Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme religieux signifie : très sérieux, concentré, affecté, austère, très digne.
On dit par exemple : "Enfant très précoce, j'avais stupéfait le président de l'association philatélique venu chez mes parents leur expliquer qu'il ne pouvait accepter d'enfants de seulement 8 ans, lorsqu'il m'avait découvert à mon bureau, sérieux comme un pape, avec mes gants blancs, ma loupe et mes catalogues Thiaude et Yvert & Tellier".
Sources : wiktionary.org et www.languefrancaise.net
Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : s'énerver de façon inconsidérée face à une situation jugée problématique, critique.
Autrement dit : s'énerver exagérément pour peu de chose.
On dit par exemple : "Mon oncle en a fait six caisses parce que nos enfants ont cassé quelques branches de rosiers en jouant au football dans le jardin".
Ces deux locutions nominales féminines en forme d'idiotisme animalier relèvent du langage courant.
Et elles désignent, dans le domaine automobile : un type d'ouverture de portière de véhicule au design bionique, inspiré de la forme des ailes de mouetteou de papillon.
La Mercedes-Benz 300 SL "Papillon" de 1954, du designer allemand Friedrich Geiger, est l'une des voitures de série à porte papillon les plus anciennes et les plus célèbres. Et une "Bugatti Type 64 Concept" de 1939 (ultime création non achevée de Jean Bugatti au moment de sa disparition, inspirée de sa Bugatti Aérolithe de 1935) serait un des plus anciens modèles connus de voiture à porte papillon de l'histoire de l'automobile.
Les portières à ouverture en papillon s'ouvrent vers le haut à l'aide de vérins, en pivotant sur les charnières de la partie supérieure de la portière. Elles équipent quelques véhicules originaux et marginaux, dont des concept cars, voitures de compétition ou avions de tourisme.
Leur angle d'ouverture compris entre 70 et 90 degrés, libère une distance d'au moins 1,5 m entre le sol et la portière pour un accès suffisamment aisé dans l'habitacle, avec des inconvénients de risque de collision avec la tête en entrant ou sortant du véhicule, ou de difficulté de fermeture de porte une fois assis dans le véhicule.
La célèbre DMC-12 créée en 1981 par l'ingénieur états-unien John Z. DeLorean possédait de telles portes.
Les "Portes papillon" ou "Portes en ailes de mouette" sont une variante des "Portes à ouverture en élytre" ou "Portes en ciseaux".
Cette locution nominale féminine en forme d'idiotismechromatique désigne, dans le domaine des courses cyclistes : un drapeau surmonté d'une structure signalétique, indiquant, lors d'une course cycliste, le dernier kilomètre de course.
Lors des courses professionnelles, le kilométrage restant à parcourir est indiqué, entre autres aux 25, 20, 15, 10, 5, 4, 3, 2 et dernier kilomètres, par des banderoles où figurent les noms des principaux soutiens financiers ("sponsors").
La flamme rouge est soulignée d'un drapeau triangulaire rouge et elle est plus imposante que les autres banderoles.
Elle a fait son apparition sur le Tour de France en 1906.
Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : se démener, s'évertuer, faire beaucoup d'efforts pour arriver à ses fins, multiplier les démarches, se démener avec fougue, se donner un maximum de chance de réussite, afin d'obtenir une chose, un service, une faveur.
On dit par exemple : "J'ai fait des pieds et des mains pour que ma fille puisse s'inscrire dans ce lycée. Mais malheureusement sans succès".
Sources : wiktionary.org, www.expressio.fr et dictionnaire.notretemps.com
Cette locution verbale en forme d'idiotisme militaire relève du langage courant.
Très imagée, elle signifie, au sens figuré :
frôler la catastrophe, être tout près d'un drame ; sentir le danger, la mort passer très près ; réussir à se sauver in extremis d'un grand péril,
On dit par exemple : ""Cette fois j'ai senti passer le vent du boulet : le camion qui me précédait a perdu l'un des tuyaux qu'il transportait et celui-ci s'est encastré dans mon pare-brise côté passager !".
ou : échapper de justesse à un insuccès, un échec, une grave déconvenue.
On dit par exemple : "Le PSG a encore une fois senti passer le vent du boulet, en marquant à la dernière minute le seul et unique but de la rencontre".
Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org et www.larousse.fr
Cette locution verbale en forme d'idiotisme religieux relève du registre familier.
Elle fait en effet référence à la tradition catholique qui veut que l'on aille brûler un cierge en l’honneur de Dieu ou de la Vierge après que l'on ait échappé à un grand danger. Et elle est directement dérivée de l’expression "Devoir une belle chandelle à Dieu" ou "Devoir une belle chandelle à la Vierge", dans laquelle le substantif féminin "Chandelle" est à prendre au sens de "Cierge" (substantif masculin).
"Devoir une fière chandelle" signifie donc, au sens figuré : être reconnaissant envers une personne qui nous a aidé dans un moment difficile.
On dit par exemple : "Je te dois une fière chandelle pour avoir accepté de dire à ma femme que j'étais chez toi jusqu'à 4 heures pour une partie de cartes".
Sources : www.lalanguefrancaise.com et wiktionary.org
Cette locution adverbiale en forme d'idiotisme numérique relève du registre familier.
Mais contrairement à ce que l'on pense souvent, elle ne constitue nullement une apocope de "En cinq secONDES" !
Remontant au XIXe siècle, elle nous vient en effet du jeu de cartes de "L'écarté", au cours duquel elle signifie, au sens propre, par ellipse de "En cinq coups sec" : obtenir cinq points consécutifs face à son adversaire, sans en perdre un seul.
Par extension, elle signifie depuis lors : rapidement, sans traîner, avec célérité.
On dit par exemple : "On était tellement nombreux pour déménager mon studio qu'on a terminé en cinq sec !".
Sources : wiktionary.org et www.lalanguefrancaise.com
Cette locution nominale féminine en forme d'idiotismechromatique désigne : le dernier d'une course sportive et, de manière générale, de toute compétition ou classement.
Ce terme est notamment utilisé en football, un sport dans lequel on parle fréquemment de la "lanterne rouge d'un championnat".
Mais davantage encore en cyclisme, et particulièrement au sein du Tour de France.
Ce "trophée", aussi virtuel que symbolique, était jadis recherché car il permettait à son "vainqueur" d’obtenir de meilleures primes à l’occasion des critériums d’après-Tour. La tradition voulait également que le dernier fasse l'ultime étape avec une lanterne, et un tour d'honneur à l'arrivée. Celle-ci est cependant de plus en plus rare.
La dernière place d'un coureur cycliste peut être due aux mauvaises conditions physiques, au retard accumulé lors de certaines étapes mais également à cause de l'abandon, voire l'exclusion, de certains compétiteurs. Cette dernière place reste recherchée par certains pour l'intérêt médiatique qu'elle suscite.
L'ancien coureur cycliste belge Wim Vansevenant détient le record du nombre de places de "lanterne rouge" obtenues dans le Tour de France, en ayant terminé 3 fois (et de façon consécutive) à la dernière place en 2006, 2007 et de 2008. Il confirme l'attrait de la dernière place : "Quand tu es dernier, ça te fait beaucoup de publicité. Les gens qui regardent les classements dans les journaux regardent quoi ? Les premiers et le dernier. Du coup, on s'en souvient !".
Origine de l'expression
Cette expression fait référence au feu rouge porté par le dernier véhicule d'un convoi ferroviaire.
Et cette pratique est directement issue de la Chine antique (350 av. J.-C.), où elle désignait les derniers soldats entrant dans une ville assiégée.