Et pas, selon le contexte, :
- "Étourdi, assommé de coups et près de s'écrouler", pour un boxeur.
- Ou "Ébranlé, sonné" (registre familier) ("La nouvelle de la mort de son ami l'avait assommé. Il était groggy")
Un étonnant voyage au pays de la langue française.
Pour apprendre en s'amusant et se coucher plus cultivé qu'on ne s'est levé.
Cette curiosité linguistique évolue régulièrement et il convient donc de se tenir au courant !
Concernant par exemple le football, mon sport de prédilection – comme spectateur ou téléspectateur du moins, car, à l’image de Winston Churchill, ma bonne santé n’est guère redevable à quelque pratique sportive que ce soit -, aucun commentateur de la fin du XXe siècle ne parlait de « Sentinelle » ou de « Se faire découper ».
Mais, rassurez-vous, la lecture régulière de cette série d’articles vous permettra de rester informé !
Nombre d’article restant à paraître dans cette collection : 387
Et pas, selon le contexte, :
Et pas : "Une piscine couverte" et "Des championnats en salle" !
Comme le fait la chaîne iFLY, premier réseau mondial de souffleries sportives, sur ses enseignes ou sur ses affiches françaises de novembre 2019.
Et pas : "La chute libre EN SALLE" !
Ce mot espagnol désigne un très beau but, au football.
Il a fait son apparition récemment dans les milieux journalistiques, qui en usent et abusent.
Mais :
Il s'agit du nom attribué il y a quelques années aux rencontres opposant les deux "Olympiques" du championnat de France de première division (ou "Ligue 1") de football, que sont l'OL (Olympique de Lyon) et l'OM (Olympique de Marseille).
Attisés par une rivalité sportive apparue au cours des années 2000, ces affrontements OL-OM ou OM-OL, ont ensuite été rebaptisés "à l'espagnole" "Olympico", en référence au "Classico" français opposant le PSG (Paris Saint-Germain FC) et l'OM (Olympique de Marseille).
Lequel constituait naturellement un - bien modeste - décalque du "El Clasico" espagnol ("Le Classique"), opposant, depuis 1928, le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux plus grands clubs d'Espagne et deux des meilleurs clubs au monde. Une rencontre retransmise dans 140 pays des cinq continents, et suivie en 2017 par 650 millions de téléspectateurs.
Source : wikipedia.org
Il s'agit du surnom du joueur international de football français Florian Thauvin, né le 26 janvier 1993.
Cet attaquant champion du monde 2018 avait auparavant été champion du monde des moins de 20 ans en 2013.
Ce terme espagnol qui signifie "Remontée", désigne, dans le domaine sportif, l'action de remonter la différence de buts et rattraper son retard ; en particulier depuis le 8 mars 2017 et l'extraordinaire performance réalisée par le Barça, en huitième de finale de la Ligue des Champions, face au PSG.
Qualifié jusqu'à la 95e minute, grâce à sa victoire 3-0 remportée trois semaines plus tôt et à son but inscrit à l'extérieur, (qui compte double, en cas d'égalité au score sur l'ensemble des deux rencontres aller et retour, pour les ignorants !), le club parisien avait fini par laisser s'échapper la qualification en quart de finale, en perdant... 6-1, au terme d'un match d'anthologie.
Ce qui la rapproche de la formule "Aller au chagrin".
Source : www.dixvinsblog.com
Comme je l'ai entendu, début octobre 2019, dans l'émission télévisée "L'Équipe du soir", sur la chaîne télévisée française L'Équipe.
Mais : "Un achat de dernière minute" ou "Un achat effectué en catastrophe" !
Il s'agit, au surplus, d'un faux anglicisme, la véritable forme anglaise étant "Panic buying"...
Ce surnom désigne, selon le contexte, deux personnalités totalement différentes :
Fils de Jean, sire d'Arenberg et de Sedan, et d'Anne de Virnenbour, il est un des plus puissants seigneurs de la Principauté de Liège (Belgique).
Et ce protégé du roi de France Louis XI est également surnommé "Guillaume à la barbe".
Également surnommé "Le vieux lion", il évolue au poste d'arrière gauche du milieu, des années 1940 au début des années 1960.
En équipe de France, il compte 63 sélections et marque un but.
Il participe à la Coupe du monde de football de 1954 puis celle de 1958 où la France termine 3e.
Bien qu'étant trop jeune pour l'avoir vu jouer sous le maillot bleu, son nom a cependant bercé toute mon adolescence de garçon assoiffé de chiffres et de statistiques, puisqu'il était alors - et demeurera certainement à jamais - le plus long détenteur du record de sélections en équipe nationale, de 1955 à 1983, date à laquelle Marius Trésor le dépassa, avec 65 sélections. Alors que le détenteur actuel du record, Lilian Thuram, en affiche 142 !
Pour mémoire, Maxime Bossis avait - à la suite de Roger Marche - accumulé 76 qélections, Manuel Amoros 82, Didier deschamps 103, Marcel Desailly 116 et Thierry Henry 123 ; Hugo Lloris, le gardien actuel de l'équipe de France, en étant à 118 sélections au 14 octobre 2020.
Surnom : wikipedia.org
Suivre la rencontre footballistique "Belgique-Tunisie", le samedi 23 juin 2018, sur la chaîne télévisée française l'Équipe - remporté 3-1 par nos amis d'outre-Quiévrain -, m'a permis de découvrir cette expression du registre familier, qui m'était, je dois bien le dire, totalement inconnue.
À plusieurs reprises en effet, le commentateur belge Stéphane Pauwels, ancien recruteur professionnel, bien connu des spectateurs français de l'émission vespérale "L'Équipe du soir", sur la chaîne L'équipe, c'est en effet exclamé : "Attention ! normalement, sur une action de ce type, c'est caisse !".
Malgré l'absence de sous-titrage ou de traduction simultanée, ma sagacité légendaire m'a rapidement permis de comprendre qu'un français aurait dit "C'est but !" ou "Cela donne un but !".
Cet astucieux calembour a été créé par le quotidien sportif français "L'Équipe", le mercredi 11 avril 2018, pour saluer l'incroyable exploit réalisé la veille au soir par le club de football italien de l'AS Roma (Associazione Sportiva Roma).
En gagnant sur sa pelouse 3-0 face au Barça, au terme d'une rencontre épique, le club romain était en effet parvenu à se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Et cet exploit était d'autant plus remarquable qu'il avait été réalisé au détriment du légendaire et ultra-favori club catalan du FC Barcelone, vainqueur de la rencontre aller 4-1.
Concrètement, le mot "ROMANTADA" est un mot-valise constitué des mots italien "ROMA" ("Rome") et espagnol "RemoNTADA" ("Remontée", action de remonter la différence de buts et rattraper son retard), lequel avait été - c'est là toute l'ironie de la chose et ce qui rend ce calembour si savoureux pour les amateurs de football français -, popularisé l'année précédente, à l'issue de l'extraordinaire performance réalisée le 8 mars 2017 par le même Barça, en huitième de finale de la même Ligue des Champions, face au PSG.
Qualifié jusqu'à la 95e minute, grâce à sa victoire 3-0 remportée trois semaines plus tôt et à son but inscrit à l'extérieur (qui compte double, en cas d'égalité au score sur l'ensemble des deux rencontres aller et retour, pour les ignorants !), le club parisien avait, hélas, fini par laisser s'échapper la qualification en quart de finale, en perdant... 6-1, au terme d'un match d'anthologie.
En 2018, l'histoire s'est curieusement répétée, mais cette fois en quart de finale et au détriment des catalans... sous le regard narquois des amateurs de football français et en particulier, j'imagine, des partisans du PSG !
Il s'agit du monde du "ballon ovale", c'est à dire du rugby.
Ce mot construit du registre familier, construit à partir de l'onomatopée du cri du jeune poussin peut désigner, selon le contexte :
Alimenté par un panneau solaire et communiquant ses données via un signal radio, il peut être placé n'importe où, même sans électricité ni connexion internet. Les données ainsi récoltées sont compilées sur un site internet public, qui permet de connaître en temps réel la direction et la force du vent pour l'ensemble des Pioupious présents sur le territoire.
Source : wikipedia.org