L'abréviation des prénoms est généralement utilisée lorsque l'espace manque, notamment dans une adresse, une liste ou un tableau.
- La manière la plus usuelle d'abréger un prénom est de conserver la lettre initiale en majuscule, qu'on fait suivre d'un point.
On écrit par exemple : A. (Alexandre, Audrey), C. (Camille, Céline), É. (Émilie, Étienne), M. (Michael, Michelle), etc.
- Si le prénom commence par deux consonnes représentant un seul son (ce que l'on appelle un "digramme"), l'abréviation reprend ces deux lettres.
On écrit par exemple : Ch. (Charles, Charlotte), Gh. (Ghislain, Ghislaine), Th. (Thérèse, Thierry), etc.
- Lorsque la consonne initiale ou un digramme sont immédiatement suivis des consonnes "l" ou "r", ces dernières font aussi partie de l'abréviation.
On écrit par exemple : Cl. (Claire, Claude), Fr. (Francis, Françoise), Chr. (Christine, Christophe), etc.
- Dans le cas d'un prénom composé, on abrège chaque prénom et on relie les initiales par un trait d'union.
On écrit par exemple : J.-P. (Jean-Pierre), M.-L. (Marie-Louise), P.-A. (Pierre-Alain), etc.
Ou : J.-Ch. (Jean-Charles), J.-Ph. (Jean-Philippe), M.-Chr. (Marie-Christine), P.-Fr. (Pierre-François), etc.
Et bien sûr, le fameux : J.-C. (Jésus-Christ).
- Les prénoms composés étrangers non francisés s’écrivant sans trait d’union, leur abréviation ne comporte pas ce signe typographique.
Et l'on écrit par exemple : John Fitzgerald Kennedy, D. H. Lawrence (David Hebert), C. P. E. Bach (Carl Philipp Emanuel), etc.
- Par ailleurs, selon un usage nord-américain, un prénom peut être suivi de l’initiale d’un prénom juxtaposé : ces deux prénoms ne formant pas un prénom composé, ils ne sont pas liés par un trait d’union.
On écrit par exemple : Franklin D. Roosevelt, John F. Kennedy, George W. Bush, etc.
Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca