"Pouffer" est en effet un verbe signifiant tout à la fois :
- souffler soudainement,
On dit par exemple : "Le vent pouffe, souffle par rafales en tous sens".
- bouffer, se gonfler ; éclater.
On dit par exemple : "Dans la célèbre comédie états-unienne de Billy Wilder Sept ans de réflexion (1955), les remontées subites d'air chaud suscitées par le passage des rames de métro new yorkaises font bouffer la jupe de Marilyn Monroe, tandis qu'elle se tient au-dessus d'une grille d'aération". Et cela bien sûr, pour le plus grand plaisir des spectateurs, mais également de l'acteur Tom Ewell, du machiniste, qui, sous la grille actionnait un énorme ventilateur... et des innombrables badauds assistant au tournage nocturne de la scène, le 15 septembre 1954 !
- ou : laisser échapper par saccades des soufflements étouffés plus ou moins bruyants, résultant d'un rire que l'on essaie en vain de réprimer mais que l'on ne parvient pas à contenir.
On dit par exemple : "J'ai failli pouffer de rire lorsque je me suis aperçu que la chemise de mon prof dépassait de sa braguette".
En sorte que "Pouffer de rire" n'est donc pas un pléonasme.
Sur le même sujet, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à "Toutes les façons de dire "Bien rire" ou "Rire beaucoup".
Sources : www.cnrtl.fr, www.parismatch.com et www.larousse.fr