Foire Aux Questions

  • Qui êtes-vous ?

Un drôle de zèbre, dit-on ! Vous pourrez en juger par vous-même à la lecture de mon Qui-suis-je ?

  • Comment financez-vous ce site ?

Ce site gratuit est la création toute personnelle d'un simple particulier et a été jusqu’ici intégralement auto-financé depuis 2015.

Compte tenu des dimensions assez colossales du projet, du volume d'informations accumulé et du caractère éminemment chronophage de l'enrichissement et de l'animation d'un tel site, il va de soi que son développement passe désormais par un soutien financier externe sous forme de financement participatif, que j'escompte initier en 2024.

  • Ce site utilise-t-il des cookies ? Et, qu'est-ce donc qu'un cookie ?

Un cookie est un fichier composé uniquement de texte (on parle d'ailleurs de "fichier texte") et non nominatif (un simple numéro qui vous est attribué, de manière anonyme).

Lorsque vous surfez sur un site Internet tel que le mien, ce fichier est déposé par votre navigateur sur le disque dur de votre ordinateur (car le serveur n'a pas accès directement à votre ordinateur).

Il me permet de vous reconnaître lorsque vous venez me visiter. Et il va donc pouvoir me servir à établir des statistiques sur l'utilisation qui est faite de mon site, grâce à l'analyse du trafic et du cheminement de mes visiteurs : quels sont leurs centres d’intérêt, quelles sont les pages qu'ils consultent, celles qu'ils prennent le temps de lire et celles qu'ils zappent en une demi-seconde, etc.

Je pourrai ainsi affiner progressivement le contenu de mon site en adaptant mes futures parutions aux besoins et envies de mes lecteurs. Et ce, tant au niveau de la forme (par exemple davantage de brèves) que du fond (sujets, style, etc.).

  • Que faites-vous de mes données personnelles (adresse mail) ?

Elles ont fait l'objet d'une déclaration à la CNIL (Commission nationale Informatique et Libertés) et ne sont pas revendues.

Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique à des fins statistiques et je suis l'unique destinataire des données.

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d’un droit d'accès et de de rectification aux informations qui vous concernent.

Vous pouvez accéder auxdites informations en m'écrivant.
Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.

Pour en savoir plus, consultez vos droits sur le site de la CNIL (www.cnil.fr/comprendre-mes-droits)

  • Quel est votre rythme de parution moyen ?

Il n'est pas forcément d'une rigueur métronomique, mais, dans le principe, j'essaie de publier le plus régulièrement possible et d'écrire des articles relevant de l'ensemble des différents chapitres et collections d'articles.

Idéalement, j'envisage de publier, en vitesse de croisière, plusieurs articles chaque jour, en plus des articles de réaction à l'actualité (rubrique "Entendu dans les médias").

  • Tenez-vous compte des avis ou des demandes de vos lecteurs concernant d'éventuels nouveaux thèmes ou sujets à aborder ?

Naturellement. Vos suggestions en la matière sont les bienvenues.

  • Pourquoi dois-je m'authentifier avant de publier un commentaire ?

Parce ce que je suis juridiquement responsable de l'ensemble du contenu de mon site.

Par ailleurs, cela me permet de vous informer que votre commentaire vient d'être publié, qu'un autre internaute ou moi-même y a apporté un complément ou que j'ai répondu à votre éventuelle question.

  • Pourquoi mes commentaires ne sont-ils pas publiés instantanément ?

Parce que, pour les mêmes raisons, je me dois de prendre connaissance de tout ce qui va figurer sur mon site.

Et qu'il peut m'arriver de devoir modérer les propos ou les échanges de certains internautes un peu trop virulents ou agressifs.

  • Pourquoi ne répondez-vous pas à tous les commentaires ?

Parce que je n'en ai malheureusement pas toujours le temps matériel. Merci de votre compréhension.

  • Pourquoi mettez-vous parfois du temps à répondre ?

Parce que je ne vis pas de ce site et que mon temps libre n'est pas extensible. Là encore, merci de votre patience.

  • Vous commettez régulièrement des fautes et pas que des coquilles, des bourdons ou des fautes de frappe, ce qui est vraiment très gênant pour un blogue consacré à la défense de la langue française...

C'est parfaitement exact et le reconnais bien volontiers.

Je tiens simplement à préciser pour ma décharge que :

    • d'une part je ne suis absolument pas un professionnel de la langue, mais un simple préretraité, animant un blogue amateur pour lequel je ne perçois absolument aucune rémunération,
    • et d'autre part, j'ai l'immense tort de ne pratiquement pas me relire et cela pour deux raisons :
      • d'abord parce que - je le confesse - je déteste cela,
      • et surtout parce que cela n'est malheureusement pas très efficace : sachant parfaitement ce que j'ai écrit, je me relis beaucoup trop rapidement, en survolant littéralement mes textes, et ne repère donc pas les fautes.

J'appelle d'ailleurs expressément mes lecteurs à se défouler en me signalant mes coquilles, erreurs, fautes ou omissions :

Rubriques du blogue J'aime les mots

Mes faibles moyens financiers ne me permettent malheureusement pas, en effet, de m'offrir les services d'un véritable relecteur-correcteur.

  • Vous n'appliquez pas la réforme de l’orthographe de 1990 !

En effet, j’utilise l’orthographe traditionnelle car je me refuse à appliquer une réforme que j’estime parfaitement crétine, nulle et non avenue, puisqu’elle ne fait que compliquer la situation, en rendant correctes deux orthographes possibles au lieu d’une seule !

  • Vous n'utilisez pas l'écriture inclusive.

Non car il s'agit d'une pure ineptie.

  • Vous écrivez "Auteure" ou "Premier Ministre" et non "Autrice" et "Première ministre".

Oui, car je me refuse à utiliser certains mots que je trouve trop laids et en particulier la récente locution nominale "Première ministre". Pourquoi pas "Première ministresse", tant que nous y sommes, puisque j’ai entendu sur une chaîne de télévision d’information en continu qu'Élisabeth Borne était "une grande commise de l’État" !

De la même façon je n'utilise pas certains mots qui me dérangent :

    • ainsi de l'absurde néologisme "non binaire" "iel(s)" en forme de mot-valise (Il-ELle), pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier ("iel") et du pluriel ("iels"), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre ("Les responsables de ce dossier ont pris des mesures qu'iels doivent aujourd'hui assumer"),
    • de l’adjectif ou du substantif "américain" lorsqu'il s'agit des "États-Unis d'Amérique" (je dis "états-unien"),
    • des substantifs "footballeur" ou "footballeuse" (je dis "joueur de football" ou "joueuse de football"), "match" (je dis " rencontre"), "rugbyman" ou "rugbymen" (je dis "joueur(s) de rugby") et "rugbywoman" ou "rugbywomen" (je dis "joueuse(s) de rugby"), ainsi que "tennisman" ou "tennismen" (je dis " joueur(s) de tennis) et "tenniswoman" ou "tenniswomen" (je dis " joueuse(s) de tennis).
    • des noms de métier récemment féminisés, tels que "autrice", "commise de cuisine", "cheffe", "commissaire-priseuse", "haute fonctionnaire"  ou "Première ministre" (je dis "auteur", "commis de cuisine", "chef", "commissaire-priseure", "haut fonctionnaire"  et "Premier ministre"),
    • ou des "Droits humains", que je continue pour ma part d'appeler "Droits de l'Homme".

Enfin, je dis par exemple :

    • ou "un blogue" et non "un blog".
  • Vous vous en prenez régulièrement aux animateurs et participants de certaines émissions qui semblent véritablement être vos têtes de turcs !

Absolument pas. Il s'agit simplement des rares émissions de télévision que je regarde - ou plutôt écoute - assez régulièrement  : "Affaire conclue" et "Quelle époque !" sur France 2, "28 minutes", "C dans l'air", "C à vous", "C médiatique" et "C politique" sur France 5, "Débat doc" sur Public Sénat, "Brunet, Broussouloux et compagnie", "Le club Le Chatelier", "En toute franchise", "24H", "20H Darius Rochebin" et "22H Darius Rochebin", sur LCI et "L'Équipe de Greg" ou "L'Équipe du soir" sur L'Équipe.

Mécaniquement, je trouve bien davantage à redire aux propos de personnes que j’entends très fréquemment qu'à ceux de personnes que je ne fais qu'apercevoir occasionnellement.

Ce n'est donc pas parce que je n'épingle jamais les différents membres de la horde de doctes chroniqueurs des émissions du populiste histrion de M. Bolloré, qu'ils parlent pour autant un français qui me convienne !

Mais parce que je ne regarde jamais les émissions de Cyril Hanouna ou de Michel Drucker - que je ne supporte pas - pas plus que les feuilletons français ou doublés, les émissions de jeux ou de téléréalité.

  • Pourquoi êtes vous si sévère et aussi critique ?

Je ne pense sincèrement pas l'être. Mes critiques et réflexions sont en effet adaptées à la nationalité, à la profession, à l'âge et au niveau d'études du locuteur, ainsi qu'au contexte.

Ainsi, je ne me permets bien évidemment jamais de critiquer le niveau de français d'un locuteur étranger.

Et je n'épingle absolument pas de la même façon les propos d'un jeune joueur de football au sortir d'une rencontre et ceux d'un ministre quinquagénaire, invité d'un organe d'information pour présenter l'une de ses mesures :

    • Le premier n'a en effet souvent pas fait d'études, est exalté ou abattu, fatigué et interrogé à brûle-pourpoint. Mais surtout : n'a pas pour mission première de bien s'exprimer mais de bien jouer.
    • Tandis que le second est un véritable professionnel du verbe, expérimenté, souvent bardé de diplômes, sachant parfaitement de quoi il parle, ayant eu le loisir de préparer son intervention dans les moindres détails, y compris avec l'aide de collaborateurs spécialisés ou de communiquants extérieurs, voire de jeter un oeil sur quelques notes amenées avec lui.

Je trouve ainsi parfaitement déplorable, intolérable et pitoyable qu'un député français (nommé par la suite secrétaire d'État...), auteur d'un rapport consacré aux conditions de travail des élus à l'Assemblée nationale, et invité à ce titre sur la radio publique France Inter, y dénonce les dimensions insuffisantes des locaux en parlant de "bureaux exsangues" !

J'ai par ailleurs l'honnêteté intellectuelle de modifier mes articles lorsque je constate une évolution favorable de la façon de s'exprimer d'une personne précédemment épinglée. Ainsi par exemple de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement.

Et surtout : je suis tout à fait prêt à faire l'éloge d'une personne dont je trouve qu'elle s'exprime très correctement, comme c'est le cas du jeune étudiant franco-russe Cyrille Amoursky.

  • Vous êtes trop critique à l'égard de la prononciation des personnes s'exprimant à la télévision : ce n'est que de l'oral !

Certes, mais il s'agit, pour l'essentiel, de professionnels de la langue : journalistes, chroniqueurs, commentateurs, élus, ministres, enseignants, avocats, etc.

Et surtout : il faut tenir compte de la valeur d'exemple et de l'effet didactique des propos tenus dans les émissions radio-télévisées. De la même façon que les gens partaient autrefois du principe que tout ce qui était écrit dans le journal était vrai, leurs descendants actuels pensent - assez légitimement je dois le dire - que les personnes qui s'expriment à la télévision ou à la radio parlent correctement et peuvent donc servir de référence. Ce qui est malheureusement très très loin d'être le cas.

Tout comme il est absolument impératif de ne surtout pas parler de façon grossière ou argotique devant des enfants si l'on ne veut pas qu'il nous imitent, il convient donc également de parler d'une façon correcte aux adultes.

En cessant de prononcer correctement les substantifs ("sam'di", "déj'ner", etc.), en n'étant plus capables de prononcer correctement les pronoms ("J'te", "J'vous", "T'es", "Ê" pour "Elle" ou "Elles", "I" pour "Il" ou "Ils") ou les adjectifs ("C'que", "C'qui"), en n'employant plus le "ne" ni le "n'" ("On veut plus que", "On était pas au courant"), quand ce ne sont pas les deux en même temps ("C'est pas" ou "Y a pas"), en n'effectuant plus la liaison après le "t" (sai-un bel arbre, sai-une bonne raison), en disant systématiquement "C'est des" ou "C'est les" au lieu de "Ce sont des" et "Ce sont les", tous ces professionnels de la langue ont largement contribué à la dégénérescence du niveau de langue moyen des français. Et concourent quotidiennement à son déclin.

  • Les registres ou niveaux de langue que vous indiquez ne correspondent pas toujours à ceux des dictionnaires.

C'est exact, car je ne suis pas toujours d'accord avec eux.

Je considère par exemple souvent comme argotiques des mots classés comme simplement familiers.

Et n'estime absolument pas vieillis ni désuets de nombreux mots ou formules étiquetés comme tels.

À l'inverse, je classe souvent dans le registre soutenu des mots ou formules qui ne le sont pas dans les dictionnaires, et ne l'étaient pas en effet il y a encore ne serait-ce que 30 ou 40 ans, mais le sont désormais à mes yeux, au regard de l'épouvantable dégradation du niveau de langue moyen.

  • Vous êtes trop élitiste : vous donnez trop d'importance au registre soutenu.

Absolument pas : il m'arrive régulièrement d'utiliser des mots ou formules relevant du registre familier ou du registre argotique voire du registre vulgaire.

Mais peu il est vrai du registre populaire.

  • Vous utilisez souvent des mots ou formules désuètes.

Je reconnais volontiers prôner l'usage de mots, formules ou idiotismes fréquemment qualifiés de vieillis ou désuets.

Et cela pour la bonne et simple raison que je récuse formellement cette classification.

Je ne supporte pas que l'on qualifie d'"expressions de nos grand-mères" ou de "formules employées au siècle dernier", tous ces idiotismes qui font la saveur et la richesse de notre belle langue.

  • La langue évolue et c'est normal : vous êtes passéiste et conservateur !

Tout à fait et je le revendique haut et fort.

Je suis rigoureusement contre l'intégration régulière au dictionnaire des nouveaux mots utilisés au quotidien par une majorité de français illettrés, abrutis de téléréalité et de réseaux sociaux.

Et cela pour la bonne et simple raison que l'explosion de ces derniers a accéléré la diffusion d'un jargon abscons majoritairement constitué de sigles, d'apocopes, de verlan, d'anglicismes et de mots arabes, romani ou africains.

Je suis parfaitement d'accord pour que la langue française évolue, mais pas pour qu'elle s'atrophie et dégénère.

  • Mais qu'est-ce-que vous souhaitez au juste, avec ce blogue. Quel est votre but ?

J'espère contribuer progressivement, à ma modeste mesure :

    • à contenir, remettre en question voire bannir l'utilisation abusive actuelle de l'anglais dans les publicités (noms de marques, sociétés, produits, slogans et formules), les enseignements et les différents milieux professionnels,
    • à favoriser l'emploi des innombrables adjectifs, mots, locutions et expressions idiomatiques (ou idiotismes) qui font le charme et la richesse de notre jolie langue,
    • et à rétablir une prononciation plus correcte.

Telle est ma croisade de Don Quichotte de la langue française !

 

Don Quichotte