Comme l'a déclaré, le 3 août 2021, l'ancien champion cycliste sur piste français François Pervis, commentant les épreuves de cyclisme sur piste des Jeux olympiques de Tokyo 2020, sur la chaîne de télévision publique française France 3.
"CNOSF" n'est pas un acronyme, mais un sigle. Aussi se prononce-t-il uniquement "C.N.O.S.F" et non knof.
Ce sigle désigne le Comité National Olympique et Sportif Français, fondé en 1972.
Celui-ci est à la fois le représentant du mouvement sportif français auprès des pouvoirs publics - en particulier du ministère chargé des sports - et le représentant en France du CIO (Comité International Olympique).
Réunissant en son sein les 96 fédérations sportives nationales ainsi que 180 000 associations, sa mission est notamment d'engager et de diriger les délégations françaises dans les événements soutenus ou organisés sous l’égide du CIO : Jeux olympiques, Jeux olympiques de la jeunesse, Festivals olympiques de la jeunesse européenne, Jeux mondiaux ou Jeux méditerranéens.
Le siège du CNOSF est abrité par la Maison du sport français, située dans le 13ème arrondissement de Paris (75), entre la porte de Gentilly et le stade Sébastien Charléty.
Construite en 1991, elle est l'oeuvre de l’architecte français Henri Gaudin et elle a ouvert ses portes en avant-première des Jeux olympiques d’Alberville 1992.
J'ai personnellement suivi presque au quotidien l'avancement des travaux, puisque je demeurais à cette époque à 300 m de cette construction atypique en forme de"navire" de pierre et de verre, ayant sa proue à l’angle du boulevard Kellermann et de l’avenue Pierre de Coubertin, .
Sources : cnosf.franceolympique.com et wikipedia.org
Comme a pu le faire, le 26 août 2021, l’ancien athlète et consultant sportif français Bob Tahri, en commentant la réunion sportive d'athlétisme de la... Ligue de Diamant, à Lausanne (Vaud) (Suisse), sur la chaîne de télévision française L'Équipe, qui - pour une fois - utilisait le nom français d'une compétition internationale.
Et pas, en français, donc : "La Ligue de Diamant" !
Parce qu'il accumule décidément les anglicismes sur cette chaîne, sur laquelle je l'entends très régulièrement, je lui décerne mon label "Fâchés avec le français"
Comme a pu le faire, le 5 août 2021, le journaliste sportif français Alexandre Boyon, commentant la finale masculine du 10 km en eau libre des Jeux olympiques de Tokyo 2020, sur la chaîne de télévision publique française France 3.
Mais : "À Londres" !
Je ne supporte plus ce tic de langage des journalistes sportifs français, qui utilisent désormais systématiquement la formule "Du côté de" en lieu et place de "À".
Et cela qu'il s'agisse d'évoquer des Jeux olympiques ("vainqueur du côté de Rio") ou un club de football ("attendu du côté de Barcelone") !
Comme l'a déclaré, le 13 août 2020, l'ancien athlète et consultant sportif français Bob Tahri, dans l'émission vespérale "L'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.
Et pas : "Ça va être compliqué pour l'équipe dirigeante" et "IL y a beaucoup d'ACHATS FAITS DANS L'URGENCE" ?
Parce qu'il accumule dans cette émission, que je suis très régulièrement, les anglicismes de ce type, je lui décerne mon label "Fâchés avec le français".
Ainsi que j'ai pu l'entendre à plusieurs reprises, dans la bouche des différents journalistes sportifs et consultants français commentant les épreuves des Jeux olympiques de Tokyo 2020, sur les différentes chaînes de France Télévisions.
Comme a pu le déclarer, le 5 août 2021, l'ancien joueur de volley-ball français devenu entraîneur, Hubert Henno, commentant la demi-finale du tournoi masculin de volley-ball des Jeux olympiques de Tokyo 2020, sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Et pas, en français : "IL faut rester dans lA PARTIE" !
Comme a pu le déclarer, le 29 juillet 2021, l'un des commentateurs des épreuves de fleuret féminin par équipe des Jeux olympiques de Tokyo 2020, sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Comme n'ont cessé de le faire l'ensemble des journalistes français de Frace Télévisions, à l'occasion des Jeux olympiques de Tokyo 2020 de juillet et août 2021.
Et pas, en français : "Détenteur du record" ou "Détenteurs du record" et "Détentrice du record" ou "Détentrices du record" !
Ces différents termes n'existent en effet même pas en anglais, les anglophones parlant uniquement de "Record holder" ou "Record holders".
Ou de "Record breaker" ou "Record breakers" (pour "Nouveau détenteur" ou "Nouveaux détenteurs" et "Nouvelle détentrice" ou "Nouvelles détentrices"), lorsque nos journalistes français parlent de "Nouveau recordman" ou "Nouveaux recordmen" et de "Nouvelle recorwoman" ou "Nouvelles recordwomen".