Cet adjectif du registre argotique signifie, en verlan : bizarre.
On dit par exemple : "Il est trop zarbi ce keum".
Ou : "Elle est zarbi c'te bagnole !".
Richesse et défense de la langue française
Le verlan (« L’envers » inversé) est une forme d’argot français consistant à inverser les syllabes d’un mot.
Par ex : dire « Chelou » pour « Louche » ou « Ouf » pour « Fou »
J’ai rassemblé dans cette collection l’ensemble des articles que j’ai consacré à ce parler, pas toujours très bien compris par les « Ieuv » (les vieux).
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 84
Cet adjectif du registre argotique signifie, en verlan : bizarre.
On dit par exemple : "Il est trop zarbi ce keum".
Ou : "Elle est zarbi c'te bagnole !".
On dit par exemple : "Mon grand frère a fait la teuf mardi pour fêter son bac".
Ou : "Je ferai une grosse teuf avec mes potes dès que mes parents seront à la campagne".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Faire la fête" en français.
Cet horrible adjectif du registre familier signifie "bête" en verlan.
Mal prononcé, "bè-te" devient à l'envers "te-bé" .
On dit par exemple : "J'chuis pas tebé moi : j'chuis v'nu en bagnole !".
J'abhorre personnellement ce mot, que je trouve d'une vulgarité crasse et dont l'emploi caractérise à mes yeux le plus médiocre des niveaux de langage possible.
Ces mots en verlan du registre argotique sont apparus dans les banlieues dans les années 1980.
Et tous désignent des personnes de couleur noire, ayant la peau noire.
On dit par exemple : "J'ai un copain renoi qui travaille chez un boulanger".
Ou : "Le mercredi je reviens de l'entraînement de foot avec deux amis keblas".
Voir également mon article consacré à l'évolution de la façon dont a parlé en France des personnes de couleur noire.
Ces mots de verlan relevant du registre argotique désignent respectivement :
Ils ne sont pas vraiment des plus récents, puisqu'ils étaient déjà couramment utilisés dans les cours de récréation à mon arrivée à Conflans Sainte-Honorine (78) en banlieue Ouest, en juillet 1969.
Mais pas encore à Courbevoie (92) où j'avais effectué mon CP (Cours Préparatoire) et mon CE1 (Cours Elémentaire 1).
Ces deux mots du registre familier signifient : "Un arabe" et "Une arabe" (plutôt relativement jeunes, le plus souvent).
Utilisés vingt-cinq ou trente années durant, des années 1980 jusque vers 2010 environ, ils relèvent tous les deux du verlan.
"A-ra-be" donnant à l'envers "beu-a-ra", les jeunes ont retenu l'apocope de la forme contractée "beu-ra" pour dire "beur".
Le mot est apparu dans les banlieues en 1980 et entré au Robert en 1985, après le succès de la "Marche pour l'égalité et contre le racisme" entre Marseille (13) et Paris (75), du 15 octobre au 3 décembre 1983, qui avait été rebaptisée par les organes d'information "Marche des beurs".
Et il a connu son heure de gloire à l'été 1998, avec la formule "La France black-blanc-beur", utilisée là encore par les organes d'information, à propos des impressionnantes manifestations d'enthousiasme déclenchées par les victoires successives de l'équipe de France de football, en juin et juillet, et par son premier titre de championne du monde, le 12 juillet 1998.
Il est intéressant de noter que à partir de 1988 est apparu, de façon assez étonnante, le mot "Rebeu", verlan du mot de verlan "beur" ! Là encore, en effet, "beu-reu" a donné à l'envers "reu-beu".
Et ce nouveau mot est également entré dans le Robert en 2007.
Voir également mon article consacré à l'évolution de la façon dont a parlé en France des personnes originaires d'Afrique du Nord.
Source : www.leparisien.fr
Ce mot de verlan signifie : de l'herbe (beu-her, contracté en beuh) (registre familier).
C'est à dire : de la marijuana, du haschich, du cannabis, du shit (tous ces mots sont synonymes et il en existe de nombreux autres), utilisé pour rouler soi-même des cigarettes appelées "joints", "pétards", "bédos", "cônes", etc. (registre argotique).
Ces différentes locutions du registre familier utilisent toutes le mot de verlan "Ouf", qui signifie "Fou" au sens figuré.
Relevant du registre argotique et du verlan, ces deux locutions interjectives signifiant "Sur la tête de ma mère !" et "Sur la vie de ma mère !", sont couramment employées par les jeunes pour attester de leur bonne foi ou de leurs intentions.
Elles constituent naturellement de simples ellipses des formes plus traditionnelles "Je te/vous le jure sur la tête de ma mère" ou "Je te/vous le jure sur la vie de ma mère".
Sources : wiktionary.org
C'est le pitoyable histrion de la chaine télévisée française C8, Cyril Hanouna, dans son émission quotidienne "Touche pas à mon poste" du 31 octobre 2019, qui m'a fait découvrir ce néologisme ridicule, constituant le verlan du mot "Star" dont vous pouvez aisément imaginer que je l'apprécie tout autant !
Je suis chaque fois davantage atterré de constater à quel point cet animateur (que j'appréciais pourtant assez lors des trois premières années de son émission sur France 4, de mars 2010 à mai 2012) peut désormais se complaire dans un tel populisme de fête foraine aussi misérable que sordide, et se commettre ainsi quotidiennement entouré d'une bande, sans cesse plus imposante, de comparses "chroniqueurs" tous plus inintéressants les uns que les autres !
Comme le disait si bien le vénéré Coluche : "Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?".
Mais très simplement : "Je suis ÉNERVÉ" !
L'expression "Être en mode… " ou "Passer en mode…" n'est en effet qu'un calque de l'anglais "To be in… mode" ou "To get into… mode".
Et "véner" un mot de verlan du registre familier voire argotique signifiant "énervé".
Né dans les prisons et bagnes du XIXe siècle, le verlan est un argot consistant, par convention, à inverser les syllabes de certains mots.
Par exemple : "Tromé" pour "Métro" ou "Chanmé" pour "Méchant"
Par essence avant tout utilisé à l'oral, le verlan obéit à quelques règles :
Si le mot comporte trois syllabes, différentes variantes existent : "Rigoler" devient ainsi "Goleri" tandis que "Arracher" devient "Chéara"
Ainsi, "juif" devint-il d'abord "Feujui" et "Flic" : "Keufli". Puis, dès les années 1970, par apocope, : "Feuj" et "Keuf".