Nous sommes début 2001. Mes beaux-parents, qui avaient toujours eu des fox-terriers et dont le dernier était mort de vieillesse quelque temps plus tôt, se voient offrir par ma belle-soeur un jeune chiot de leur race préférée.
À cette époque, ma fille aînée, alors âgée de 6 ans, venait régulièrement nous voir à Aix-en-Provence (13), lors de chacune des différentes périodes de vacances scolaires.
Elle avait donc eu l'occasion de rencontrer le jeune "Puk", lors de ses visites chez mes beaux-parents, à l'occasion des vacances d'hiver et de printemps.
Turbulent en diable, le chiot passait son temps à sauter joyeusement sur les nouveaux arrivants et en particulier les enfants. Ce qui l'amenait naturellement à se faire constamment rabroué par mes beaux-parents, gênés par les démonstrations d'affection outrancières du jeune animal.
Jamais suivies d'effet, malgré le ton martial employé, les injonctions "Assis !", "Couché !" ou "Puk ! À terre !", rythmaient donc les conversations...
Et cela, au point d'entraîner la méprise de ma fille, lors de sa visite suivante, à l'été 2001.
S'étonnant en effet de ne pas voir l'animal lui sauter dessus, sitôt franchi le portillon d'accès au jardin, la petite s'exclame alors : "Il est pas là aujourd'hui Pukater ?".