Ces trois substantifs parfaitement synonymes désignent tous l'action de babiller, c'est à dire, selon le contexte :
- parler avec abondance, d'une manière vive et volubile.
On dit par exemple : "L'été, mon mari et ses copains babillent des heures durant pendant la retransmission des étapes du Tour de France".
- tenir des propos puérils.
On dit par exemple : "Les babillages des enfants de mon compagnon me donnent parfois mal à la tête".
- pour un nourrisson : émettre des vocalisations spontanées.
On dit par exemple : "Je ne me lasse pas des babillements de mon fils".
- par analogie, en parlant de certains oiseaux : chanter, gazouiller.
On dit par exemple : "Mon fils et ses copains babillent comme des canaris".
- par métaphore, en parlant du bruit des vagues : clapoter.
On dit par exemple : "Seul, la nuit, sur mon voilier, j'adore écouter les vagues babiller sous mon hublot".
- péjorativement : parler avec abondance et vite, pour le seul plaisir de parler ; tenir des propos futiles sans ordre ni suite.
On dit par exemple : "Je n'en pouvais d'entendre ma tante babiller ainsi tant et plus".
- et, enfin, par extension : dire du mal de quelqu'un, jaser sur quelqu'un.
On dit par exemple : "Mon gardien ne cesse de babiller sur l'ensemble des propriétaires de la résidence".
Sources : www.cnrtl.fr