Et pas : "Se préparer aux entretiens audiovisuels" ou "Se préparer à être interrogé par les organes d'information" !
C'est évidemment bien plus long. Mais cela évite d'utiliser le verbe "Faire", déjà présent dans des centaines de formules et expressions et dont nous truffons nos conversations.
Tel était le nom de guerre, puis le nom sous lequel on désignait couramment l'homme politique français Jacques Delmas, devenu après-guerre "Jacques Chaban-Delmas".
Né le 7 mars 1915 et mort le 10 novembre 2000, ce résistant de la première heure (décembre 1940) est nommé, à l'été 1944, à l'âge de 29 ans, général de brigade par le général de Gaulle et le gouvernement provisoire ; devenant ainsi le plus jeune général nommé depuis François Séverin Marceau, général à 24 ans durant la Révolution.
Considéré comme l'un des "barons du gaullisme", il est maire de Bordeaux (33) 48 années durant (1947-1995), trois fois ministre sous la IVe République, député (1946-1958 et 1973-1997) et président de l'Assemblée nationale à trois reprises (1958-1969, 1978-1981 et 1986-1988).
Premier ministre de Georges Pompidou (1969-1972), il préconise une "Nouvelle société", d'inspiration centriste et sociale. Et se présente sans succès à l'élection présidentielle de 1974, face à Valéry Giscard d'Estaing.
Il s'agit en effet d'un type de manifestation caractérisé par la position assise (de l'anglais "to sit" qui signifie "s'asseoir") de ses participants.
Celle-ci consiste à occuper un espace sur la voie publique, dans un édifice public ou un établissement privé et à y demeurer pendant un temps determiné ou le plus longtemps possible jusqu'à évacuation contrainte.
Et cela afin - le plus souvent - de sensibiliser l'opinion à une situation d'ordre politique, économique ou social contestée par les manifestants.
Et c'est parce qu'elle exprime tout à la fois leur détermination et leur pacificisme, que la position assise des militants ou activistes est susceptible de trouver un écho auprès du grand public et une résonance médiatique importante.
Il s'agit du surnom de Pedro Pablo Kuczynski Godard, un homme d'État péruvien, né le 3 octobre 1938, au patronyme imprononçable pour beaucoup de Péruviens,
Cousin du réalisateur suisse Jean-Luc Godard, il a grandi dans la jungle amazonienne et été banquier à Wall Street !
Président du Conseil des ministres de 2005 à 2006,il devient président de la République du Pérou de 2016 à 2018.
Il échappe de peu à la destitution en décembre 2017, puis, menacé par une seconde procédure de destitution, démissionne en mars 2018, à la veille du vote du Parlement.
Et est arrêté le 10 avril 2019 dans le cadre du scandale de corruption Odebrecht (un géant brésilien du BTP) qui touche plusieurs pays sud-américains.
Il s'agit en effet du surnom en forme de calembour de l'homme politique français, socialiste, Jack Lang, né le 2 septembre 1939.
Explication du calembour
Il résulte de la paronymie entre les locutions nominales « Lang de Blois » et « Langue de bois » et fait référence à l’homosexualité non assumée de Jack Lang.
Député et maire de Blois (41), Jack Lang a été plusieurs fois ministre (Culture, Communication et Éducation Nationale) dans des gouvernements socialistes, notamment en tant que "numéro deux du gouvernement".
Cofondateur, en 1958, avec Édouard Guibert, de la troupe universitaire de Nancy (54), il créé en 1963 le Festival de théâtre universitaire de Nancy, qu'il présidera jusqu'en 1973. Dès l'édition de 1968, l'événement dépasse la sphère artistique lorraine pour acquérir une réputation nationale et mondiale.
Appelé par le président Georges Pompidou à la direction du théâtre de Chaillot en 1972, Jack Lang s'engage à partir de 1974 aux côtés de François Mitterrand, le faisant profiter de son carnet d'adresses international.
Entré au Parti socialiste en 1977, il devient secrétaire national à la culture en 1979.
Et est révélé au grand public en 1981, lorsqu'il est nommé ministre de la Culture, un poste qu'il occupera pendant dix ans sous tous les gouvernements socialistes des deux septennats de François Mitterrand, de mai 1981 à mars 1986, puis de mai 1988 à mars 1993.
au sens propre : unpolygone à six sommets et six côtés.
et au sens figuré : la France, depuis que ce surnom lui a été donné dans les années 1860 par ceux que l'on a appelé "les hussards noirs de la république".