Il s'agit tout simplement de l'animal que l'on appelle familièrement "La mouche tsé-tsé", un insecte africain vecteur de maladies humaines ("La trypanosomiase africaine") ou animales pouvant être mortelles.
Employons le terme idoine
Le français comporte d’innombrables mots ou locutions nominales aux significations souvent très précises, malheureusement trop peu usités.
Rien de tel qu’une lecture régulière des articles de cette collection pour vous les rappeler ou faire connaître.
Et vous permettre à l’avenir de davantage les employer, au moins occasionnellement, à bon escient.
Dans le même esprit, je vous recommande la lecture de ma collection « Utilisons le verbe idoine« .
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 587
"Un phlyctène".
Il s'agit de ce que nous appelons communément "Une ampoule" ou "Une cloque".
Une phlyctène est une lésion de la peau qui trouve son origine dans une brûlure ou un coup de soleil, un frottement répété (friction de la peau contre une chaussure par exemple, on parle alors de "Phlyctène de friction"), le gel (qui constitue une brûlure au froid), une infection (de type staphylocoque ou streptocoque) ou encore un contact avec des produits chimiques corrosifs.
Elle peut également être due à une réaction allergique à des médicaments, à une très forte sensibilité du sujet à la lumière ("Photo-dermatose"), à une maladie virale de type herpès, etc.
Quelle que soit sa cause, l’épiderme se décolle créant une cavité localisée qui se remplit de liquide séreux et translucide ("Phlyctène séreuse") : c’est la fameuse "Cloque" ou "Ampoule".
Mais elle peut également contenir des éléments sanguins, coagulés ou non ("Phlyctène hématique").
Une phlyctène est généralement douloureuse.
Si elle est peu étendue (l’ampoule classique), elle se résorbe d’elle-même, lentement, le temps que les sérosités repassent dans les tissus mous. L’épiderme reste décollé jusqu’à ce qu’un nouveau se forme. Il est possible de protéger dans ce cas la phlyctène à l’aide d’un pansement hydrocolloïde.
S’il n’y a pas eu rupture de l’épiderme et que la phlyctène est volumineuse et douloureuse, on peut percer la bulle à l’aide d’une aiguille désinfectée, sans toucher l’épiderme. On applique ensuite un antiseptique dépourvu d’alcool, on sèche et on applique un pansement hydrocolloïde.
S’il y a rupture de l’épiderme, il faut désinfecter comme mentionné en cas de non rupture et consulter un médecin : en effet, dans la plupart des cas, il est préférable de retirer tout l’épiderme décollé.
www.docteur-picovski.com
"Omettre" et "Une omission".
J'aime beaucoup ce verbe et ce substantif féminin du registre soutenu, qui signifient respectivement, selon le contexte :
- oublier, s'abstenir ou négliger de considérer, de mentionner ou de faire (ou "l'action de", pour "une omission"),
On dit par exemple : "Ma chérie, j'ai omis de te dire que j'avais légèrement embouti l'avant de ta nouvelle Mercedès".
S'abstenir ou négliger de considérer, de mentionner ou de faire.
- ne pas intégrer un ou plusieurs éléments dans une énumération ou dans la description d'un ensemble (ou "l'action de", pour "une omission"),
On dit par exemple : "Vous omettez constamment certaines victimes de votre parcours meurtrier, monsieur : je vous rappelle que vous avez égorgé et désossé 17 femmes et pas seulement deux ou trois !".
- passer sous silence (ou "l'action de", pour "une omission"),
On dit par exemple : "Parfois les personnes célèbres ont une fâcheuse tendance à omettre de parler de certains aspects dérangeants de leur passé".
Sources : Le Robert et www.larousse.fr
"Un gentilé".
Il s'agit tout simplement d'un nom d'habitant.
Il peut désigner les habitants d’un lieu, qu’il s’agisse d’une localité ("Marseillais" pour un habitant de Marseille (13)), d’une région ("Breton" pour un habitant de la Bretagne), d’une province ("Aquitain" pour un habitant de l’Aquitaine), d’un État ("Californien" pour un habitant de la Californie), d’un pays ("Allemand" pour un habitant de l’Allemagne) ou d’un continent ("Africain" pour un habitant de l’Afrique).
Ma collection d'articles "Les gentilés" réunit l'ensemble de mes articles consacrés aux plus méconnus, cocasses ou originaux d'entre eux.
"L'adénopathie cervicale tuberculeuse chronique".
Il s'agit tout simplement du vocable médical désignant ce que l'on appelait autrefois, dans le langage courant, "les écrouelles".
Cette maladie d’origine tuberculeuse provoquait des fistules purulentes localisées sur les ganglions lymphatiques du cou, que les rois de France et d'Angleterre, du Moyen Âge au XIXe siècle étaient réputés pouvoir guérir par simple contact, en vertu de leur pouvoir thaumaturge.
"La miction".
C'est que l'on appelle dans le langage courant "Uriner", dans le registre familier "Faire pipi" et dans le registre argotique "Pisser".
"Idoine".
Cet adjectif, que j'utilise volontiers, désigne :
- ce qui est approprié, convient parfaitement.
Par exemple : "Pour accompagner un plat, mieux vaut choisir le vin idoine".
Ou : "Utilisons le verbe idoine" et "Utilisons le terme idoine", titres de deux des collections d'articles de J'aime les mots.
- mais également, en droit, ce qui est propre à quelque chose.
Par exemple : "Entamer une procédure requiert de s'adresser à la juridiction idoine".
"L'ombilic".
Il s'agit de ce que nous appelons plus communément le nombril, créé lorsque l'on coupe et noue le "Cordon ombilical".
"L'infarctus du myocarde" ou "Le syndrome coronaire aigu".
Il s'agit de ce que l'on appelle communément "Une crise cardiaque" ou - par ellipse - "Un infarctus".
Un infarctus est une altération d'un tissu ou d'un organe par obstruction de l'artère qui assure son irrigation.
Et l'infarctus du myocarde est une lésion d'une partie du muscle cardiaque appelé "myocarde".
Cette destruction se produit lorsque, par exemple, un caillot empêche le sang de circuler normalement dans l'artère coronaire, qui irrigue le coeur. Ce dernier est alors mal irrigué et le muscle cardiaque abîmé.
L'infarctus du myocarde s'avère mortel dans environ 10% des cas. Dès l'apparition des premiers symptômes, il est primordial de prévenir les secours. Les premiers soins seront donnés dans l'ambulance, puis une hospitalisation sera nécessaire. Ensuite, des soins sur le long terme seront proposés, notamment pour éviter un nouvel infarctus ou l'apparition de complications cardiovasculaires. Ces soins post-infarctus seront composés d'un traitement médicamenteux, d'une réadaptation cardiovasculaire ou de changements d'hygiène de vie.
Sur un sujet contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à un mot d'enfant et intitulé "Quelle affreuse maladie !".
Source : www.passeportsante.net
"Le protoxyde d'azote", "L'oxyde nitreux" ou "L'hémioxyde d'azote".
Il s'agit de ce que l'on appelle communément "Le gaz hilarant".
Ce gaz incolore, contribuant à l'effet de serre, à un effet euphorisant à l'inhalation, d'où son usage récréatif comme hallucinogène.
Il est utilisé en anesthésie, chirurgie, odontologie, pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques.
Mais également comme comburant pour accroître la puissance des moteurs en compétition automobile, ainsi que comme gaz propulseur, dans les bombes de crème Chantilly ou de gaz dépoussiérant pour les ordinateurs.
"Un anxiolitique".
Il s'agit d'un type de médicament psychotrope que l'on appelle dans le langage courant" Un tranquilisant".
Il est généralement utilisé pour soulager l’anxiété, les troubles anxieux mais aussi les troubles du sommeil.
"Un AVC" ou "Accident Vasculaire Cérébral".
C'est ce que l'on appelle dans le langage courant une "Attaque cérébrale", ou - par ellipse - "une attaque", c'est à dire une défaillance de la circulation du sang affectant une région plus ou moins importante du cerveau.
Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin. Et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions.
Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise. Toutefois, plusieurs facteurs de risque peuvent être surveillés.
Les AVC ont des conséquences très variables, puisque plus de la moitié des gens en gardent des séquelles et qu'environ un individu sur 10 récupère complètement. La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la région privée d’oxygène est grande, plus les séquelles risquent d’être importantes. À la suite d’un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie plus ou moins importante du corps.
Lorsque les cellules nerveuses sont privées d’oxygène, ne serait-ce que pendant quelques minutes, elles meurent et ne se régénéreront pas. Aussi, plus les délais entre l’AVC et la prise en charge médicale sont courts, plus le risque de séquelle grave s’amenuise.
Quels que soient les dommages causés par la privation d’oxygène, le cerveau a une certaine capacité d’adaptation. Des cellules nerveuses saines réussissent ainsi parfois à prendre la relève des cellules mortes si elles sont stimulées par différents exercices.
Source : www.passeportsante.net