"La charge mentale", par ellipse de "La charge mentale domestique" ou "La charge mentale ménagère".

Cette locution nominale féminine désigne : le poids psychologique que fait peser (plus particulièrement sur les femmes) la gestion de tâches domestiques et éducatives, engendrant une fatigue physique et, surtout, psychique.

Ce principe de sociologie est introduit par la sociologue française Monique Haicault, en 1984, dans son article "La Gestion ordinaire de la vie en deux". Elle y décrit comment, chez une femme en couple qui travaille, son esprit demeure préoccupé par les tâches ménagères et la gestion du foyer, charge cognitive importante, constituant l'articulation de la "double journée" que mène celle-ci.

Monique Haicault met en avant le fait que, la double charge "travail + foyer" ne se limite pas à une simple addition des contraintes, mais que la femme emmène au travail une partie des tâches à gérer pour le foyer.

Bien que la distribution des tâches ménagères au sein d'un couple ait évolué - sans toutefois parvenir à un équilibre - il est en effet constaté que la charge mentale ménagère affecte davantage les femmes, que ce soit en temps "normal" ou de crise.

La quantité de charge mentale ainsi que sa répartition au sein d'un couple sont cependant très différentes suivant :

  • la situation familiale (avec ou sans enfants),
  • ainsi que sur le type de logement (appartement, maison avec ou sans jardin, locataire ou propriétaire).

Dans les cas avec enfants et en appartement locatif, la charge mentale est très généralement au détriment de la femme, même si les choses évoluent.

Tandis que dans le cas de résidence en maison en tant que propriétaire, et avec jardin, voire piscine et animaux, les charges mentales correspondantes, même si de natures différentes sont équilibrées, et même souvent au détriment de l'homme.

Sources : www.larousse.fr et wikipedia.org

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