français "Le doulos", de Jean-Pierre Melville (1962)"Le doulos", un roman français de Pierre Lesou, paru en 1957, n° 357 de la célèbre Série noire Gallimard