"Feu" et "Un feu".

Ces deux mots homophonographes ne doivent surtout pas être confondus.

  • "Feu" est en effet un adjectif invariable :
    • désignant, dans le langage courant : une couleur rouge-orangé très vive.

La couleur "rouge feu"

    • et signifiant, dans le registre soutenu : décédé depuis peu, défunt.

On dit par exemple : "Feu mon mari avait acheté cette magnifique maison pour notre retraite".

Une tombe fleurie

  • Tandis que "Un feu" est un substantif polysémique masculin relevant du langage courant, désignant, selon le contexte :
    • la manifestation d'une combustion rapide et persistante accompagnée d'émission de lumière et d'énergie thermique.

On dit par exemple : "Nous avons aperçu une colonne de feu".

Une colonne de feu

    • un amas de matières en combustion ; l'embrasement d'une matière par les flammes.

On dit par exemple : "Viens donc te réchauffer près du feu".

Un feu de cheminée

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Pourquoi dire : "Un one man show", "Un one-man-show", "Un one woman show" ou "Un one-woman-show" ?

Affiche du spectacle de Julien courbet "One man show"

Et pas simplement, en français : "Un SEUL EN SCÈNE", "Un SEUL-EN-SCÈNE", "Un SEULE EN SCÈNE" ou "Un SEULE-EN-SCÈNE" !

Affiche du one-man-show de l'humoriste français Artus

Il s'agit en effet, d'un spectacle donné en solo, dans lequel une seule personne se produit sur scène.

L'humoriste français Sellig, sur la scène de l'Olympia, en 2018
L'humoriste français Sellig, sur la scène de l'Olympia, en 2018

Source : www.linternaute.fr

"C'est Mozart qu'on assassine" ou "C'est Mozart que l'on assassine".

J'aime beaucoup cette formule, devenue proverbiale, qui s'utilise pour dire qu'on ne laisse pas à une personne la chance d’atteindre son plein potentiel.

Cette formule nous vient du titre du roman français éponyme, écrit en 1966 par l'écrivain français Gilbert Cesbron.

Vendu à plus d'un million d'exemplaires, ce livre évoque un enfant de sept ans, bouleversé par le divorce de ses parents.

Couverture du roman "C'est Mozart qu'on assassine", de Gilbert Cesbron (1966)

Et son titre fait référence à une expression tirée du recueil d'essais autobiographiques "Terre des hommes", publié en 1939 par Antoine de Saint-Exupéry : "Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné".

Couverture du recueil d'essais autobiographiques "Terre des hommes", d'Antoine de Saint-Exupéry (1939)

Source : wikipedia.org

 

Source : wikipedia.org

"Guillaume Bats".

L'humoriste français Guillaume Bats

Il s'agit du nom de scène de l'humoriste français Guillaume Batreau, né le 14 avril 1987.

 

Atteint de la maladie des os de verre, il a fait la première partie de plusieurs humoristes de la scène française : Anthony Kavanagh, Jean-Marie Bigard, le Comte de Bouderbala, Vérino, Jarry ou Jérémy Ferrari.

 

L'humoriste français Guillaume Bats

Depuis 2018, il joue son seul en scène intitulé "Hors cadre" et produit par Jérémy Ferrari et Éric Antoine.

Source : wikipedia.org

"Le Théâtre-Français", "Le Français" ou "La maison de Molière".

La façade de la Comédie Française, à Paris (75)

Ces trois appellations désignent : la Comédie Française, une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu, au coeur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris (75).

La Comédie Française, à Paris (75)

EPIC (Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial) depuis 1995, elle est le seul théâtre national en France disposant d'une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français.

L'institution est surnommée "La Maison de Molière", car celui-ci en est considéré comme le patron, bien que la troupe ait été créée 7 ans après sa mort.

L'ancien et le nouveau logotype de la Comédie Française, depuis 2015
L'ancien et le nouveau logotype de la Comédie Française, depuis 2015

Historique

La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes françaises parisiennes de l'époque, la troupe de l'hôtel Guénégaud (troupe de Molière, dirigée par La Grange) et celle de l'hôtel de Bourgogne.

Le 25 août, les comédiens s'étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre (Racine) et des Carrosses d'Orléans (La Chapelle). L'acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris (75), que les Comédiens-Français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle, notamment contre les Comédiens-Italiens.

Le 5 janvier 1681, les Comédiens-Français se lient entre eux par un acte d'association qui règle notamment le régime des pensions des comédiens retraités. Le répertoire se compose alors de l'ensemble des pièces de théâtre de Molière et de Jean Racine, ainsi que de quelques pièces de Pierre Corneille, Paul Scarron et Jean Rotrou. Les distributions sont arrêtées par l'auteur, s'il est vivant, ou par les premiers gentilshommes de la Chambre du roi.

Le 3 septembre 1793, pendant la Révolution, la Comédie-Française est fermée par ordre du Comité de salut public, et les comédiens sont emprisonnés. Une commission militaire y siège pour condamner une insurrection royaliste en 1795.

Le 31 mai 1799, le nouveau gouvernement met à disposition la salle du théâtre de la République (salle Richelieu) où jouait Talma, pour permettre aux comédiens de reconstituer la troupe qui n'en bougera désormais plus (sauf durant les périodes de restauration de la salle).

En 1812, l'empereur Napoléon Ier, en pleine campagne de Russie, décide de réorganiser la Comédie-Française en signant le 15 octobre, le décret dit "de Moscou", qui comporte 87 articles, et qui reste, à peu de chose près, le statut encore en vigueur aujourd'hui.

Différentes salles

La troupe de la Comédie-Française a occupé plusieurs salles depuis sa création :

  • le théâtre de Guénégaud (1680-1687), où la troupe a vu le jour en 1685. En juin 1687, les Comédiens-Français sont expulsés de l'hôtel de Guénégaud par ordre du Roi, au motif qu'ils risquaient de troubler le collège des Quatre-Nations qui allait ouvrir ses portes,
  • l'hôtel des Comédiens ordinaires du roi (1689-1770), construit par les Comédiens sur l'emplacement du Jeu de paume de l’Étoile, sis rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés (actuel no 14 de la rue de l'Ancienne-Comédie). Ils le quittent en 1770 à cause de son état trop vétuste,
  • la salle des Machines du palais des Tuileries (1770-1782),
  • le théâtre de l'Odéon (1782-1793). En 1782, les Comédiens-Français sont accueillis provisoirement au théâtre de l'Odéon (salle Luxembourg). La troupe s'étant dispersée lors de la Révolution, le théâtre devient propriété privée sous le nom de théâtre de la République. Ce précédent fera date puisque l'Odéon devient la seconde salle du "Français" tout au long du XXe siècle, durant des périodes plus ou moins importantes.
  • la salle Richelieu (1799 à nos jours), conçue par l'architecte Victor Louis en bordure du jardin du Palais-Royal. Le 8 mars 1900 la salle et la scène sont ravagées par un incendie.

La salle Richelieu de la Comédie Française

La troupe se produit dans les salles de l'Opéra et de l'Odéon en attendant la reconstruction. Menée en un temps record, elle est achevée pour l'Exposition universelle de 1900.

  • après la Seconde Guerre mondiale, la troupe fait plusieurs tournées internationales et joue, chaque année pendant une semaine entre 1950 et 1967, au théâtre royal du Parc, la plus ancienne scène de Bruxelles (Belgique) après La Monnaie,

 

  • en 1993, le théâtre du Vieux-Colombier (fondé par Jacques Copeau) est rénové et alloué par le ministère de la Culture au "Français" à titre de seconde salle (ce dernier ayant définitivement perdu l'Odéon en 1988),
  • en novembre 1996 a lieu l'ouverture, dans la galerie du Carrousel du Louvre, du Studio-Théâtre, d'une capacité de 136 places, en référence au théâtre d'art de Moscou de Constantin Stanislavski,
  • en 2012, un théâtre de bois éphémère d'une capacité de 746 places, baptisé "Théâtre éphémère" est édifié dans la galerie d'Orléans du Palais-Royal en raison d'importants travaux de mise en conformité et d'accessibilité de la salle Richelieu,
  • au début de la saison 2020-2021, la salle fait à nouveau l'objet de travaux, pendant lesquels la troupe se produit au théâtre Marigny.

Troupe du Français

Au 1er janvier 2020, la troupe était composée de 79 comédiens, dont : 37 sociétaires, 19 pensionnaires, 22 sociétaires honoraires et 1 artiste auxiliaire.

Équipes techniques

Une équipe de vingt personnes assure la réalisation des décors, conçus au fil du temps par des artistes renommés comme Marie Laurencin, Valentine Hugo, Christian Bérard, Jean Carzou, Cassandre, Raoul Dufy, Pierre Clayette, Richard Peduzzi ou le metteur en scène et plasticien Bob Wilson.

Bibliothèque-musée

La Comédie-Française dispose d'un fonds de livres, documents, manuscrits, tableaux, sculptures, dessins et objets d'art. Cet ensemble, fort important (dont 360 tableaux et 270 sculptures), est conservé par la bibliothèque-musée de la Comédie-Française, dont les bureaux sont situés dans l'enceinte du Palais-Royal, galerie du Beaujolais. Cet établissement, ouvert aux chercheurs, ne se visite pas, mais des œuvres sont, le cas échéant, prêtées lors d'expositions.

Si beaucoup de ces oeuvres sont des oeuvres de commande créées spécialement pour jouer les spectacles ou pour orner les salles de théâtre, la Comédie possède aussi de nombreuses peintures ou sculptures qui ont été données à la troupe par des admirateurs. L’ensemble de ces pièces permet de retracer l’histoire de cette institution et de suivre l’évolution du statut du comédien depuis le XVIIe siècle.

La Comédie-Française dispose en 2020 d'un répertoire de près de 3 500 pièces.

Source ; wikipedia.org

"De cape et d'épée".

Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme textile relève du langage courant.

Et elle désigne un genre littéraire et un genre cinématographique, tous deux dérivés des oeuvres littéraires du XIXe siècle, elles-mêmes inspirées des bretteurs du XVIIe siècle :

  • le roman de cape et d'épée est une forme de roman dit populaire. Cette forme se retrouve dans le cinéma et le jeu de rôle.C’est un roman historique, dont l'histoire se déroule pour l’essentiel entre les XVe et XVIIIe siècles, qui privilégie les péripéties, les rebondissements et le suspense, et qui accorde une place importante aux duels et à l’escrime. Les premiers romans de cape et d’épée ont été publiés sous forme de feuilletons dans la presse populaire au XIXe siècle.
  • il s’agissait à l'origine de la comédie de cape et d'épée, un genre dramatique représenté par des auteurs comme Scarron et Thomas Corneille, et fidèlement adapté de la Comedia de capa y espada espagnole, une sorte de drame domestique fortement intriguée et remplie d’imbroglios très compliqués et féconds en événements tragiques.

Les personnages portaient une cape et une épée, symboles de la fonction ou de l'état d'une personne, qui marquaient sa position et son rang.

On appela, ensuite, par abus de langage, "drames de cape et d’épée" des pièces à effets violents, à incidents tumultueux et où de grands coups d’épée tranchaient les situations et l’on appliqua le même nom aux romans d’aventures mettant en oeuvre des procédés analogues.

Le nom générique "De cape et d'épée" est dû au romancier français Ponson du Terrail mais aussi au roman d’Amédée Achard, "La Cape et l'Épée", en 1875.

  • le film de cape et d'épée est un genre cinématographique ayant pour contexte les époques allant du Moyen Âge à la veille de la Révolution française, en passant par la Renaissance, les guerres de religion, les siècles de Louis XIII et de Louis XIV.

Ce sous-genre du film historique a très tôt fait l’objet de différentes adaptations, inspirées par des oeuvres littéraires du XIXe siècle d'Edmond Rostand, de Paul Féval et surtout d'Alexandre Dumas.

L'oeuvre fondatrice du genre, en France, pourrait être "L'assassinat du duc de Guise", en 1908.

Et en 1921, Henri Diamant-Berger réalise la première grande adaptation des "Trois Mousquetaires", avant que tous les classiques ne soient adaptés : "Le Bossu", "Le Capitaine Fracasse", etc.

Si le genre est peut-être traité avec moins d'éclat qu'en Amérique, il est culturellement plus proche de la réalité : les Français introduisent la pointe de paillardise qui fait défaut aux États-uniens et surtout, les réalisateurs peuvent tourner en décors naturels, dans maints châteaux historiques ou demeures authentiques.

Ce genre connut en France ses plus grandes heures de gloire au cours des années 1950-1960. Deux oeuvres à la Libération, "Le Bossu" (1944) de Jean Delannoy et "Le Capitan" (1946) de Robert Vernay, amorcèrent en effet le genre.

    • Mais c'est surtout Gérard Philipe qui a ouvert la voie avec sa célèbre incarnation de "Fanfan la Tulipe" en 1952 de Christian-Jaque en 1952.
    • Georges Marchal prit ensuite le relais avec "Les Trois Mousquetaires" d'André Hunebelle (1953), "Le Vicomte de Bragelonne" de Fernando Cerchio (1954), "Les Aventures de Gil Blas de Santillane" de René Jolivet et Ricardo Munoz Suay (1956).
    • Avant de céder la place, dès 1957, à Jean Marais qui fut le héros de "La Tour, prends garde !" de Georges Lampin (1957) et enchaîna avec "Le Bossu" et "Le Capitan" en 1960, "Le Capitaine Fracasse" et "Le miracle des loups" en 1961 et "Le masque de fer "en 1962.

Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

    • C'est enfin Gérard Barray qui, apparaissant dans un second rôle auprès de Jean Marais dans "Le Capitaine Fracasse", prit la relève, principalement dans des réalisations de Bernard Borderie : "Les Trois Mousquetaires" (1961), "Le Chevalier de Pardaillan" (1962), "Hardi ! Pardaillan" (1964) et "Scaramouche" d'Antonio Isasi-Isasmendi (1963).

Le réalisateur français André Hunebelle est assurément l'un des maîtres du genre et Claude Carliez le maître d'armes de la plupart des films du genre.

Dans le genre, on trouve également des déclinaisons humoristiques comme "Cadet Rousselle" d'André Hunebelle (1954) ou historiques comme "Cartouche" de Philippe de Broca et "Mandrin, bandit gentilhomme" de Jean-Paul Le Chanois (1962). Sans oublier la saga sentimentale d'"Angélique, Marquise des anges" de Bernard Borderie (5 films entre 1964 et 1968).

Plus récemment, c'est en France que le genre trouva un nouveau souffle grâce aux deux adaptations réalisées avec succès par Jean-Paul Rappeneau (qu'il avait déjà brillamment abordé en 1971 avec "Les Mariés de l'an II") : "Cyrano de Bergerac" avec Gérard Depardieu (1990) et "Le hussard sur le toit" avec Olivier Martinez (1995). Philippe de Broca tourna une nouvelle version du "Bossu" avec Daniel Auteuil et Fabrice Luchini (1997). Et une version féminine, "La Fille de d'Artagnan" avec Sophie Marceau, réalisée par Bertrand Tavernier en 1994, renforça ce nouvel élan, que confirma la version plus moderne de "Fanfan la Tulipe", réalisée par Gérard Krawczyk (2003).

En revanche, quelques tentatives comiques s'apparentant vaguement au genre n'attirèrent pas beaucoup de public et semblèrent même signifier un coup d'arrêt au retour du film de cape et d'épée inauguré dans les années 1990 : "Le Libertin" de Gabriel Aghion (2000), le lamentable "Blanche" de Bernie Bonvoisin (2002) ou "Les aventures de Philibert, capitaine puceau" de Sylvain Fusée (2011).

De nombreux feuilletons télévisés ont également abordé le genre : "Thierry la Fronde" (1963), "Le chevalier Tempête" (1967), "Lagardère" (1967), "Thibaud ou les croisades" (1968), "D'Artagnan" (1969), "Quentin Durward" (1971), "La dame de Monsoreau" (1971), "Mandrin" (1972), "La Révolte des haïdouks" (1972), "La Juive du château Trompette" (1974), "D'Artagnan amoureux" (1977), "Gaston Phébus" (1978) ou "Le Chevalier de Pardaillan" (1988).

Aux États-Unis

Dans le cinéma anglo-saxon, on trouve trois grands cycles de films de cape et d'épée :

    • la période 1920-1929 de Douglas Fairbanks : "Le signe de Zorro", "Les Trois Mousquetaires", "Robin des Bois", etc.
    • la période 1935-1941 d'Errol Flynn : "Capitaine Blood", "Les aventures de Robin des Bois", etc.
    • les années 1950 avec "Ivanhoé", "Le vagabond des mers", etc.

Dans le registre cocasse, il faut citer "L'étroit mousquetaire" du français Max Linder (1922). Ainsi que les deux films de George Sidney : "Les Trois Mousquetaires" (1948) et "Scaramouche" (1952).

Dans les années 1970, Richard Lester marqua un retour fougueux au genre avec "Les Trois Mousquetaires" (1973), "On l'appelait Milady" (1974) et "Le Retour des Mousquetaires" (1988);

Et l'une des dernières réalisations anglo-saxonnes du genre est "L’homme au masque de fer" de Randall Wallace (1998).

Sources : wikipedia.org et wiktionary.org

"Le miracle des loups".

L'actrice italienne Rosanna Schiaffino, dans le film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

Cette locution verbale est à l'origine le titre d'un roman historique français de Henry Dupuy-Mazuel paru en 1924 et adapté au cinéma en 1924 par Raymond Bernard et en 1961 par André Hunebelle, avec l'acteur Jean Marais dans le rôle principal.

"Le miracle des loups", roman historique français de Henry Dupuy-Mazuel paru en 1924

Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

Elle est devenue une expression en forme d'idiotisme animalier après que le journaliste sportif français Didier Roustan ait commencé à l'utiliser, au début des années 2020, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "l'Équipe du soir", diffusée quotidiennement sur la chaîne de télévision française "l'Équipe du soir".

Le journaliste sportif français Didier Roustan

Et que ses différents collègues reprennent après lui la formule.

Elle désigne ainsi désormais, au sens figuré, dans le domaine sportif et en particulier en football : un miracle, un fait exceptionnel.

On dit par exemple : "Sauf miracle des loups, le PSG ne passera pas en quarts de finale".

"Ottoman" et "Un Ottoman".

"Ottoman" est un mot qui nous vient de l’arabe "utmani" dérivé de "utman" ("Ostman" ou "Otman"), du nom du fondateur de la dynastie ottomane, sultan de 1299 à 1326.

  • "Ottoman" est un adjectif signifiant, selon le contexte :
    • relatif à Osman Ier,
    • relatif à l'empire turc jusqu'en 1918,
    • en linguistique : relatif au turc parlé en Turquie, anciennement langue officielle de l'Empire ottoman,
    • ou : relatif à la production artistique propre à la dynastie ottomane.
  • et "L'ottoman" est un substantif désignant, selon le contexte :
    • la langue parlée au Kurdistan, anciennement langue officielle de l’Empire ottoman,
    • ou : une étoffe de soie à trame de coton, et à grosse côtes, utilisée en confection,

Sources : www.lalanguefrancaise.com et XXX

On n'écrit pas : "Un lègue" ni "Un leg" !

Un legs

Mais ! "Un legs" !

Avec un "s" muet au singulier.

Ce substantif masculin invariable relève du domaine juridique.

Et il désigne, selon le contexte :

  • en droit civil : un don par testament, c'est à dire une disposition à titre gratuit effectuée par un testateur de ses biens, en tout ou partie, au profit d'une ou plusieurs personnes physiques ou morales.

Le legs peut être particulier, universel, ou à titre universel.

  • par métonymie : le ou les biens ainsi laissés,

On dit par exemple : "Mon cousin est le bénéficiaire d'un legs très important de la part de mon oncle".

  • et au sens figuré, dans le registre soutenu : ce qu'une génération transmet aux générations suivantes ; l'héritage.

On dit par exemple : "Le legs de notre génération en matière d'environnement est proprement terrifiant".

Sources : Le Robert, www.larouse.fr et www.cnrtl.fr

"L'Arioste".

Le poète italien Ludovico Ariosto dit L'Arioste (8 septembre 1474 - 6 juillet 1533)

Il s'agit du surnom francisé de Ludovico Ariosto, un poète italien de la Renaissance, né le 8 septembre 1474 et mort le 6 juillet 1533.

Il est l'auteur du poème "Roland furieux (1516), la suite du long poème inachevé de Boïardo Matteo Maria, "Roland amoureux (1483), complété par Nicolo degli Agostini et Lodovico Domenichi, puis refondu par Francesco Berni (1541), dans lequel apparaîssent les personnages de Sacripante, roi de Circassie, d'où provient le mot français "sacripant".

Et celui de "Rodomont", roi d'Alger, d'où nous viennent les mots "rodomontade" et "rodomont" (adjectif et substantif).

Source : wikipedia.org