"Le ventre mou du championnat" ou "Le ventre mou du classement".

Cette curieuse locution nominale en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.

Elle constitue un calque de la formule anglais "Soft underbelly" ("Bas-ventre mou").

Et elle désigne : le groupe des équipes occupant le milieu du classement dans un championnat de football.

On dit par exemple : "Le Toulouse FC, le Montpellier HSC, le FC Nantes ou le RC Strasbourg sont actuellement des équipes du ventre mou du championnat".

Sources : wiktionary.org

"L'endométriose".

L'endométriose est une maladie féminine chronique liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle peut provoquer des douleurs souvent invalidantes, des problèmes d'infertilité et de nombreux autres symptômes.

On observe ce phénomène principalement dans la cavité péritonéale et au niveau des ovaires. Ce tissu ectopique peut également être retrouvé sur les organes digestifs, dont le rectum, sur la vessie, voire sur les reins, le diaphragme, le péritoine et exceptionnellement dans les poumons, les tissus mous, les os et le cerveau. Le tissu endométrial est hormono-sensible. Comme l'endomètre, il suit le cycle menstruel.

L'endométriose, décrite pour la première fois par Karel Rokitansky en 1860, est une maladie gynécologique globalement incomprise. Son mode de survenue et de développement a donné lieu à de nombreuses hypothèses ; son étiologie, son évolution, sa physiopathologie font encore l'objet d'investigations.

Épidémiologie

On estime que 179 millions de femmes sont concernées par l'endométriose. 10 à 20 % des femmes en âge de procréer souffrent d'endométriose. Toutes ne sont toutefois pas diagnostiquées, car beaucoup sont atteintes de formes peu étendues.

La prévalence de l'endométriose est plus importante chez les hommes transgenres que chez les femmes cisgenres.

L'endométriose est à l'origine de près de la moitié des règles douloureuses ("dysménorrhées"). En outre, 5 à 15 % des cas d'infertilité ou de sous-fertilité sont attribués à l'endométriose. L'endométriose entraînerait des difficultés de reproduction jusqu'à 50 % des cas.

La prévalence de l'endométriose augmente avec l'âge. Elle touche principalement les femmes autour de la trentaine, mais peut néanmoins se rencontrer dès l'adolescence. Elle est plus fréquente en cas de ménopause tardive ou chez les femmes ayant eu leurs premières règles tôt.

Sa fréquence semble augmenter dans les pays développés mais on ignore s'il s'agit d'une augmentation réelle ou d'un meilleur diagnostic. Bien que rarissimes, des cas d'endométriose ont également été rapportés chez des hommes.

Source : wikipedia.org

"Alvin" et "Alvine".

Ces deux adjectifs peu usités signifient : qui se rapporte au ventre ou qui en provient.

On parle par exemple de "Flux alvin" pour parler de la diarrhée.

Ou de "Déjection alvine" et d'"Évacuation alvine".

Source : www.cnrtl.fr

 

"Faire de vieux os" et "Ne pas faire de vieux os".

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes corporels relèvent du langage courant.

Et elles signifient respectivement, selon le contexte :

  • "Faire de vieux os" :
    • au sens propre : vivre longtemps,

On dit par exemple : "Mon voisin est parti pour faire de vieux os : il a déjà 93 ans et ses parents sont tous les deux décédés à plus de 100 ans !".

    • et au sens figuré : rester longtemps dans un lieu.

On dit par exemple : "Nous allons peut-être faire de vieux os dans cette ville, car nous nous y plaisons beaucoup".

  • et "Ne pas faire de vieux os" :
    • au sens propre : être proche de l’agonie.

On dit par exemple : "Malheureusement, je crains que mon grand-père ne fasse pas de vieux os".

    • au sens figuré : ne pas rester longtemps dans un lieu.

On dit par exemple : "On passait simplement vous dire bonjour, mais on ne va pas faire de vieux os car on nous attend pour aller au cinéma".

    • et par extension : ne pas tarder à aller se coucher.

On dit par exemple : "Je suis épuisé : je ne vais pas faire de vieux os !".

Source : wiktionary.org

"Cis", "Cisgenre", "Cissexuel" ou "Cissexuelle" et "La cisidentité" ou "La cissexualité".

Ces différents néologismes barbares désignent un type d'identité de genre où le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance, la personne étant alors dite "cisgenre" ou "cissexuelle" (abrégés en "cis").

Définitions

Les sociologues états-uniennes Kristen Schilt et Laurel Westbrook définissent l'adjectif "cisgenre" (en anglais "cisgender") comme un terme qualifiant "les individus dont le genre de naissance, le corps et l'identité personnelle coïncident", à l'opposé donc du terme "transgenre".

Dans le détail, d'après l'écrivaine et militante Julia Serano, "cissexuel" est un adjectif utilisé dans le contexte des questions de genre pour décrire " les personnes qui ne sont pas transsexuelles et qui ont toujours connu leurs sexes physique et mental alignés", alors que "cisgenre" est un terme désignant ceux qui ne se considèrent pas transgenres (une catégorie culturelle plus large que le terme "transsexuel", qui est plus médical).

Il existe un certain nombre de dérivés de ces termes, notamment : "homme cis" pour une personne de sexe masculin se considérant comme tel et "femme cis" pour une personne de sexe féminin se considérant comme telle.

Étymologie

Le mot "cisgenre" tire son origine du préfixe cis- dérivé du latin, qui signifie "du même côté" et est l'antonyme du préfixe trans- également dérivé du latin.

On retrouve par exemple ce sens dans les termes "Gaule cisalpine" et "Gaule transalpine".

Ou dans la distinction cis-trans en chimie. Le sociologue Alexandre Baril explique que dans "les dictionnaires de langue française, en sciences pures, l’adjectif cis est employé comme antonyme de trans, le premier référant à un élément qui est du même côté, le second, qui, dans ses origines latines, signifie "par-delà", référant à un élément appartenant aux deux côtés. Plus généralement, le préfixe trans, par opposition au préfixe cis, indique une transformation. Le préfixe cis est accolé aux termes de sexe et de genre pour désigner les personnes qui ne font pas de transition de sexe".

Dans le cas des genres, le préfixe cis- dénote pour quelqu'un l'alignement de son identité de genre avec le sexe qui lui a été assigné à la naissance.

Source : wikipedia.org

"Un bras de fer".

Un bras de fer

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.

Et elle désigne :

  • au sens propre : un jeu sportif entre deux personnes qui empoignent chacun le poignet de l’autre et forcent chacun vers la main non utilisée pour lui faire toucher la table.
  • et au sens figuré : un conflit entre deux parties.

On dit par exemple : "Le bras de fer entre les deux enseignes risque de durer".

Et en particulier :

    • en sport : un duel,

On dit par exemple : "Les deux clubs ont entamé un bras de fer pour le gain du championnat".

    • et en politique : une tactique d’intimidation visant à faire céder l’adversaire en lui laissant croire qu’il se heurte à une détermination infaillible.

On dit par exemple : "Le gouvernement a engager un bras de fer avec les syndicats".

Source : wiktionary.org

"Un homme trans" ou "Un homme transgenre".

Ces deux locutions masculines désignent : une personne dont l’identité de genre est masculine, alors que le genre qui lui a été assigné à la naissance sur la base de l'apparence de son sexe est féminin.

Certains hommes trans choisissent une opération chirurgicale de réattribution sexuelle, ou une transition hormonale, ou les deux, afin de modifier leur corps et être en adéquation avec leur identité de genre.

La dysphorie de genre pouvant parfois engendrer une intense et persistante souffrance, une transition médicalisée (mise en adéquation du corps avec l'identité de genre attendu) peut apaiser notablement l'individu.

Bien que parfois liées, la transidentité et l'orientation sexuelle sont deux concepts indépendants.

Le ratio des hommes transgenres dans la population générale n'est pas bien connu.

Source : wikipedia.org

"Dormir à poings fermés" et "Dormir sur ses deux oreilles".

Ces deux curieuses locutions verbales en forme d'idiotismes corporels ne manquent naturellement pas d'interloquer nos jeunes enfants ainsi que nos amis étrangers.

Relevant toutes deux du registre familier, elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Dormir à poings fermés": dormir très profondément,

On dit par exemple : "Désolé je devais dormir à poings fermés et je n'ai pas entendu le bébé pleurer, mais la nuit prochaine je me lèverai, c'est promis ma chérie !".

  • "Dormir sur ses deux oreilles" : dormir sereinement, d'un sommeil paisible et empli de quiétude,

On dit par exemple : "Mon mari m'avait dit que je pouvais dormir sur mes deux oreilles et qu'il se chargerait de tout ! Je me lève et je le retrouve endormi devant la télé, le linge toujours dans la machine à laver et la vaisselle dans l'évier".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Dormir" en français.

Source : www.pourquois.com

"Le ventre mou".

Cette curieuse locution nominale en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.

Elle constitue un calque de la formule anglais "Soft underbelly" ("Bas-ventre mou").

Il s’agit à l’origine d’une célèbre expression imputée à Winston Churchill, qui aurait qualifié l’Afrique du Nord de "soft underbelly of the Axis" ("ventre mou de l’Axe"), en août 1942, lors d’une rencontre avec Staline, alors qu’il défendait le projet d’un débarquement sur ses côtes (l'opération Torch). L’expression a surtout été répandue par la presse, reprise par Churchill lui-même et ensuite par les historiens, généralement sous la forme "ventre mou de l’Europe".
Son appropriation en français, sans citation explicite de Churchill, semble dater des années 1970, avec un glissement de sens assez rapide (marginalisation de la notion de point faible, au profit de celle de mollesse et de "centre mou", le ventre étant situé au centre du corps).

Et elle désigne donc, au sens figuré :

  • un point faible d’une entité comme un État ou une coalition, dans une perspective d’agression potentielle.

Ainsi lorsque Winston Churchill déclarait à Staline, en août 1942, que l’Afrique du Nord était le "ventre mou de l’Axe".

  • par glissement de sens, de façon péjorative : la partie d’un ensemble qui se caractérise par sa mollesse, son apathie, son suivisme (telle que le centre d’un parti politique, par exemple).

On parlait ainsi du "ventre mou du Parti socialiste".

  • et spécifiquement : le groupe des équipes qui occupent le milieu du classement dans un championnat de football.

On dit par exemple : "Le Toulouse FC, le Montpellier HSC, le FC Nantes ou le RC Strasbourg sont actuellement des équipes du ventre mou du championnat".

Source : wiktionary.org

"Le cul de bus".

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme corporel relève du langage familier.

Et elle désigne dans le jargon de la publicité :

  • un emplacement publicitaire situé, comme son nom l'indique, à l'arrière d'un bus.

Une affiche "cul de bus"

  • ainsi que le format publicitaire d'affichage extérieur correspondant.

Le format standard d'une affiche cul de bus est normalement de 99 X 83 cm, mais certains bus pour touristes proposent des formats plus importants.

Le terme de cul de bus est cependant également utilisé pour désigner des formats plus importants qui, en utilisant la vitrauphanie, permettent de recouvrir intégralement l'arrière d'un bus ou parfois d'un autocar.

Une vitrauphanie "cul de bus" intégral

Les cul de bus sont en moyenne 4,7 x plus regardés que leur part d'espace équivalente dans l'environnement. Et même 6,5 x plus pour les automobilistes.

Source : www.definitions-marketing.com

"Le transexualisme", "L'incongruence de genre" et "La dysphorie de genre".

Ces trois qualifications médicales ont été successivement utilisées par l'APA (American Psychiatric Association, c'est à dire Association américaine de psychiatrie) dans son manuel, pour décrire la détresse d'une personne transgenre face à un sentiment d'inadéquation entre son genre assigné et son identité de genre.

Depuis 2013, l'APA insiste sur le fait que "la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative".

Ce trouble affecte de 0,005 à 0,014 % des personnes nées de sexe masculin, et de 0,002 à 0,003 % des personnes nées de sexe féminin.

Source :wikipedia.org

"L'aspiration" et "La spiration".

Ces deux substantifs féminins paronymes ne doivent absolument pas être confondus !

  • "L'aspiration" désigne en effet, selon le contexte, dans le langage courant :
    • l'action d'aspirer, d'attirer l'air dans ses poumons (également appelée "inspiration" ou "inhalation") ou le résultat de cette action ; le contraire étant l"expiration".

On dit par exemple : "Les poumons de mon père sont défaillants : son aspiration est insuffisante".

    • l'action d'aspirer des gaz, des liquides, des poussières, etc.

On dit par exemple : "L'aspiration de la hotte de ma cuisine est onsuffisante".

    • la force intérieure, la tendance profonde qui pousse une personne vers un idéal ou une meilleure situation ; ou ce désir, cet élan, ce mouvement, ce souhait lui-même.

On dit par exemple : "L'aspiration du peuple iranien à la liberté est immense".

  • tandis que "La spiration" est un terme théologique désignant : l'acte par lequel le Saint Esprit procède du Père et du Fils, dans la Trinité chrétienne.

La "spiration active" est l'action ou la notion, par laquelle le Pere & le Fils de toute éternité produisent le Saint Esprit. Alors que la "spiration passive" est la notion ou le caractère, par lequel le Saint Esprit est désigné comme procédant du Père et du Fils.

Sources : www.lalanguefrançaise.com, Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr