Qui suis-je ?

Mon nom est Hubert. Jean-Pierre Hubert.

Et je suis né dans le désert du Néguev, le 17 octobre 1961.

Arrivé en France en décembre 1964, j'ai été successivement écolier à Courbevoie (92), collégien à Conflans-Sainte-Honorine (78) et lycéen à Poissy (78), en région parisienne.

J'ai effectué des études supérieures d'histoire et de droit à l'université de Paris X-Nanterre (92) à compter de 1979.

J'y ai participé à la création d'un syndicat étudiant, La Lame de Fond (qui existe toujours, près de 40 ans après sa création, même s'il n'est plus qu'une simple association culturelle), ainsi qu'à la fondation de Juri-X, l'association des anciens étudiants en droit de Paris X.

J'ai créé à Paris (75) plusieurs TPE dans le domaine de l'édition de bande dessinée (où j'ai eu le bonheur de travailler avec des dessinateurs aussi prestigieux qu'Edgar P. Jacobs, Jean Giraud, Hermann, Jacques Martin, Hugo Pratt ou Jacques Tardi), puis des produits dérivés et des objets publicitaires et promotionnels.

HPI bipolaire avec TSA, je suis le père de deux charmantes jeunes filles nées en 1995 et 2005, je suis venu m'installer à Aix-en-Provence (13) en 1999.

Enfant précoce et curieux de tout, j'ai toujours été, et ce depuis mon plus jeune âge, un collectionneur invétéré.

Et tout y est passé ou presque : les figurines d'animaux ou de personnages de dessin animé, les porte-clés, les timbres-poste, les soldats STARLUX, les soldats démontables TIMPO TOYS ou les mini-soldats AIRFIX dès le milieu des années 1960 !

Les autocollants, les vignettes de joueurs de football PANINI (pas encore autocollantes !), les modèles réduits de trains JOUEF, de voitures de L'ÂGE D'OR ou de chars SOLIDO, dès le tout début des années 1970.

Mais également : les fossiles, les poissons d'eau douce, les sous-bocks de bière, les bagues de cigare, les boîtes et pochettes d'allumettes, les paquets de cigarettes, les cendriers, les capsules-couronnes de boisson, boîtes-boisson, les cartes postales, les billets de banque, les boules à neige, les affiches et reproductions d'affiches de films, les disques vinyles puis les disques compacts, les cassettes vidéo VHS puis les disques numériques polyvalents ("DVD"), les dictionnaires, les Que-Sais-Je, les romans policiers ou d'espionnage, les livres et revues de cinéma, les marque-pages, dédicaces, planches originales, figurines, sérigraphies, tirages de tête, tirages limités, port-folios, journaux et albums de bande dessinée franco-belge, et même ... les bouteilles d'alcool de tous pays, moi qui ne bois jamais !

Mais, après tout, : je ne collais pas mes timbres, n'ai toujours pas déballé de leurs films plastiques d'origine mes albums de bande dessinée des années 1990, en bon bibliomane que je suis, et ne me suis résolu à visionner mes premiers disques numériques polyvalents ("DVD") qu'après plus de 5 ans...

Et enfin - si, si !- les serpents (37, tout de même, au total, dont 2 pythons réticulés, ces charmants constricteurs géants susceptibles de dépasser les 9 mètres de long) !

Monstrueusement coûteuses et chronophages - à l'exception notable des blagues, informations ou anecdotes, dont je me délectais déjà - , ces différentes passions successives mais le plus souvent cumulées réclamaient également énormément de place !

Fort heureusement, une solution alternative gratuite s'est offerte depuis 2000 au graphomane invétéré que je suis, avec le développement du réseau internet...

Je me suis mis à y effectuer d'innombrables recherches à longueur de nuit et de journée, à raison de 30 à ... 100 heures par semaine, au bas mot ; souvent plus de 15 ou 20 heures d'affilée... (comment cela, docteur : c'est excessif ?).

Simple amateur de mots et en aucun cas professionnel de la langue, je me suis néanmoins attaché à collectionner et accumuler davantage encore... les mots, jeux de mots, locutions et expressions !

Et ce, tous registres de langue confondus : du registre scatologique ou du registre vulgaire au registre désuet, en passant par le registre argotique, le registre populaire, le registre familier, le langage courant, le langage enfantin ou le registre soutenu.

  • D'abord les sigles et les acronymes :
    • J'ai commencé par élaborer au cours des années 2000 un dictionnaire comportant pas moins de... 150 000 entrées et 67 colonnes (compléments d'information).

Et ce, sans même le publier, car, disposant encore de plus de 500 000 autres sigles sous format papier, je commençais à me lasser et trouvais mon travail encore bien trop incomplet...

Lors même que l'ouvrage rédigé en 1992 par le Conseil Économique et Social avec le concours du CNRS ne comportait, lui, que 93 000 entrées ; avec seulement un à trois compléments d'information, contre plus de 20, en moyenne, dans ma base de données personnelle !

  • Puis, toutes sortes de curiosités linguistiques, telles que :
    • les abréviations, les allographes, les aphérèses, les apocopes, les anagrammes, les géminations, les interjections, les mots-valises, les onomatopées, les périphrases, les rétroacronymes, les syncopes, les tics de langage, le langage enfantin ou les mots d'enfants.
    • Mais aussi les homonymes, homophones, homographes, homophonographes, paronymes et paronomases, permettant et facilitant la conception de calembours ou de contrepèteries.
    • Ainsi que les proverbes, aphorismes, maximes ou citations.
    • Je me suis également attaché à recenser les anglicismes, barbarismes, pléonasmes et autres solécismes.
    • Mais également les héritages langagiers :  de la bande dessinée, de la Bible, de la chanson, de la littérature, de la publicité, de la télévision, des mythologies grecque et romaine ou du cinéma.
    • Et, bien sûr, les différents vocabulaires et jargons : journalistique, administratif, aéronautique, culinaire, économique, éducatif, financier, immobilier, informatique, juridique, managérial, maritime, médical, mercatique, militaire, policier, politique, publicitaire, religieux, social, sportif, technique, technologique et j'en passe.
    • Mais surtout : les idiotismes !
    • Et enfin, les pseudonymes, surnoms, noms d'usage, noms de guerre, noms de plume ou noms de scène.
    • Ainsi que les toponymes ; noms de lieux, localités, régions ou pays.
    • Ou l'origine des noms de marques, d'enseignes et de sociétés.

Bref : tout ! Ou presque, car je ne pense pas avoir été exhaustif... cet ensemble pharaonique représentant près d'un million de petites fiches papier format 9 X 4,5 cm !

Plus de 50 années de collecte !

Amoureux de la langue française, de son immense richesse et de ses innombrables subtilités, c'est de fil en aiguille que j'ai ainsi glané et accumulé - tel un Facteur Cheval des mots - une invraisemblable masse d'acceptions, locutions, expressions, idiotismes ou curiosités langagières, souvent relativement méconnus.

Ce travail titanesque a commencé dès mes 6 ou 7 ans, puisque, par exemple, l'origine de mon article consacré à Ingres remonte à 1967 . Et celui consacré à "L'inventeur du stéthoscope", René Laennec, à 1968.

La matière des articles "Le sabot de Denver" et "Inique" et "L'iniquité" trouve sa source dans mes lectures de Lucky-Luke datant de 1968 !

L'origine de mon article consacré à l'expression "Des espèces sonnantes et trébuchantes" remonte à la même année.

Celui évoquant les verbes "Buer" et "Rebuer" ainsi que le mot "Buanderie", à 1969, lorsque mon père m'avait montr le plan de notre futur pavillon, sur lequel figurait le mot "Buanderie", que j'ignorais jusqu'alors.

Et celui consacré à l'expression "Une victoire à la Pyrrhus", à 1970.

Un coffre au trésor bien rempli

Faute d'avoir jamais publié non plus les (on ne rigole pas, s'il vous plaît !) ... 37 lexiques spécialisés progressivement mis en chantier et partiellement rédigés et informatisés, mais jamais achevés, c'est aussi dans cet incroyable trésor - mais aussi montagne de papier... - que je puise jour après jour, pour vous proposer les différents contenus de jaimelesmots.com, mon "Palais idéal" à moi.

Je forme le voeu que vous puissiez avoir autant de plaisir à lire J'aime les mots que j'en ai eu, moi, à élaborer, concevoir, rédiger et mettre progressivement en ligne ce blogue, qui, je l'espère, constituera d'ici quelques dizaines d'années mon grand oeuvre.

Jean-Pierre Hubert