Pourquoi dire : "Le remarketing" ou "Le retargeting" ?

Et pas, à tout le moins, : "Le reciblage publicitaire" !

Cette technique vise à effectuer un suivi de la navigation de l'internaute afin de lui proposer des messages publicitaires en lien avec les pages visités sur le site. 

"La Responsable Des Achats du ménage de moins de 50 ans" (RDA) ou "Personne Responsable des Achats du ménage de moins de 50 ans" (PRA).

Une "Responsable Des Achats du ménage de moins de 50 ans" (RDA) ou "Personne Responsable des Achats du ménage de moins de 50 ans" (PRA), ex-"Ménagère de moins de 50 ans"

Telles sont les deux nouvelles formules "politiquement correctes" et parfaitement absconses, utilisées depuis quelques années par l'INSEE et le petit monde de la mercatique, en lieu et place de cette bonne vieille "Ménagère de moins de 50 ans".

Pourquoi dire : "Un hit" ?

Et pas : "Un succès" (langage courant, "Un carton", s'il s'agit d'un produit (registre familier) ou "Un tube" (registre familier), s'il s'agit d'un disque ou - aujourd'hui - d'une chanson ou d'un morceau musical !

Pourquoi dire : "Sponsor" et "Sponsoring" ?

Et pas, selon le contexte, :

  • "Commanditaire", "Bailleur de fonds", "Parrain" ou "Marraine", voire "Mécène", "Donateur" ou "Donatrice",
  • et "Donation", "Parrainage" ou "Marrainage" !

"Haut de gamme".

Cette locution qualifie des marchandises, services ou biens immobiliers ciblant les consommateurs aux revenus élevés.

Ces produits constituent la partie supérieure de la gamme de produits et évoquent le luxe.

Et c'est naturellement dans leur direction que s'effectue ce que l'on appelle la "montée en gamme".

"Une montée en gamme".

Il s'agit d'un processus économique consistant à remplacer un produit par un autre similaire, mais offrant des performances plus élevées, un service plus important ou étant de meilleure qualité (davantage "haut de gamme").

La montée en gamme peut être décrite du point de vue des producteurs, des vendeurs ou des consommateurs :

  • du point de vue d'un fabricant ou d'un fournisseur de service, elle consiste à remplacer ou ajouter à son offre des produits plus élevés dans la gamme de produits, qui pourront donc être vendus à un meilleur prix.
  • du point de vue du vendeur, il s'agit de proposer et pousser un acheteur à choisir un produit plus coûteux que celui qui était prévu ou que le produit qu'il remplace, en vue d'augmenter le volume des ventes et la marge réalisée, voire à tendre à l'imposer en ne proposant plus le produit haut de gamme.
  • du point de vue du consommateur, enfin, la montée en gamme peut être le résultat d'un choix de consommation et annoncer une élévation du niveau de vie.

Mais elle peut également être en partie subie, et découler d'obligations réglementaires ou de l'influence des actions de mercatique.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un magnet" ?

Et pas : "Un aimant publicitaire" !

J'en ai fabriqué quelques millions entre 1992 et 1994 et me suis toujours battu, à l'époque, déjà, pour n'utiliser que ce vocable. Ce que j'étais du reste - sans forfanterie aucune - relativement bien parvenu à obtenir de la part de mes fournisseurs, prestataires, prospects ou clients.

Ne pas confondre : "Un publicitaire" et "Un publiciste".

Souvent utilisés comme simples synonymes, ces deux mots ne signifient pourtant absolument pas la même chose :

  • le publicitaire est un spécialiste de la publicité,
  • tandis que le publiciste est un juriste spécialisé en droit public. Et ce, même si une grande majorité des journalistes et hommes politiques utilisent ce mot à mauvais escient (c'est en anglais, qu'un "Publicist" est un spécialiste de la publicité), pensant vraisemblablement, mais à tort, le mot "publiciste" plus élégant et moins trivial que le mot "publicitaire".

 

"CHR", "CHRD", "CAHORE" ou "HORECA".

Ces sigles et acronymes ou mots-valise désignent tous à peu près le même type d'établissements :

  • Les sigles "CHR" et CHRD" désignent en effet les "Cafés-Hôtels-Restaurants" ou les"Cafés, Hôtels, Restaurants et Discothèques",
  • tandis que les acronymes ou mots-valise "CAHORE" et "HORECA" signifient "CAfés HOtels REstaurants" et "HOtellerie, REstauration et CAfés".

"Les BRSA".

Ce sigle désigne les Boissons Rafraichissantes Sans Alcool.

Autrement dit : les boissons gazéifiées ou non, contenant des extraits de fruits ou de plantes aromatiques, que les anglo-saxons appellent "Soft drinks".

Il s'agit d'un sigle quasiment inconnu du grand public, relevant du jargon des professionnels de la restauration (eux-même appelés CHR, CHRD, CAHORE ou HORECA !), dont j'avais appris l'existence en 1993 en fabriquant des aimants publicitaires (ou "magnets"...) pour le compte de la direction marketing de Schweppes Cadbury France et sa marque "Oasis".

Pourquoi dire : "Un waow effect" ou même "Un effet waow" !

Et pas : "Un effet waouh" ou "Un effet ouah" !

"Waouh" et surtout "Ouah" sont en effet les onomatopées françaises correspondant à l'onomatopée anglaise "Waow".