"Un pardingue", "Un pardeuss" ou "Un pardeusse".

Un pardingue, pardeuss ou pardeusse, c'est à dire : un pardessus

Ces trois substantifs masculins relèvent du registre argotique.

Et ils désignent tous trois : un pardessus, c'est à dire un manteau d'homme.

Le pardessus est en effet un vêtement d'homme, à manches, confectionné généralement en tissu épais et porté par dessus les autres vêtements pour protéger du froid et des intempéries.

5 façons de dire "Un camion".

Un camion

"Un bahut", "un camtar" et "un gros-cul" relèvent de l'argot.

"Un poids-lourd" (par ellipse de "un véhicule automobile poids-lourd") désigne un véhicule automobile de plus de 3,5 tonnes, conçu pour le transport de marchandises. Et appartient au registre familier.

De même que "un 38 tonnes", qui désigne un véhicule dont le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) est fixé à trente-huit tonnes.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la "Semi-remorque".

Source : wikipedia.org

"Un clebs", "Un klebs" ou "Un cleps".

Un clebs, klebs ou cleps ("chien" en argot)

Ces trois substantifs qui nous viennent de l'arabe "kalb" ("le chien") relèvent du registre argotique.

Et ils désignent tous : un chien.

Mais il existe de nombreux autres mots pour cela en français.

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et Le Robert

"Se mettre dedans" ou "Se foutre dedans".

Ces deux locutions verbales appartiennent respectivement au registre argotique et au registre vulgaire.

Et elles signifient toutes deux :

  • avoir tort, faire erreur, se tromper,

On dit par exemple : "Je me suis mis dedans en pensant que mon darron dirait oui : il m'empêche de sortir ce samedi".

Ou : "Ma reum s'est foutu dedans en notant le 06 que tu lui as filé, du coup j'pouvais pas t'rappeler".

  • ou : se mettre dans l'embarras.

On dit par exemple : "Je me suis mis dedans le mois dernier : j'ai claqué plus de 400 balles en boîte".

Ou : "On va se foutre dedans avec tous ces suppléments, je te le dis".

Sources : www.lalanguefrancaise.net et wiktionary.org

"Un gros cube".

Ce curieux substantif masculin, qui ne doit pas manquer d'interloquer nos amis étrangers ou nos jeunes enfants, relève du registre argotique.

Et il désigne : une moto de forte cylindrée (supérieure à 500 cm3), également appelée "grosse cylindrée", dans le registre familier.

La présence du mot "cube" s'explique par le fait que la cylindrée des moteurs s'exprime en cm3 (centimètres cubes).

Source : www.larousse.fr

On ne dit pas : "Et quand y a la sanction elle est lourde, eh ben i' vont faire gaffe" !

L'ancien conseiller sportif français Gilles Favard

Comme a pu le déclarer, le 23 août 2021, l'ancien conseiller sportif du FC Nantes, Gilles Favard, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Mais, à tout le moins : "Et quand IL y AURa UNE sanction lourde, eT bIen iLS vont faire gaffe" !

Et idéalement : "Quand la sanction SERA lourde, iLS FERont ATTENTION" !

Parce que ce monsieur est coutumier de ce type d'énormités, je lui attribue, sans hésitation aucune, mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

3 façons de dire "Une balle" en argot.

Des "bastos", "dragées" ou "pruneaux" ("balles" en argot)

Indépendamment de "Une bastos", il existe en français deux autres mots désignant un projectile d'arme à feu, qui sont tous deux des idiotismes alimentaires : "Une dragée" et "Un pruneau".

"Un gros-cul".

Un semi-remorque

Ce substantif masculin en forme d'idiotisme corporel relève du registre argotique.

Et il désigne : un véhicule automobile poids-lourd, communément appelé "camion".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Un camion" en français.

"Une dragée".

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : une confiserie généralement constituée d'un noyau dur enrobé de sucre.

Un sachet de dragées

Les dragées sont traditionnellement offertes en petits sachets, à l'occasion de baptêmes, de mariages ou de communions, et présentées dans de petits récipients appelés "bonbonnières" ou "drageoirs".

Une bonbonnière remplie de dragées

On lançait jadis des dragées de petite taille durant certaines fêtes, ce qui fait qu'en français le nom des boulettes de plâtre puis des petits morceaux de papier qui leur ont succédé - les "confetti" - signifie "dragées" en italien.

Des confettis

  • et dans le registre argotique : une balle, un projectile d'arme à feu.

On dit par exemple : "Riton le Stéphanois s'est pris une dragée dans la guibolle en sortant de la banque : les flics nous attendaient !".

Des "bastos", "dragées" ou "pruneaux" ("balles" en argot)

Dans le même registre argotique, on utilise également les mots : "un pruneau" ou "une bastos".

Source : wikipedia.org

"Un doulos".

Ce substantif masculin relève du registre argotique et désormais du registre désuet.

Et il désigne, selon le contexte :

  • un chapeau,

Un borsalino ou "un doulos" ("chapeau" en argot)

Dans un registre contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les autres façons de dire "Un chapeau" en français.

  • et, par métonymie, dans le langage secret des policiers et des hors-la-loi : celui qui en porte un, c'est à dire l'indicateur de police.
Jean-Paul Belmondo, excellent dans le rôle-titre du film français "Le doulos", réalisé en 1962 par Jean-Pierre Melville
Jean-Paul Belmondo, excellent dans le rôle-titre du film français "Le doulos", réalisé en 1962 par Jean-Pierre Melville

Ce terme a été popularisé grâce au film "Le doulos" réalisé en 1962 par Jean-Pierre-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle-titre, d'après le roman homonyme, écrit en 1957 par Pierre Lesou.

Source : wikipedia.org

Affiche du film français "Le doulos", de Jean-Pierre Melville (1962)
Affiche du film français "Le doulos", de Jean-Pierre Melville (1962)
"Le doulos", un roman français de Pierre Lesou, paru en 1957, n° 357 de la célèbre Série noire Gallimard
"Le doulos", un roman français de Pierre Lesou, paru en 1957, n° 357 de la célèbre Série noire Gallimard

"S'en jeter un derrière la cravate" ou "S'en jeter un".

"S'en jeter un derrière la cravate" ou "S'en jeter un", c'est à dire : boire un verre

Cette locution verbale en forme d'idiotisme vestimentaire relève du registre argotique.

Elle fait naturellement référence - par ellipse - au contenu d'un verre.

Et elle signifie par conséquent, au sens figuré : boire un verre.

On dit par exemple : "T'as cinq minutes ? On pourrait aller s'en jeter un derrière la cravate au bistrot du coin".

Personnellement j'ai toujours eu une pensée émue pour nos amis étrangers entendant cette formule pour la première fois !

"Écraser", "Pioncer" ou "Roupiller".

"Écraser", "Pioncer" ou "Roupiller", c'est à dire : dormir profondément, dans le registre argotique

J'aime beaucoup ces trois verbes relevant du registre argotique et qui signifient : dormir et notamment dormir profondément.

Le verbe "Écraser" présente en effet la particularité de changer de signification en fonction du registre de langue dans lequel il est employé.

Il existe par ailleurs de nombreuses autres façons de dire "dormir" en français, auxquelles j'ai déjà consacré un article dont je me permets de vous recommander la lecture.