"La Gaule cisalpine" et "La Gaule transalpine".

  • "La Gaule transalpine" (Gallia Transalpina ou Gallia Ulterior en latin) désigne une région comprenant presque la presque totalité des Gaules, à l'exclusion de la "Gaule cisalpine".Le terme signifie en effet, du point de vue romain, donc depuis l'Italie actuelle : "Gaule au-delà des Alpes". Par opposition avec la "Gaule cisalpine", qui était avant les Alpe.

    Après la conquête par les Romains de la partie méridionale de cette région (correspondant approximativement aux régions actuelles de Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes), entre 122 et 118 av. J.-C., le nom de Gallia Transalpina tend à ne plus désigner que la partie conquise.

    Celle-ci ne prit le statut de province de la République romaine que bien après la conquête, dans les années 70 av. J.-C.

Et ce n'est que plus tard encore que cette région prit le nom de "Narbonnaise", sous Auguste.

L'autre partie fut conquise entre 58 et 51 av. J.-C. par Jules César, lors de la Guerre des Gaules, et prit le nom, attesté seulement après César, de Gallia comata, "la Gaule chevelue".

  • tandis que "La Gaule cisalpine" est la partie de la Gaule couvrant l'Italie du Nord, également appelée "Gaule citérieure" (en latin : Gallia Cisalpina, Gallia Citerior, Gallia togata ou Provincia Ariminum), ainsi nommée par les Romains en raison de sa position en deçà des Alpes (par opposition à la Gaule transalpine, s'étendant au-delà).

La "Gaule cisalpine" (Gallia Cisalpina) est à l'origine le terme utilisé pour dénommer certaines parties du Nord de l'Italie, qui ont vu s'installer des tribus celtes arrivant de l'autre côté des Alpes : la "Gaule cispadane" (Gallia Cispadana) et la "Gaule transpadane" (Gallia Cispadana).

Il fut étendu plus tard, au XIXe siècle, pour désigner l'ensemble de l'Italie du Nord, peuplé de populations diverses.

Localisation

Le territoire de la Gaule cispadane couvrait approximativement l'actuel territoire de l'Émilie-Romagne.

Tandis que le territoire de la Gaule transpadane couvrait approximativement les actuels territoires du Piémont (la partie au Nord du fleuve du Pô), de la Lombardie (la partie Ouest) ainsi que de la Vallée d'Aoste.

Et ses limites topographiques étaient : à l'Ouest et au Nord, l'arc alpin ; et au Sud, le Rubicon, et l'Étrurie.

Source : wikipedia.org

"L'incidence" et La prévalence".

"Un ferrovipathe".

Ferrovipathes de père en fils !

Cet amusant substantif masculin désigne un passionné du monde ferroviaire et des trains, qu'ils soient à "taille réelle" ou en miniature.

Le ferrovipathe se consacre à un ou plusieurs domaines : observation, relevés de compositions et photographie de trains ; gestion du patrimoine ferroviaire : travail historique et archivage, restauration de trains anciens (notamment de locomotives à vapeur), collection de trains ou de pièces ferroviaires ; modélisme ferroviaire.

Appellations et étymologie

Le terme de "ferrovipathe" est un néologisme, né de l'association de "ferro", par assimilation à "ferroviaire", et du grec "pathos", signifiant la passion brute.

Certains ferrovipathes se définissent avec humour comme "malades de train", par assimilation à la terminaison "pathie", venant de la même racine grecque, associée à la notion de souffrance.

Cette idée de souffrance, ou d'affection médicale, n'est pas toujours appréciée par certains, qui préfèrent se définir plus simplement comme "amateurs de trains" ou "amateurs de chemins de fer".

Des appellations synonymes existent : comme celle de "ferroviphile" (de "ferro", par assimilation à "ferroviaire", et du grec "philia" : "amour de"), ou celui plus construit de "sidérodromophile" (du grec "sidero" : "fer", "drome" : "chemin", et "philia" : "amour de").

Mais ce dernier terme est déjà employé pour désigner une paraphilie : l'excitation sexuelle provoquée par les trains et les chemins de fer.

La sidérodromophilie

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Pourquoi dire : "Le storytelling" ?

Et pas, en français : "La mise en récit" (*) !

Ou, ainsi que le disent nos amis Québecois : "L'accroche narrative" !

De quoi s'agit-t-il ?

Il s'agit en effet d'une méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes et des récits.

Elle est très utilisée en mercatique, car elle permet de capter plus facilement l'attention des cibles (clients ou électeurs), afin de promouvoir la vente d'un produit ou d'améliorer l'image de marque d'une personnalité. Avec les histoires en effet, faire passer un message devient plus simple, car cela suscite des émotions. Elles rendent la communication mémorable, efficace et divertissante.

Il s'agit d'une technique de mercatique émotionnel. Elle rend le produit ou la marque plus proche de ses clients et constitue un plus pour sa valeur ajoutée et sa notoriété. Cependant, afin de ne pas perdre la confiance des clients, les récits mensongers sont à éviter.

Utilisation

Dans les pays anglophones, la mise en récit est surtout utilisée en communication d'entreprise en temps de crise.

En France, il semble moins utilisé, sauf dans certains secteurs (automobile, luxe, alimentation) où les consommateurs semblent rassurés par les entreprises faisant preuve de longévité. Les clients achètent moins un produit ou une marque s'ils n'adhèrent pas à son histoire.

Et l'emploi de la mise en récit, notamment par les conseillers en communication politique dits "façonneurs d’image", est souvent controversé.

(*) : dénomination recommandée officiellement par la Commission d'enrichissement de la langue française.

Sources : wikipedia.org et fiches-pratiques.chefdentreprise.com

"Une bombe sale".

Ce curieux substantif féminin appartenant au jargon militaire relève du registre familier .

L'adjectif "sale" s'applique aux matériaux radioactifs entourant une bombe conventionnelle, destinés à être répandus en poussière lors de l’explosion.

Celle-ci possède l'intensité thermique et mécanique d'une bombe conventionnelle, mais dissémine autour d'elle des éléments radioactifs qui auront des effets à long terme. Le but principal n'est donc pas de détruire, mais de contaminer une zone géographique et les personnes présentes en son sein par des radiations directes (premier effet) et l'ingestion et l'inhalation de matériaux radioactifs (deuxième effet).

On parle également de "Bombe radiologique" ou de "DDR (Dispositif de Dispersion Radiologique)".

Une équipe d'intervention, en tenue NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique ou Chimique)

La formule "Bombe sale désigne par extension : tout engin détonant disséminant un ou plusieurs produits chimiquement ou biologiquement toxiques (NRBC pour Nucléaire, Radiologique, Biologique ou Chimique). Ces diverses armes, réalisables sans une importante infrastructure industrielle, sont génériquement dénommées EEI (Engin Explosif Improvisé).

Sources : wikipedia.org et www.techno-science.net

"En quinconce".

Cette locution adverbiale nous vient du latin "quincunx" ("par cinq").

Et se dit :

  • d'objets disposés par groupes de cinq, dont quatre aux quatre angles d'un carré (ou d'un rectangle), et le cinquième au centre, comme on le voit sur un dé à jouer :

Un quinconce

  • ou d'un ensemble d'éléments alternant sur deux rangs.

Une disposition "en quinconce" est une disposition répétitive d'éléments, ligne à ligne, où chaque ligne est décalée de la moitié d'un élément par rapport à la ligne qui la précède et à celle qui la suit.

Le motif simple du quinconce est ainsi répété sur l'ensemble des éléments disposés.

Semis "en quinconce"

Les fruits ronds sont généralement disposés ainsi dans les cageots.

Ainsi :

  • un quinconce (substantif masculin) est une plantation d'arbres disposés en quinconce ou, par extension : une plantation d'arbres sur plusieurs rangs réguliers,

La plantation "en quinconce"Des arbres plantés "en quinconce"

 

 

  • la formation "en quinconce" était une des tactiques de la légion romaine, évoquée en 1967, par les géniaux Albert Uderzo et René Goscinny dans leur album "Astérix légionnaire,

La formation en quinconce de la légion romaineManoeuvres des légions romaines, dans "Astérix légionnaire" (1967), d'Albert Uderzo et René Goscinny

  • la disposition "en quinconce" est très utilisée en orfèvrerie,
Une boîte de la fin du XVIIIe siècle
Musée du Louvre, 1780
  • elle l'est aussi en héraldique pour représenter des meubles "semés" (sans nombre précis) ; comme par exemple pour un semé de fleurs de lys,
    Un semé de fleurs de lys en quinconce
  • un calcul "en quinconce" est parfois effectué en infographie pour un anticrénelage stochastique,
  • et un serrage "en quinconce", est un serrage appliqué aux roues de voitures fixées par au moins cinq écrous. On serre d'abord un écrou sur deux, afin d'obtenir une mise en place équilibrée de la roue.

Un serrage de roue "en quinconce"

  • La place des Quinconces à Bordeaux : place principale (une des plus grandes d'Europe), donnant sur la Garonne ;

Sources : wikipedia.org et Le Robert

"Une aiguière".

Ce substantif féminin relève du registre désuet et nous vient de l'ancien provençal "aiguiera", du latin "acquarius" ("qui se rapporte à l'eau").

Il désigne : un vase élégant, d'argent, d'or, de vermeil, etc. muni d'une anse et d'un bec, pouvant affecter les formes les plus diverses.

Vase pansu monté sur pied, muni d'une anse et d'un bec et destiné à contenir de l'eau.

Il peut s'agir selon les cas :

  • d'un objet de toilette, destiné à contenir de l'eau, parfumée ou non, pour l'ablution des doigts ou des mains généralement après les repas,

  • d'un vase pour la boisson, destiné à contenir de l'eau, ou plus rarement du vin ou du thé,

Une aiguière

  • ou enfin : d'un objet de décoration.

Une aiguière

Sources : Le Robert, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

Qu'est-ce que "La montaison" ?

Ce joli substantif féminin souvent méconnu est polysémique, puisqu'il désigne tout à la fois, selon le contexte :

  • la montée en graines des légumes et végétaux, se traduisant par un allongement rapide des entre-noeuds de la plante constituant une tige dressée florifère.

La montaison des légumes

  • et la migration de certaines espèces de poissons qui remontent les cours d'eau pour aller frayer.

Ainsi par exemple des anguilles.

Ou des saumons, qui quittent le milieu salé pour remonter les fleuves et s'y reproduire.

  • ou : la saison pendant laquelle a lieu cette migration.

Sources : Le Robert et www.larousse.fr

"La fin de l'histoire".

La fin de l'Histoire est concept philosophique qui trouve sa source dans certaines exégèses des travaux de Hegel, notamment dans les travaux du philosophe français Alexandre Kojève. Il a été remis au goût du jour après la chute du mur de Berlin par le chercheur états-unien Francis Fukuyama, comme terme final de l'Histoire.

Considéré comme l'un des essais les plus importants de la fin du XXe siècle, "La fin de l'Histoire et le dernier homme" ("The end of History and the last man") a en effet été publié en 1992.

"La fin de l'histoire" : essai états-unien de Francis Fukuyama, publié en 1992

L'origine de la notion de "fin de l'Histoire" est régulièrement attribuée à Hegel par certains de ses commentateurs, tandis que le philosophe ne l'aborde jamais de front : plutôt que d'une fin, il s'agit d'un achèvement qui ouvre à une nouvelle période liée à l'essor de la Science.

Le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel, né le 27 août 1770 et mort le 14 novembre 1831

L'hypothèse de la fin de l'histoire a été reprise au milieu du XXe siècle par le philosophe Alexandre Kojève, qui soutient que l'histoire est d'ores et déjà finie.

Le philosophe français d'origine russe Alexandre Kojève

L'hypothèse de la fin de l'histoire a été relancée par Francis Fukuyama peu avant la chute du mur de Berlin.

L'essayiste états-unien Francis Fukuyama

Considérant la fin des dictatures dans la péninsule Ibérique (Salazar, franquisme), en Grèce (dictature des colonels) ou en Amérique latine (juntes) puis le début de l'éclatement de l'Union soviétique dans les années 1970 et 1980, ce chercheur conclut que la démocratie libérale et l'économie de marché n'auront désormais plus d'entraves et que la guerre devient de plus en plus improbable. La démocratie libérale satisfait seule le désir de reconnaissance, qui serait l'essence absolue de l'Homme.

Cette théorie, qui précède de peu celle du choc des civilisations de Samuel Huntington, sera très débattue dans les années 1990.

Source : wikipedia.org

Qu'est-ce donc que le "Brun terre de France" ?

Un véhicule blindé français recouvert de la nouvelle couleur "Brun terre de France"

Cette locution nominale masculine désigne la nouvelle couleur "hexadécimal #7c6d66" marron terne servant de base au camouflage des véhicules de combat français depuis 2019.

Chars d'assaut français recouverts de la nouvelle couleur "Brun terre de France"

Elle remplace l'ancienne couleur camouflage, combiné de vert, de noir et de marron utilisée depuis 1991.

Des études sur la visibilité des engins récemment menées par l’armée de terre, ont en effet révéler qu'il fallait 16% de temps en plus pour détecter à l'oeil nu le "Brun terre de France". Et il est encore plus difficile à repérer par les appareils à infrarouge, les jumelles vision nocturne ou les caméras thermiques. Un avantage non négligeable dans les champs de bataille moderne où les combats se font souvent à distance.

Source : www.europe1.fr Didier François

"Le militaria".

Des "militaria" ou "antiquités militaires"

Ce terme qui nous vient du latin e"militaria" ("militaire") est souvent utilisé par les collectionneurs et marchands spécialisés, pour désigner les antiquités militaires.

C'est à dire : tout artéfact (au sens d'objet fabriqué par l'Homme) témoignant de l'activité militaire de tous les pays et de toutes les époques.

Il peut s'agir d'originaux ou parfois de répliques d'objets militaires, neufs ou anciens, recueillis pour leur importance historique.

Une boutique de "militaria" ou "antiquités militaires"

Il existe une grande variété de militaria de collection, puisque ces antiquités comprennent par exemple :

  • les armes à feu,

Armes à feu anciennes

  • les armes blanches (épées, couteaux, lances, etc.),

Des armes blanches

  • les uniformes, coiffures, casques, képis, autres coiffures militaires (vêtements militaires, épaulettes, bottes, sangles, ceinturons, tuniques) ou armures,
  • les boutons et insignes militaires des différents corps d’armée,

Couverture du livre "Le bouton militaire français 1971-2021",2021, par Jean-Baptiste PétrequinDes insignes militaires

  • les médailles et décorations militaires, (Légion d’honneur, Croix de la Libération, Croix de guerre, etc.),

Des médailles militaires

  • les accessoires et pièces détachées militaires (jumelles, gourdes, étuis, sacs, caisses, bidons, boites, outils, vaisselle, trousses de premiers soins),
  • les objets artistiques militaires (gravures, peintures, sculptures) relevant de ce que l'on appelle l'art militaire ou art de tranchée,
L'art des tranchées : des obus gravés
L'art des tranchées : des obus gravés
L'art des tranchées : un service à thé réalisé à partir d'obus
L'art des tranchées : un service à thé réalisé à partir d'obus
  • les documents (plans, papiers divers, photographies, cartes postales, tracts, affiches, cartes d'État-Major, lettres, etc.), revues et livres militaires,
  • ainsi que des éléments de l'équipement de combat (filet de camouflage) et des engins de terrain (mitrailleuses).

Par extension, on y inclut parfois les modèles réduits, soldats de plomb, copies, fac-similés, figurines et oeuvres d'art postérieurement réalisés mais relatifs aux activités militaires.

Une collection de "militaria" ou "antiquités militaires"

Une revue francophone, créée en 1984, consacrée à ce thème, porte le nom de "Militaria".

Couverture du n°334 de la revue française MilitariaCouverture du n°413 de la revue française Militaria

Il existe de nombreux salons, forums, revues et bourses de militaria, mais la majorité porte sur les deux grands conflits mondiaux de 1914-1918 et 1939-1945.

Une bourse de collectionneurs de "militaria" ou "antiquités militaires"Une bourse de collectionneurs de "militaria" ou "antiquités militaires"

Sources : www.ebay.fr et wikipedia.org

Connaissez-vous "La venaison", "La viande noire" ou "La viande de bois" ?

De la venaison ou viande de gibier

Ces différents mots ou locutions peu connus des non-chasseurs relèvent du langage courant.

Et ils désignent la viande de gibier, qui est une viande dont la concentration en myoglobine dans les fibres musculaires est supérieure à celle de la viande rouge et à celle de la viande blanche.

La différence réside aussi dans la teneur en fer, qui est deux fois plus importante dans les viandes de couleur rouge foncé ou noirâtre.

Ces différentes appellations regroupent généralement les chairs issues de divers gibiers comme les cervidés (cerf, chevreuil, daim), le sanglier, le lièvre ou la caille.

Les noms des différentes morceaux du sanglier et des cervidés

Je précise que la formule "Viande de bois" est utilisée par nos amis Québecois.

Source : wikipedia.org