Nos représentants politiques sont-ils tous des obsédés sexuels ?

Ils - et elles ! - sont en effet régulièrement à l'origine de savoureux lapsus linguae qui ne peuvent que nous amener à nous interroger sur la nature réelle de leurs préoccupations premières.

Rappelons en effet que la psychanalyse considère le lapsus comme une variété d'acte manqué et que, de fait, nombre de leurs fautes se produisent au profit de termes à caractère sexuel.

Rachida Dati

  • On se souvient ainsi de la ministre de la justice de François Fillon, Rachida Dati, interviewée le 26 septembre 2010 par Anne-Sophie Lapix sur Canal Plus, constatant : "quand je vois certains qui demandent des taux de rentabilité à 20-25 %, avec une fellation quasi-nulle" (au lieu d'une "inflation")...

Puis, de la même garde des sceaux, interviewée le (cela ne s'invente pas !) 1er avril 2011 par Christophe Barbier sur LCI, évoquant : "Un gode des bonnes pratiques" (au lieu de "code").

Brice Hortefeux

 

  • Entretemps, le 17 octobre 2010, invité du grand jury RTL-LCI-Le Figaro, son collègue, Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur du même François Fillon, évoquait "Le fichier des empreintes génitales" (au lieu de "génétiques").

Édouard Philippe

 

  • Tandis que, plus récemment, le 10 mars 2018, le Premier ministre Édouard Philippe a régalé le monde de l'ovalie à l'occasion de son allocution pour la création du comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023, en annonçant : "La France est une nation qui veut continuer à sucer des grands champions" (au lieu de "susciter")...

Sur un thème contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré aux différentes pratiques sexuelles des personnalités.

 

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