J'adore cet adjectif, qui relève du registre soutenu.
Et qui signifie : affichant une satisfaction sottement prétentieuse pour ce qu'il croit être ou croit pouvoir faire, trop pénétré de ses mérites, ayant une trop bonne opinion de soi-même ; content de soi, fier, hautain, orgueilleux, fat (registre soutenu), outrecuidant (registre soutenu), excessivement prétentieux, suffisant (registre soutenu), vaniteux.
On dit par exemple : "Qui pourrait mieux illustrer l'adjectif infatué que le méprisant de la République Emmanuel Macron ?".
Parce qu’ils sont trop au lit pour être honnêtes !
Cliquer ici pour l'explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les locutions « trop au lit » (tro-po-li) et « trop polis ».
« Trop poli pour être honnête » est une formule faisant référence à une personne manifestant une politesse dont l’excès fait douter de la sincérité des sentiments.
Et pas simplement, en français : "Bon flic/mauvais flic" ou "Gentil flic/méchant flic" !
Cette technique est une tactique psychologique couramment utilisée dans la négociation et les interrogatoires.
Elle implique une équipe de deux négociateurs ou interrogateurs, ayant apparemment une attitude opposée à l'égard de l'interrogé. Selon les moments, le duo peut interroger la personne tour à tour ou simultanément.
Technique
Le "mauvais (ou méchant) flic" prend une attitude agressive et négative à l'égard de l'interrogé, lançant des accusations flagrantes, des commentaires désobligeants, des menaces, etc.
Le sentiment d'antipathie qu'il suscite prépare le terrain pour le "bon (ou gentil) flic", qui agit pour sa part avec bienveillance, semblant apporter un soutien et de la compréhension, voire de la compassion, et faisant ainsi naître un sentiment de sympathie à son égard.
La personne interrogée sent qu'elle peut coopérer avec le "bon (ou gentil) flic", soit parce qu'elle a confiance en lui, soit parce qu'elle a peur du "mauvais (ou méchant) flic". Auquel cas, elle peut rechercher la protection du "bon (ou gentil) flic" et fournir les informations que les enquêteurs recherchent.
Cette technique a cependant ses inconvénients puisqu'elle peut être facilement identifiée et que le "mauvais (ou méchant) flic" peut s'aliéner l'interrogé.
Une technique qui fonctionne
Une étude allemande, réalisée par Francesca D’Errico de l’université d’Uninettuno (Italie) et Cornelia Wrzus de l’université de Mayence (Allemagne), publiée dans Frontiers in Psychology, et repérée par le New York Magazine, en 2017, démontre qu’une personne soumise à des changements émotionnels répétés - c’est-à-dire passer d’un état positif (l'effet "good cop") à un état négatif (l'effet "bad cop") et inversement - est plus encline et plus prompte à se conformer à ce qu’on lui demande.
Une technique très présente dans le cinéma hollywoodien
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir (ou revoir : on ne saurait s'en lasser) cette extraordinaire scène de l'excellent film états-unien "L.A. confidential", réalisé en 1997 par Curtis Hanson.
Avec Russell Crowe dans le rôle du "mauvais (ou méchant) flic" (le "bad cop"), Guy Pearce, dans celui du "bon (ou gentil) flic" (le "good cop") et Ron Rifkin, dans celui du procureur général, se vantant d'avoir pratiquement inventé lui-même la technique du "Good cop/bad cop".
Comme souvent en matière sexuelle, la langue française ne manque pas de ressources, c'est le moins que l'on puisse dire !
Les substantifs féminins "Enculade" et "Enculette" et masculins "Empapaoutage", "Empapaoutement" et "Enculage" relèvent du registre vulgaire et du registre argotique.
De même que les locutions verbales "Bourrer le cul", "Défoncer la rondelle", "Défoncer le cul", "Enfiler par le cul", "Forer le cul", "Mettre dans le cul", "Percer la rondelle", "Prendre le petit", "Prendre le rond" ou "Prendre par le cul".
"Bougrerie" relève du registre désuet.
Tandis que "Mettre dans l'anus", "Pénétration anale", "Prendre par derrière" ou "Prendre par l'anus" appartiennent au langage courant.
Et "Coït anal", "La rocambole de Milan", Pédication", "Pratique que la morale réprouve", "Prendre à la Duc d'Aumale" ou "Prendre à la manière de Sodome", au registre soutenu.
Ce terme générique décrit un nez très large, bulbeux et sanguin.
Cette affection est causée par une infiltration granulomateuse secondaire à une rosacée évoluée.
Et elle est corrélée à une consommation excessive d'alcool.
Les amateurs de la célèbre série de bande dessinée humoristique "Les frustrés", publiée de 1973 à 1981 par la dessinatrice et scénariste française Claire Bretécher dans "Le Nouvel Observateur", se souviennent certainement avec délice et nostalgie de l'extraordinaire gag (le tout dernier de la série) mettant en scène un homme affecté d'un rhinophyma !
Une mère de famille veuve annonce à ses 3 enfants qu'elle va recevoir à dîner un médecin qui va peut-être pouvoir lui proposer un emploi intéressant, que cela est très important pour elle, mais qu'il a un très gros nez, très très laid.
Il conviendra donc absolument de ne pas se moquer de lui et de ne faire aucune remarque à ce sujet.
La mère s'angoisse à l'idée que ses enfants ne commettent quelque gaffe, mais les enfants évitent tout impair et la soirée se déroule à merveille.
La mère amène alors la cafetière, des tasses et un sucrier. Enfin détendue, elle s'empare de la pince à sucre et demande à son invité : "Combien de sucres dans votre nez ?"...
Cette charmante locution adjectivale relève du registre désuet.
Et elle signifie : de toute la France, de partout en France.
On dit par exemple : "Je ne veux pas être assailli de demandes de la part de toutes les célibataires de France et de Navarre".
Histoire
"De France et de Navarre" était un titre porté par plusieurs rois de France pour signifier qu'ils régnaient également sur le royaume de Navarre ou sur la Basse-Navarre.
Il fut notamment porté par Henri IV de France, déjà roi de Navarre (Basse-Navarre) au moment de son accession au trône de France en 1589.
Puis par ses successeurs jusqu'à la Révolution française de 1789 (Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI).
Bien que la Basse-Navarre fût alors annexée à la France, le titre de roi "de France et de Navarre" fut de nouveau porté sous la Restauration sans signification particulière.
Géographie
La Basse-Navarre est la partie septentrionale de la Navarre, dont la plus grande partie, notamment la ville principale, Pampelune, se trouve sur le versant Sud des Pyrénées, en Espagne.
La principale ville de Basse-Navarre est Saint-Jean-Pied-de-Port (64).
La Basse-Navarre a fait partie du royaume de Navarre jusqu'à sa conquête par les Aragonais en 1512. Mais les conquérants renoncent en 1515 à se maintenir au Nord du col de Roncevaux, de sorte que la Basse-Navarre revient aux mains de son souverain, Jean III, qui conserve le titre de roi de Navarre.
En 1589, son arrière-petit-fils, Henri III de Navarre, accède au trône de France sous le nom d'Henri IV. Le royaume de Navarre du nord des Pyrénées est dès lors associé au royaume de France, les rois de la dynastie des Bourbons se nommant "roi de France et de Navarre".
En tant qu'entité féodale, la Basse-Navarre cesse d'exister en 1789, lorsque, après avoir aboli les privilèges le 4 août, l'Assemblée constituante décide d'uniformiser l'administration territoriale du royaume avec le système des communes et des départements : la Basse-Navarre cesse d'être un "royaume" et devient une fraction du département des Basses-Pyrénées (64).
Telle est l'incroyable formule en forme de diktat que le comparateur d'assurances "Mon Gustave" vous intime de cocher pour bénéficier de ses propositions !
Et cela sans même vous offrir un petit tube de lubrifiant facilitant la pénétration anale.
Impossible de n'approuver que ses CGU (Conditions Générales d'Utilisation) : vous devez impérativement accepter tout à la fois lesdites CGU ET d'être importuné des semaines durant par les hordes d'esclaves prospecteurs téléphoniques de ses "partenaires", c'est à dire de tous les assureurs de France et de Navarre !