Ainsi que j'ai malheureusement pu le lire ces derniers mois dans différents magazines féminins.
Et pas simplement, en français : "Un MAILLOT DE BAIN" !
Richesse et défense de la langue française
Ce mot-clé donne accès à l’ensemble de mes articles consacrés à ou évoquant la mode et le textile.
Ainsi que j'ai malheureusement pu le lire ces derniers mois dans différents magazines féminins.
Et pas simplement, en français : "Un MAILLOT DE BAIN" !
Ces différentes locutions verbales en forme d'idiotismes textiles et vestimentaires relèvent du registre familier.
Et elles signifient respectivement, au sens figuré :
J'aime beaucoup cette locution adjectivale en forme d'idiotisme textile et vestimentaire, qui fait référence au "Collet-monté", un col montant soutenu par de la carte ou du fil de fer.
Très à la mode à la Renaissance, cet accessoire avait été imposé aux nobles par la reine Catherine de Médicis.
Le port de cette haute collerette en tissu, rigidifiée par un mélange de carton, de fils de fer et d’amidon, ne laissait guère de liberté de mouvement à celui qui la portait, donnant une impression de raideur
Relevant du registre soutenu, elle signifie :
On dit par exemple : "Je ne pense pas être collet-monté, mais je suis choqué par la façon dont commencent à s'exprimer de plus en plus de journalistes".
On dit par exemple : "Élisabeth Borne est très collet-monté".
On dit par exemple : "Au début du XXe siècle, les aristocrates britanniques étaient encore très collet-monté".
Sources : wiktionary.org et www.cnews.fr
Et pas simplement, en français :
Et cela, qu'il s'agisse de disques compacts.
Ou de disques numériques polyvalents ("DVD").
À distinguer, bien évidemment du "jean effet seconde peau ou "skinny jean" !
Et pas simplement, en français : "Un jean EFFET SECONDE PEAU" !
À distinguer, bien évidemment du "jean moulant" ou "jean slim" !
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme textile relève du langage courant.
Et elle désigne un genre littéraire et un genre cinématographique, tous deux dérivés des oeuvres littéraires du XIXe siècle, elles-mêmes inspirées des bretteurs du XVIIe siècle :
Les personnages portaient une cape et une épée, symboles de la fonction ou de l'état d'une personne, qui marquaient sa position et son rang.
On appela, ensuite, par abus de langage, "drames de cape et d’épée" des pièces à effets violents, à incidents tumultueux et où de grands coups d’épée tranchaient les situations et l’on appliqua le même nom aux romans d’aventures mettant en oeuvre des procédés analogues.
Le nom générique "De cape et d'épée" est dû au romancier français Ponson du Terrail mais aussi au roman d’Amédée Achard, "La Cape et l'Épée", en 1875.
Ce sous-genre du film historique a très tôt fait l’objet de différentes adaptations, inspirées par des oeuvres littéraires du XIXe siècle d'Edmond Rostand, de Paul Féval et surtout d'Alexandre Dumas.
L'oeuvre fondatrice du genre, en France, pourrait être "L'assassinat du duc de Guise", en 1908.
Et en 1921, Henri Diamant-Berger réalise la première grande adaptation des "Trois Mousquetaires", avant que tous les classiques ne soient adaptés : "Le Bossu", "Le Capitaine Fracasse", etc.
Si le genre est peut-être traité avec moins d'éclat qu'en Amérique, il est culturellement plus proche de la réalité : les Français introduisent la pointe de paillardise qui fait défaut aux États-uniens et surtout, les réalisateurs peuvent tourner en décors naturels, dans maints châteaux historiques ou demeures authentiques.
Ce genre connut en France ses plus grandes heures de gloire au cours des années 1950-1960. Deux oeuvres à la Libération, "Le Bossu" (1944) de Jean Delannoy et "Le Capitan" (1946) de Robert Vernay, amorcèrent en effet le genre.
Le réalisateur français André Hunebelle est assurément l'un des maîtres du genre et Claude Carliez le maître d'armes de la plupart des films du genre.
Dans le genre, on trouve également des déclinaisons humoristiques comme "Cadet Rousselle" d'André Hunebelle (1954) ou historiques comme "Cartouche" de Philippe de Broca et "Mandrin, bandit gentilhomme" de Jean-Paul Le Chanois (1962). Sans oublier la saga sentimentale d'"Angélique, Marquise des anges" de Bernard Borderie (5 films entre 1964 et 1968).
Plus récemment, c'est en France que le genre trouva un nouveau souffle grâce aux deux adaptations réalisées avec succès par Jean-Paul Rappeneau (qu'il avait déjà brillamment abordé en 1971 avec "Les Mariés de l'an II") : "Cyrano de Bergerac" avec Gérard Depardieu (1990) et "Le hussard sur le toit" avec Olivier Martinez (1995). Philippe de Broca tourna une nouvelle version du "Bossu" avec Daniel Auteuil et Fabrice Luchini (1997). Et une version féminine, "La Fille de d'Artagnan" avec Sophie Marceau, réalisée par Bertrand Tavernier en 1994, renforça ce nouvel élan, que confirma la version plus moderne de "Fanfan la Tulipe", réalisée par Gérard Krawczyk (2003).
En revanche, quelques tentatives comiques s'apparentant vaguement au genre n'attirèrent pas beaucoup de public et semblèrent même signifier un coup d'arrêt au retour du film de cape et d'épée inauguré dans les années 1990 : "Le Libertin" de Gabriel Aghion (2000), le lamentable "Blanche" de Bernie Bonvoisin (2002) ou "Les aventures de Philibert, capitaine puceau" de Sylvain Fusée (2011).
De nombreux feuilletons télévisés ont également abordé le genre : "Thierry la Fronde" (1963), "Le chevalier Tempête" (1967), "Lagardère" (1967), "Thibaud ou les croisades" (1968), "D'Artagnan" (1969), "Quentin Durward" (1971), "La dame de Monsoreau" (1971), "Mandrin" (1972), "La Révolte des haïdouks" (1972), "La Juive du château Trompette" (1974), "D'Artagnan amoureux" (1977), "Gaston Phébus" (1978) ou "Le Chevalier de Pardaillan" (1988).
Dans le cinéma anglo-saxon, on trouve trois grands cycles de films de cape et d'épée :
Dans le registre cocasse, il faut citer "L'étroit mousquetaire" du français Max Linder (1922). Ainsi que les deux films de George Sidney : "Les Trois Mousquetaires" (1948) et "Scaramouche" (1952).
Dans les années 1970, Richard Lester marqua un retour fougueux au genre avec "Les Trois Mousquetaires" (1973), "On l'appelait Milady" (1974) et "Le Retour des Mousquetaires" (1988);
Et l'une des dernières réalisations anglo-saxonnes du genre est "L’homme au masque de fer" de Randall Wallace (1998).
Sources : wikipedia.org et wiktionary.org
Mais : "Vous TABLIEZ sur" !
Il s'agit de la deuxième personne du pluriel du verbe "tabler" à l'indicatif imparfait.
Et non du substantif masculin "Un tablier", désignant le plus souvent un équipement de travail couvrant l'avant du corps.
Il peut être porté pour protéger les vêtements et son porteur de possibles éclaboussures, déchirures et coupures ou pour des raisons d'hygiène. Comme par exemple dans le domaine du jardinage, de la poissonnerie ou de la cuisine.
Source : wikipedia.org
Et pas par exemple, en français : "Un coordonné" !
Ce susbtantif masculin anglais désigne en effet : un ensemble féminin coordonné en tricot, constitué d'un cardigan et d'un pull-over assortis, à la mode dans les années 1950-1980.
Sources : wiktionary.org et www.lalanguefrancaise.com
Cette locution adverbiale en forme d'idiotisme vestimentaire fait référence au substantif mascuin "Un pourpoint", désignant un ancien vêtement d'homme couvrant le torse.
Et elle signifie :
On dit par exemple : "Il a répondu d'une façon maladroite, mais on lui a posé la question à brûle-pourpoint, au sortir du débat".
Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org
J'adore cette locution verbale qui relève du registre familier.
Et qui signifie : être très mal habillé, habillé bizarrement ou de manière négligée.
On dit par exemple : "Mais enfin, tu ne vas pas aller au lycée comme ça : tu es fagotée comme l'as de pique !".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être mal habillé" en français.
Sources : dictionnaire.notretemps.com et wiktionary.org
"Être mal fringué" et "Être habillé à la va comme je te pousse" relèvent registre populaire.
Tandis que "Être mal sapé" appartient au registre argotique.
Et "Être attifé", "Être fagoté comme l'as de pique" ou "Être mal fagotté" au registre familier.
"Être bizarrement arrangé", "Être habillé sans goût" et "Être mal vêtu" relèvent du langage courant.
Tout comme, par plaisanterie, "Être habillé comme un touriste allemand".
Et "Être accoutré" ou "Être affublé" appartiennent au registre soutenu.
Cette locution verbale relève du langage courant.
Et elle désigne, par plaisanterie : une personne habillée d'une façon quelque peu ridicule, avec une rare inélégance.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Être mal habillé" en français.