"Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge."

On ne connait pas avec certitude l'auteur de cette superbe formule.

Bien que souvent attribuée au génial Voltaire, elle serait en réalité beaucoup plus ancienne.

Dans son "Encyclopédie des citations" de 1959, le linguiste français Paul Dupré la fait en effet remonter à l'Anthologie Palatine, un recueil de poèmes allant de la période classique à la période byzantine de la littérature grecque, paru au XIIe siècle.

Et le doxographe et compilateur grec de l'Antiquité tardive (Ve ou VIe siècle) Jean Stobée (en latin Ioannes Stobaeus), dans son Anthologie, à Antigone II, un roi de Macédoine ayant vécu vers 225 av. J.-C.

Elle fait référence au fait que c'est souvent de son propre camp que viennent les critiques les plus acerbes et les coups les plus rudes. Et qu'il est généralement plus facile de parer les attaques de ses véritables ennemis, clairement identifiés, que les traîtrises et autres coups bas venus de son propre entourage.

Sources : www.lepoint.fr, www.babelio.com et wikipedia.org

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