Mots, locutions et expressions du registre familier
Cette collection réunit l’ensemble de mes articles consacrés à ces mots, locutions et expressions du registre familier utilisés dans la vie de tous les jours, dans les conversations non formelles.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 1 472
Le mot "Parages" directement issu du vocabulaire maritime, désigne :
au sens propre, à l'origine, des contrées maritimes,
et, par analogie, des contrées ou des régions terrestres.
La locution nominale "Dans les parages", qui relève du registre familier, signifie donc "Dans le voisinage, à proximité, aux alentours, dans les environs".
On dit par exemple : "Passe donc à la maison si tu es dans les parages".
Et la locution verbale "Être aux parages" signifie "Approcher de", "Être aux environs de".
On dit par exemple : "Nous étions aux parages de la capitale lorsque le moteur nous a lâché !".
Ce mot désigne désigne tout d'abord, au sens propre, un petit mammifère carnassier de la famille des mustelidés, longtemps appelé "Moustoile". De forme effilée et de couleur rousse, la belette a le museau pointu et les pattes courtes,
mais aussi, dans le registre familier, une jeune fille ou une jeune femme charmante,
et, dans le registre argotique, une fille naïve et idiote, équivalent féminin du "Blaireau".
Ce mot peut avoir d'assez nombreuses significations, selon le contexte :
une construction légère, provisoire et démontable, faite de planches ou de toile, servant d'abri rudimentaire, par exemple pour les chasseurs, les pêcheurs, des ouvriers ou des outils,
, en particulier, une construction mobile utilisée par les commerçants ambulants et forains ("une baraque de fête foraine" ou "une baraque à frites"),
et, par extension, :
un logement, une maison, a priori plutôt mal bâti, inconfortable, insalubre et misérable (registre familier),
une entreprise ou une maison mal gérée (registre familier).
On dit par exemple : "Après la mort de la patronne, en deux ans, son mari a coulé la baraque".
en Acadie (Canada), un abri à foin avec un toit à quatre pans, qui se hausse et se rabaisse sur quatre poteaux,
un bâtiment militaire provisoire pour loger des troupes ou du matériel militaire,
mais également un jeu de billard avec un petit casier en forme de plan incliné où l’on doit loger les billes,
ou un individu à la carrure imposante (registre populaire).
Que l'on peut également appeler : "Un type baraqué" ou "Une armoire à glace".
Cette expression du registre familier signifie de nos jours, au sens figuré, :
il a si bien fait quelque chose que nul ne pourra faire mieux,
ou cela est tellement imprévu, déconcertant, surprenant qu'on ne peut rien imaginer au-delà.
Mais l'origine de cette expression remonte au Moyen Âge, où lorsque l'on exécutaient plusieurs condamnés par pendaison, on pendait toujours celui jugé le plus coupable en dernier lieu.
Avant de pouvoir tirer l'échelle qui avait permis aux condamnés de monter au gibet, cette structure, généralement en bois, utilisée pour les exécutions par pendaison.
Ce mot peut avoir différentes significations, en fonction du contexte :
Il s'agit d'abord, bien entendu, au sens propre, d'un mammifère carnivore d'Europe et d'Asie, au pelage gris-brun, courte sur patte et de mœurs nocturnes. C'est une martre (ou marte) faisant partie de la famille des Mustélidés, au même titre que la belette, le blaireau, la loutre, le putois ou le furet, petits mammifères carnivores se caractérisant souvent par leur odeur forte.
On l'appelle également "Martre fouine" (ou "Marte fouine") ou "Fouine d'Europe". Ainsi que "Fouin" ou "Chafouin", dans certaines régions du Centre et de l'Ouest de la France (comme la Charente (16) ou la Vendée (85) par exemple).
Mais également, au sens figuré, et dans le registre familier :
par analogie avec la cruauté que l'on prête à l'animal, d'une personne qui attaque lâchement les autres,
ou, surtout, d'une personne qui s'insinue quelque part par la ruse pour chercher à nuire aux dépens des autres.
Ou encore, sur la côte normande, du nom du "Haveneau" (ou "Havenet", ou "Avano"), un filet pour pêcher la crevette.
Il s'agit d'un outil de poche pour la pêche à pied, sorte de petite épuisette, utilisé pour la pêche aux crevettes (bouquet) sur les plages sablonneuses.Il est constitué de deux bâtons disposés en ciseaux et d'une poche en filet d'une ouverture d'1,50 mètre, lestée avec des plombs de manière à bien se poser dans le fond des mares lors de la basse mer. Ainsi, le pêcheur peut "fouiner" dans les varechs, entre les pierres branlantes et dans les crevasses, en passant le filet dessous.
"Du nanan" : ce mot du registre désuet désignait autrefois :
au sens propre, dans le langage enfantin, : une friandise.
et, par métaphore ou au sens figuré, dans le registre familier : de bonnes choses.
"Être du nanan" ou "C'est du nanan" : cette la locution verbale signifiait autrefois dans le registre familier : "C'est très bon", "C'est très recherché".