Ce dernier demi-siècle, en France, a vu progressivement disparaître l’enseignement du cathéchisme et le développement d’une pratique religieuse méconnue de la majorité des français : l’Islam.
Cela a eu pour conséquence directe que le vocabulaire religieux au sein duquel nous continuons néanmoins de baigner au quotidien demeure souvent bien mystérieux pour la plupart d’entre nous, relativement éloignés d’une pratique religieuse régulière.
Qui sait ainsi désormais ce que signifie « le Mercredi des Cendres », « le Jeudi saint », « le Dimanche des Rameaux », « un concile » ou « un antipape » ?
Et « l’Aïd el-Fitr » ou « l’Aïd el-kebir » ?
J’ai rassemblé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce thème.
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 375
Ces quatre appellations différentes désignent une seule et même chose, à savoir : une prière quotidienne chrétienne, répartie en plusieurs moments de la journée, appelés "offices".
Il y a de 3 à 8 offices par jour selon les systèmes (3 à 7 pour les laïcs).
L'office divin a pris de nombreuses formes au fil des siècles, suivant les diverses confessions chrétiennes, mais le principe est resté le même : prier tout au long de la journée afin de "prier sans cesse".
Dans le christianisme, la "Trinité" (ou "Sainte Trinité") est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d'une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. Le terme "Trinité" ("Trinitas"en latin), est forgé par l'écrivain carthaginois Tertullien (155-220) : tri (trois) + unitas (unité).
L'énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de la façon dont Dieu a révélé son mystère. Ayant d'abord révélé au peuple juif son existence et son unicité, ce dont l'Ancien Testament se fait l'écho, il se révéla ensuite comme Père, Fils et Saint-Esprit par l'envoi du Fils et du Saint-Esprit, ce que l'on retrouve dans le Nouveau Testament.
"Le Père" est "celui qui est éternel", souvent rendu en français par "le Seigneur" ou "l'Éternel", et au Moyen-Âge par la transcription "Jéhovah", puis jusqu'au XXe siècle par la transcription "Yahweh" ou "Yahvé".
Le Nouveau Testament souligne la paternité de Dieu, déjà reconnue dans l'Ancien Testament.
"Le Fils", "le Verbe" ou "la Parole de Dieu" (Jésus-Christ), identifié comme celui qui était avec Dieu, est celui par qui le Père a créé le ciel, la terre et toute chose, et s'est incarné en Jésus-Christ. En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
En outre il est aussi l'alpha et oméga, ce qui signifie en grec "le premier et le dernier". Ainsi, dans l'évangile de Jean, Jésus déclare : "avant qu'Abraham fût, Je Suis ".
Dans les Évangiles, "le Saint-Esprit" ou "Esprit", est nommé en grec "Pneuma", ce qui signifie "Souffle". Il est aussi appelé (uniquement dans l'Evangile de saint Jean) "Paraclet", ce qui signifie "avocat, intercesseur".
Il se distingue du Père et du Fils.
Dans la doctrine chrétienne, il est l'"Esprit de Dieu" ou le "Souffle de Dieu" de l'Ancien Testament, celui qui a inspiré les prophètes, s'est manifesté à la Pentecôte, et continue d'assister l'Église chrétienne.
Il est surtout représenté par des symboles tels que la colombe, la tempête ou le feu.
Le texte évangélique précise : "Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné".
La doctrine de la Trinité exclut à la fois le trithéisme (trois dieux) ; le modalisme (Père, Fils et Saint-Esprit ne sont que les modes de présentation du Dieu unique, non pas des personnes distinctes) et les doctrines qui nient la divinité du Fils ou de l'Esprit-Saint (telles que l'ébionisme, l'arianisme ou le macédonisme).
La croyance en la Trinité est commune aux principales confessions chrétiennes : catholicisme, orthodoxie, protestantisme et évangélisme, en dehors de certains mouvements minoritaires comme l'ébionisme.
Cependant, il existe différentes interprétations théologiques du concept de la trinité entre les différentes confessions.
Le "népotisme" désigne l'usage abusif de son autorité pour favoriser l'ascension de sa famille et lui procurer des avantages.
Le "népotisme" est originellement la tendance de certains supérieurs ecclésiastiques, évêques et papes, et par extension de certains dirigeants d'autres institutions, à favoriser l'ascension des membres de leurs familles dans la hiérarchie qu'ils dirigent, au détriment des processus de sélection ordinaires, du mérite et, le plus souvent, de l'intérêt général.
Le terme a été emprunté en 1653 à l'italien "nepotismo", lui-même dérivé de "nepote" qui signifie"neveu", par référence au favoritisme accordé par un pape à l'un de ses neveux par la cession indue de titres ecclésiastiques ou de donations réservés au Vatican. Mais le mot "neveu" à cette époque, est un euphémisme, désignant souvent les propres enfants des ecclésiastiques.
Par extension, le terme désigne une tendance à accorder des avantages à des relations, ou amis proches, indépendamment de leur valeur. Il est alors synonyme de "favoritisme" (langage courant) ou de "copinage" (registre familier).
Fort heureusement, cette pratique, naturellement blâmable, à laquelle il semble que nombre de nos hommes politiques - entre autres - aient longtemps eu recours, est aujourd'hui en passe de disparition.
C'est du moins ce dont on ne cesse d'essayer de nous convaincre !
Ce vocablepolysémique peut désigner différentes choses en fonction du contexte :
dans le domaine juridique, c'est l'action de remettre une peine, la grâce faite à un coupable de la peine à laquelle il a été condamné,
dans le domaine religieux, dans la théologie catholique, c'est l'action de pardonner les péchés, le pardon accordé par Dieu au pécheur repentant,
dans le domaine médical, c'est l'atténuation temporaire des symptômes d'une maladie ou d'une manifestation pathologique, également appelée (mais beaucoup plus rarement) "Rémittence",
et donc également, par analogie, l'interruption temporaire, d'une durée variable, d'un phénomène quelconque.
Ce substantif masculin désigne un employé laïque chargé d'une manière générale de maintenir le bon ordre dans une église pendant l'office, et plus particulièrement de précéder le clergé dans les processions ou les quêteurs afin de leur ouvrir le passage parmi les fidèles.
Il existait également autrefois le "Bedeau de justice", qui était un officier de justice subalterne, chargé d'exécuter les sentences prononcées par les baillis, sénéchaux, etc.
Ainsi que le "Bedeau d'université", un employé subalterne qui, dans les cérémonies publiques, précédait le recteur et autres membres de l'Université, en portant une masse à la main.