"Avoir la goutte au nez".

Cette locution verbale relève du langage courant et s'utilise lorsque les températures baissent et que notre nez se met à couler de façon parfois abondante.

Ce phénomène, appelé "rhinorrhée" par les médecins, touche la plupart d'entre nous et s'explique par une réaction purement physiologique.

En temps normal, en effet, le nez fabrique en permanence un fluide épais et gluant, le mucus, chargé de filtrer et d'humidifier l'air extérieur.

Mais en hiver, l'air devenant sec est froid, les cellules du système immunitaire appelées mastocytes vont envoyer un message au cerveau pour lui signaler de fabriquer davantage de mucus, afin de protéger la muqueuse nasale d'un assèchement et d'éviter que l'air sec n'irrite les poumons.

Second mécanisme : le cerveau déclenche un réchauffement du nez en augmentant le flux sanguin. La condensation de la vapeur d'eau expirée va alors former une "goutte au nez".

S'enclenche alors un cercle vicieux : plus l'eau s'évapore, plus elle « prend » de la chaleur au nez qui se refroidit, qui va fabriquer encore davantage de liquide.

On peut ainsi perdre 300 à 400 ml d'eau par jour.

Aussi est-il nécessaire de bien penser à s'hydrater en hiver... et d'avoir sur soi de nombreux paquets de mouchoirs avant de sortir !

Source : www.futura-sciences.com

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.