"Dire ce que l'on fait et faire ce que l'on dit" ou "Dire ce que l'on va faire et faire ce que l'on a dit".

Cette formule, souvent employée par nos dirigeants ou hommes politiques, constitue à mes yeux, une sorte d'idéal malheureusement rarement atteint.

Très peu, en effet, ont l'honnêteté et le courage d'annoncer par avance des mesures susceptibles de heurter leur personnel ou leur électorat.

Puis la capacité de mener à bien les tâches qu'ils se sont assignées, d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés et de tenir les promesses effectuées.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la formule "Bien dire fait rire, bien faire fait taire" ou "Dire fait rire, faire fait taire".

"One, two, three, viva l'Algérie" !

Cette étrange locution interjective mélange des mots dans trois langues - "One, two, three" en anglais ("un, deux, trois"), "viva" en espagnol ("vive), et "l'Algérie" en français, généralement prononcé avec l'accent algérien (avec le "r" roulé).

Il s'agit du slogan scandé par les supporteurs de l'équipe d'Algérie de football. Mais qui est également utilisé dans d'autres disciplines, ainsi que dans des contextes non sportifs.

Il semble n'exister aucune certitude historique concernant l'origine de ce slogan et plusieurs théories circulent sans que l’on sache véritablement d’où vient ce chant, qui remonterait aux années 1970.

Je ne prendrais donc pas la peine de reprendre ici ce que des dizaines de sites ou vidéos présents sur la toile répètent déjà.

Sources : wikipedia.org

"Une guérilla urbaine".

Guérilla urbaine en Afghanistan

Cette locution nominale féminine, construite à partir du substantif féminin "guérilla" (lui-même issu du mot espagnol "guerilla"), désigne : une forme de guerre asymétrique où les combattants se battent contre un gouvernement en milieu urbain.

  • qu'il s'agisse de groupes militaires armés, comme par exemple en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, en Irak, au Mali ou en Tchétchénie,

Guérilla urbaine en AfghanistanGuérilla urbaine

  • ou de civils :
    • en cas de situation émeutière, lorsque notamment des éléments généralement incontrôlés font preuve d'une violence extrême et s'en prennent aux biens publics ou privés ainsi qu'aux forces de l'ordre, à l'issue de manifestations le plus souvent autorisées,
Scène de guérilla urbaine, le 1er décembre 2018, à Paris (75), près de l'Arc de Triomphe, à l'issue d'une manifestation des Gilets jaunes (© Geoffroy Van der Hasselt / AFP)
Scène de guérilla urbaine, le 1er décembre 2018, à Paris (75), près de l'Arc de Triomphe, à l'issue d'une manifestation des Gilets jaunes (© Geoffroy Van der Hasselt / AFP)
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
    • ou de révolution, comme ce fut par exemple le cas à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014, lors de ce que l'on a appelé la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité"), qui fit plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts

Source : wikipedia.org

"Un garde du corps", "Un officier de sécurité, "Un APR" ou "Un agent de protection rapprochée".

"Un garde du corps" est un idiotisme corporel relevant du registre familier et désignant ce qu'il a normalement toujours été convenu d'appeler "Un APR" ou "Un agent de protection rapprochée", cette locution nominale étant donc le terme idoine.

Ces différentes appellations désignent : un individu dont la fonction est de protéger une personne en cas de tentative d'agression ou les biens qu'elle portent en cas de tentative de vol.

Le terme « garde du corps » est employé par les médias et le langage courant pour désigner un « officier de sécurité » ou « agent de protection rapprochée ». Le mot « gorille » est quelques fois employé dans le langage familier1 (source dictionnaire Larousse).

Dans le secteur de la sécurité privée, les termes utilisés sont « agent de protection rapprochée », « A3P » (« agent de protection physique de personnes ») ou « officier de sécurité ».
Personnes protégées
Représentation des gardes du corps du roi, sous Louis XVI.

Divers types de personnes peuvent avoir besoin de protection rapprochée. Il s'agit en général de personne ayant une exposition médiatique, mais pas seulement :

Personnalités politiques ;
Personnalités du monde des affaires ;
Membres de familles royales ;
Célébrités (du spectacle, des sport ou des médias, journalistes, auteurs, etc.) ;
Figures religieuses de premier plan ;
Témoins pouvant être soumis à des menaces graves ;
Particuliers ayant reçu des menaces sérieuses.

Les personnes occupant une même fonction ne sont pas exposées aux mêmes risques selon les pays et ne bénéficient pas du même niveau de protection.
Histoire
Historiquement, on trouve en France la première acception de ce terme sous Philippe-Auguste, qui institue cette charge en 1192. C'est une partie des sergents d'armes qui constitue dès lors les pre

assure la sécurité de personnalités des affaires, de la politique, des médias, du show-business ou du sport à leur domicile ou durant leurs déplacements professionnels et privés. Il exerce soit dans le public (fonctionnaire de police) ou dans le privé (entreprise de protection).
Description métier

Seul ou en équipe, le garde du corps ou agent de protection rapprochée (APR) assure la sécurité des VIP (very important person / personne très importante) durant leurs déplacements professionnels ou privés en respectant des procédures précises, avec discrétion et dans le strict respect des lois.

Chauffeur de sécurité, il reste là aussi, avant tout un agent de sécurité rapprochée. Dans certains cas, et tout aussi efficace, un agent féminin peut être demandé par le client par souci de discrétion.

Le garde du corps s’entraîne régulièrement afin d’être toujours opérationnel. Durant ses missions, outre ses qualités personnelles, il dispose de son arme (avec permis), de radios afin d’être en relation avec ses collègues pour agir instantanément.

Pour les missions dites à risques il dispose d'un triptyque, mallette dépliable en trois parties comportant des plaques anti-balles pouvant servir à protéger la personnalité.

Discret et sportif, le garde du corps doit souvent posséder une expérience d’agent de sécurité ou de gardien pour être embauché dans le secteur privé. Dans ce dernier cas il travaille le plus souvent pour une société de gardiennage.

Dans le public, ces professionnels sont des fonctionnaires d'Etat. Ils appartiennent au service de la protection (SDLP), service de la police nationale française.

Rigueur, discipline, sens aigu de l’observation, pratique des arts martiaux, courtoisie, politesse, sang froid sont les qualités essentielles de ce professionnel.

Pour exercer l'APR doit obtenir une carte professionnelle auprès de la préfecture de police.

Sources : www.cidj.com et XXX

Ne pas confondre : "Mettre à bas" et "Mettre bas".

Ces  deux locutions verbales du langage courant possèdent en effet  des significations très différentes.

  • "Mettre à bas" signifie : démanteler, abattre, démolir, détruire.

On dit par exemple : "Nous devons mettre à bas cette bicoque à moitié en ruine".

Ou : "Mettre à bas ce régime corrompu est une priorité".

  • tandis que "Mettre bas" signifie : donner naissance à un ou plusieurs petits, "accoucher" pour un animal, plus particulièrement pour les mammifères.

On dit par exemple : "Ma chienne va mettre bas d'ici peu".

Source : crisco2.unicaen.fr

On ne dit pas : "Endocriné" ou "Endocrinement" ni "Endocriner" !

Mais : "EndocTriné" ou "EndocTrinement" ni "EndocTriner" !

"Endoctriner" avec un "t" comme "Doctrine" signifie en effet : faire partager à quelqu'un ses opinions, lui faire adopter telle doctrine ou telle attitude, en lui imposant des règles de pensée, de conduite.

Source : www.larousse.fr

"Faire l'autruche" ou "Pratiquer la politique de l'autruche"

"Faire l'autruche" ou "Pratiquer la politique de l'autruche"

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes animaliers signifient : se voiler la face, refuser d'affronter un problème, de faire face à la réalité ou de prendre en compte une réalité.

Cette expression populaire est née de l'idée - totalement fausse, mais rapportée par les premiers explorateurs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles - que l'autruche enfouirait sa tête dans le sable lorsqu'elle a peur.

Alors qu'en réalité cet animal se contente de se coucher sur le sol en cas de danger.

Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org et www.futura-sciences.com

"Il est interdit d'interdire".

"Il est interdit d'interdire", le slogan de Mai 68 inventé par l'humoriste français Jean Yanne

Contrairement à ce que l'on pense souvent, ce célèbre aphorisme de Mai 68 n'a pas été inventé par les étudiants !

Il s'agit en effet d'une boutade de l'humoriste français Jean Yanne, sur la radio RTL, dans le cadre de son émission du dimanche matin.

La date exacte demeure cependant méconnue. De même qu'il n'existe aucune photographie ou affiche d'époque attestant de son utilisation par les étudiants.

Source : wikipedia.org

"La polysynodie".

Ce substantif féminin très peu connu désigne : un système de gouvernement par conseil instauré en France de 1715 à 1718 par Philippe d'Orléans au début de sa Régence.

Le contrôle général des Finances et les secrétaireries d'État sont remplacés par six, puis huit conseils.

Le système vise à associer la noblesse au gouvernement de la France alors qu'elle s'en était trouvée écartée sous le règne de Louis XIV au profit, généralement, de la bourgeoisie.

Par exemple, une guerre potentielle est discutée par le Conseil de la guerre, qui rassemble des membres de la haute noblesse ainsi que des notables. Ensemble, ils doivent discuter des faits, des solutions possibles, pour finalement apporter au régent et à son Conseil de Régence un bilan et la marche à suivre.

Le système des secrétaires d'État est ainsi cassé dès la mort de Louis XIV.

La polysynodie, en remplaçant chaque secrétaire d'État par un conseil où siègent haute noblesse, magistrats et notables, redistribue les pouvoirs confisqués par Louis XIV et ses proches conseillers.

Mais la lenteur de ce système polysynodique, les oppositions fréquentes entre les membres d'un même conseil, encouragent finalement un retour aux secrétaires d'État, spécialistes et responsables d'un domaine, chargés de conseiller le régent.

La polysynodie fut supprimée le 24 septembre 1718. En revanche, le Conseil de Régence continua de siéger jusqu'à la majorité du roi, le 22 février 1723.

Source : wikipedia.org

"Une république bananière".

Cette locution nominale féminine désigne :

  • à l'origine : un pays peu développé, dont l'industrie repose sur la seule production de bananes, et dirigé par une petite ploutocratie autoritaire mise en place, aidée ou soutenue par des grandes multinationales de l'agroalimentaire,
  • et par extension, de manière polémique ou satirique : toute forme de régime politique considéré comme dictatorial et corrompu, devant son existence aux services qu'il offre aux multinationales souvent états-uniennes et par conséquent aux États-Unis d'Amérique.

La formule est apparu en 1904 sous la plume de l'écrivain états-unien O. Henry, qui vivait alors au Honduras, et se référait à l'entreprise états-unienne United Fruit Company, grand producteur de bananes, qui finança et ordonna pendant environ 50 ans de nombreux coups d'État en Amérique centrale afin de faciliter ses activités.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "On est en capacité de le faire" ?

La femme politique française, Les Républicains, Valérie Debord

Comme l'a déclaré, le 18 janvier 2021, la femme politique française, LR (Les Républicains), Valérie Debord, dans l'émission "Le grand soir", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas : "NOUS SOMMES CAPABLES DE le faire" voire - encore plus simplement - "NOUS POUVONS le faire" !

Je ne supporte plus cette formule désormais systématiquement utilisé par notre personnel politique adepte de la novlangue

On ne dit pas : "Possiblement" pour "Peut-être" ou "Vraisemblablement" !

Je n'en peux plus d'entendre à longueur de journée, dans la bouche de nos dirigeants politiques et économiques comme dans celle des communiquants et autres journalistes, l'adverbe "Possiblement" ainsi utilisé en lieu et place des traditionnels adverbes "Peut-être" et "Vraisemblablement" :

  • Emmanuel Macron "possiblement" contaminé lors d’un sommet européen,
  • de nouveaux variants du virus "possiblement" bien plus contagieux,
  • mais une solution "possiblement" en vue grâce aux vaccins.

Ce mot à la mode n'est certes pas un anglicisme, car il est bien français. Et cela depuis si longtemps, d'ailleurs, que l’Académie française le jugeait déjà "vieux" en… 1762.

Mais il ne signifie jamais que : de façon possible.

Et avant cette mode récente, naturellement apparue sous l'influence omniprésente de l'anglais, son emploi était très peu courant. À peine disaient-on parfois, par exemple : "Ce film médiocre peine à nous faire esquisser le moindre sourire, en l'absence de toute situation ou du moindre dialogue possiblement drôle".

Massivement apparu dans les organes d'information au cours de l'année 2020, il constitue, à mon sens, un anglicisme détestable, en étant un calque de l'anglais "Possibly" signifiant "Peut-être".

Et relève de la novlangue, sa sonorité technocratique masquant l’incertitude qu’il exprime.

Les dirigeants politiques, comme les dirigeants économiques, pourraient bien évidemment dire "Peut-être" ou "Vraisemblablement" et s’exprimer au conditionnel.

Ils pourraient même, parfois, dire qu’il y a des choses qu’ils ignorent. Mais ne pas tout savoir leur semble être une faute impardonnable, à laquelle ils ne parviennent manifestement pas à se résigner.

Seul l'usage du terme "Possiblement" permet donc ce tour de force : reconnaître sa totale ignorance en feignant d'être totalement sûr de soi !

Source : timetosignoff.fr