au sens propre, dans le langage courant : un arbre dont on compte une quinzaine d'espèces d'arbres et arbustes caducs, réparties dans toutes les zones tempérées du globe.
Le marronnier d'Inde est très répandu dans les parcs publics et le long des avenues en Europe comme en Amérique du Nord.
et ausens figuré, dans le jargon journalistique et dans le registre familier : un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
Les sujets abordés dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres.
Parmi les marronniers les plus courants, on peut citer les articles concernant les soldes, le changement d'heure d'été ou d'hiver, le marché de l'immobilier, les départs en vacances, la rentrée scolaire, les fêtes de fin d'année, la météo ou encore les embouteillages.
On peut également citer les "serpents de mer", sujets non saisonniers mais néanmoins régulièrement traités, sur des thèmes sociétaux, historiques (au gré des innombrables commémorations possibles), scientifiques, etc.
Ainsi par exemple des thèmes de la franc-maçonnerie ou du marché de l'immobilier, souvent aux premières loges dans la presse hebdomadaire française.
Le châtaignier commun est renommé pour son fruit, la châtaigne.
Les châtaigniers sont des arbres à la croissance modérément rapide pour les espèces asiatiques, et très rapide pour les espèces américaines et le châtaignier commun. Le châtaignier du Japon peut mesurer jusqu'à 15 mètres de haut, le châtaignier chinois 20 mètres de haut, le châtaignier commun, qui est le plus courant en Europe 30 mètres de haut, et le châtaignier d'Amérique 45 mètres de haut.
Les châtaigniers fournissent les châtaignes qui sont réunis par deux ou trois dans une bogue, sorte de coque ronde hérissée d'épines.
Les châtaignes de plusieurs espèces sont consommées, en Europe, en Asie et Amérique du Nord.
Ces châtaignes peuvent être mangées crues, bouillies, grillées ou rôties, fraîches ou séchées. Une fois ramassées, le séchoir à châtaignes permet de les sécher pour les conserver avant consommation, soit directement, soit après transformation par exemple sous forme de farine (pain en période de disette, pulenda corse).
À l'heure actuelle, en France, ces fruits servent surtout à la fabrication de marrons glacés, de crème de marrons et de marrons au naturel pour accompagner la dinde de Noël.
Ces fruits font également partie du régime alimentaire d'oiseaux (geais, corbeaux, pigeons) et de mammifères (sangliers, cerfs, écureuils).
"Une baffe", "Une beigne", "Une mandale", "Une tarte", "Une tarte à cinq doigts" (idiotismes alimentaires et idiotisme numérique pour le second) et "Une torgnole" appartiennent au registre populaire.
"Une calotte", "Une giroflée", "Une giroflée à cinq feuilles" (idiotismes botaniques et idiotisme numérique pour le second), "Un taquet" ou "Une taloche" appartiennent au registre familier.
Ainsi que "Une mornifle" et "Une talmouse", qui relèvent désormais - hélas ! - du registre désuet.
Ces différents mots ou locutions nominales se révèlent cependant tous aussi injurieux et racistes les uns que les autres. Et appartenant tous de ce fait au registre argotique : "un asiate", "un bouffeur de riz", "un bridé", "une face de citron" ou "un jaune".
"Un niakoué" ou - par apocope - "un niak" désigne principalement un vietnamien et "un chinetoque" un chinois.
Mais les deux termes s'appliquent également, par extension, à l'ensemble des asiatiques.
Cette locution verbale en forme d'idiotisme numérique et d'idiotisme alimentaire relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : établir un compromis, choisir pour une position médiane, partager, répartir équitablement ; renoncer à une partie de ses prétentions pour parvenir à un accord, trouver une entente mutuelle, un terrain d’entente commun.
On dit par exemple : "Je suis à mille euros et vous à deux-mille euros. Coupons la poire en deux et disons mille-cinq-cents euros".
Source : www.edilivre.com, www.expressio.fr, www.femmeactuelle.fr et www.linternaute.fr
Cette locution verbale en forme d'idiotisme culinaire relève du registre familier.
Et elle signifie, au sens figuré : il n’y a plus rien à faire, il n'y a plus aucun espoir, c’est trop tard, tout est perdu ; la situation est irrémédiablement compromise.
On dit par exemple : "La police va arriver, nous sommes blessés et coincés, sans possibilité de nous enfuir : les carottes sont cuites".
Sources : www.linternaute.fr, www.expressio.fr et wiktionary.org
J'aime beaucoup cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme botanique relève malheureusement de nos jours du registre désuet.
Et elle désigne :
au sens propre : la canne qu'utilisent les vieillards pour faciliter leur déambulation,
et ausens figuré : le réconfort, lesoutien moral sur lequel ces vieillards peuvent s'appuyer ; la personne qui sert d'appui à une personne âgée vulnérable, dépendante et qui l'assiste dans ses besoins.
En particulier, autrefois : un enfant attentionné, plein de piété filiale.
Ou, plus souvent, de nos jours : une aide ménagère ou une aide à domicile rémunérée.
On dit par exemple : "Heureusement que j'ai ma fille pour m'aider de temps à autres : elle est mon bâton de vieillesse".
Sources : www.persee.fr, www.linternaute.fr et psychologies-polard.fr
Cet étrange substantif féminin désigne : toutes les formes de vie ralenties.
Il correspond à la période où, dans le cycle de vie d’un organisme, la croissance, le développement et/ou l'activité physique sont temporairement arrêtés, au repos.
Ce qui réduit l'activité métabolique et aide donc l’organisme à conserver de l’énergie.
On parle notamment de dormance à propos de l'arrêt temporaire de la croissance d'un végétal, dû à de mauvaises conditions climatiques telles que le froid.
On dit par exemple : "La végétation est encore en dormance".