"Impair" et "Un impair" ou "Commettre un impair".

Comme c'est souvent le cas, je plains mes amis étrangers ou nos jeunes enfants, pour qui "Un impair" doit évidemment être... "Un nombre impair".

Eh non ! Car - comme cela est parfois le cas en français - l'adjectif ("Impair") et le substantif ("Un impair") revêtent des significations fort différentes :

  • "Impair" est un adjectif du langage courant qualifiant :
    • les chiffres et nombres non divisible par deux, tels que un, trois, cinq, sept, neuf, onze, etc.
    • les organes uniques dans l'organisme n'ayant pas de symétrique, tels que le coeur, l'estomac, le foie, etc.
    • ce qui est en nombre impair ; ou est exprimé par un nombre, un chiffre impair.

Une année "impaire" n'est jamais bissextile.

    • ou le côté d'une rue ayant des numéros impairs.
  • tandis que "Un impair" est un substantif du registre soutenu désignant : une maladresse choquante ou préjudiciable ; un manque de tact, de goût.

On dit par exemple : "Un voisin de mon père avait commis un impair d'anthologie. Alors qu'il saluait différents amis lors d'une cérémonie du 11 novembre, il demande à l'un d'eux : "Alors Maurice, toujours en forme ? Et ta femme, toujours... morte ?".

  • "Commettre un impair" : "Commettre" est le verbe idoine, qu'il faut utiliser avec le mot "Impair".

On dit par exemple : "Éviter de commettre un impair lorsque l'on rencontre ses beaux-parents pour la première fois me semble être une priorité".

Source : www.larousse.fr

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