Il existe plusieurs mots ou locutions parfaitement synonymes
La richesse de la langue française est telle qu’il existe souvent deux mots ou locutions pour désigner exactement la même chose, quand ce n’est pas trois, voire davantage !
J’ai rassemblé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 436
Ces trois substantifs masculins parfaitement synonymes désignent, en rhétorique, une figure de style consistant à ne pas énoncer de nouveau, quand l'esprit peut les rétablir aisément, un mot ou un groupe de mots déjà exprimés dans une proposition immédiatement voisine.
Par exemple, lorsque Victor Hugo écrit "L'air était plein d'encens et les prés de verdure".
Ou : "Il croyait à son étoile et qu'un certain bonheur lui était dû".
Cette figure de style constitue une forme d'ellipse, puisque l'on fait dépendre d'un même mot deux termes disparates qui entretiennent avec lui des rapports différents, en sous-entendant un adjectif ou un verbe déjà exprimé.
Ces trois vocables parfaitement synonymes désignent une phobie non spécifique connue comme étant une peur... de tout !
Ce qui se traduit par un état d'anxiété intense et mal définie ne portant sur aucun objet précis, une crainte vague et persistante d'un danger inconnu.
L'ensemble de ces dénominations désignent : un homme exerçant la profession de"Sage-femme".
Des élèves sages-femmes et un élève maïeuticien
Cette profession s'est en effet ouverte aux hommes, en France, depuis 1982, ce qui a entraîné la floraison de ces 7 appellations :
Le substantif masculin "Un sage-homme" constitue le pendant exact du substantif féminin "Une sage-femme",
le substantif "Un sage-femme" sonne vraiment très étrangement aux oreilles et semble parfaitement absurde,
les locutions nominales masculine "Un homme sage-femme" et féminine "Une sage-femme homme" semblent parfaitement décrire la réalité mais ne brillent pas par leur concision,
le substantif masculin "Un parturologue" est un néologisme, créé à partir du latin "Parturire" ("Accoucher"),
le substantif masculin "Un accoucheur" présente l'avantage d'être simple et clair,
enfin, le substantif masculin "Un maïeuticien", créé à partir d'un adjectif grec ancien signifiant "Habile à accoucher", est le terme retenu et recommandé par l'Académie française, qu'il convient donc - me semble-t-il - d'utiliser.
Un maïeuticien
De nos jours cependant, seuls 2% des personnes existant cette profession sont des hommes, contre 61% pour ce qui concerne les gynécologues obstétriciens.
Sources : www.larousse.fr et detectivedesmots.wordpress.com
Ces différentes appellations désignent une pathologie psychiatrique. Ce TCA se caractérise par un besoin irrépressible de boire constamment, essentiellement de l'eau.
La victime, appelée "potomane" boit tout liquide à sa portée, jusqu'à plus de dix litres par jour.
Cette consommation excessive peut devenir mortelle, car il est impossible pour l'organisme de tout assimiler. La potomanie génère une sécrétion d’urine en quantité abondante, et donc une augmentation du volume urinaire au-delà de 2,5 l par jour, appelée "Polyurie".
Au-delà de dix litres par jour l'apport hydrique des cellules aboutit à une diminution de la quantité de sel à l'intérieur du sang, pouvant générer un oedème au sein du cerveau, lequel peut s'accompagner de troubles neurologiques parfois très sévères.
Ces deux substantifs masculins désignent : un médicament destiné à traiter les mycoses, qui sont des infections provoquées par des champignons microscopiques.
Ces deux adjectifs parfaitement synonymes - mais, il me semble, totalement méconnus - qualifient des poissons vivant en mer mais naissant et se reproduisant en eau douce.
C'est par exemple le cas du saumon, qui remonte les cours d'eau vers les sources pour aller pondre ses oeufs.
Ce substantif masculin polysémique peut avoir quatre significations différentes en français, puisqu'il peut désigner, selon le contexte :
Un aspic de poulet
en gastronomie : un plat froid comprenant divers ingrédients, pris dans de la gelée fabriquée à partir de bouillon de viande, ou de consommé.
Presque tous les types d'aliments peuvent être mis en aspics : oeufs, morceaux de viande, de volaille, de poisson, de fruits ou de légumes, etc.
Le bouillon peut être clarifié au blanc d’oeuf et assaisonné avant d'être utilisé. Une fois cuit, il se fige à cause de la gélatine naturelle contenue dans la viande.
Les aspics sont habituellement servis sur des assiettes froides, pour éviter que la gelée fonde avant d'être consommée.
Celle-ci peut être aromatisée, notamment au madère.
L'aspic mythologique
dans la mythologie : un serpent mortel couronné d'une escarboucle.
Il peut être sans pattes mais peut aussi en avoir quatre ou deux. Il raffole de la musique mais sait s'en protéger. Afin de se protéger des paroles de l'enchantement permettant de lui dérober l'escarboucle, il plaque une oreille contre le sol et bouche l'autre avec sa queue de manière à ne plus entendre les conjurations.
Il existe plusieurs espèces d'Aspic :
l'Aspic, qui fait mourir de soif ceux qu'il mord,
le Prialis, qui fait mourir ceux qu'il mord, en leur donnant l'impression de tomber dans le sommeil,
l'Haemorrhoïs, qui fait perdre tout son sang à ses victimes,
et le Praester, dont la victime enfle tellement qu'elle finit par en mourir.
L'"Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers" de 1751 décrit ainsi l'aspic :
"Selon ces descriptions, l’aspic est un petit serpent plus allongé que la vipère ; ses dents sont longues & sortent de sa bouche comme les dents d’un sanglier. Pline dit qu’il a des dents creuses qui distillent du venin comme la queue d’un scorpion. Agricola rapporte que l’aspic a une odeur très-mauvaise, & qu’il a la même longueur & la même grosseur qu’une anguille médiocre. Élien prétend que ce serpent marche lentement ; que ses écailles sont rouges ; qu’il a sur le front deux caroncules qui ressemblent à deux callosités ; que son cou est gonflé, & qu’il répand son venin par la bouche. D’autres assurent que ses écailles sont fort brillantes, surtout lorsqu’il est exposé au soleil ; que ses yeux étincellent comme du feu, qu’il a quatre dents revêtues de membranes qui renferment du venin ; que les dents percent ces membranes lorsque l’animal mord, & qu’alors le venin en découle".
Lavande aspic
en botanique : une variété de lavande, présente en Espagne, en France et dans le Sud de l’Angleterre.
Cet arbrisseau affectionne les zones de petite montagne, au climat méditerranéen, où il pousse en buissons. On le trouve également dans les Pyrénées, dans les montagnes séparant la province de Valence de l’Aragon et en Catalogne.
Peu appréciée en parfumerie, cette lavande entre dans la composition du célèbre "baume du tigre".
et en zoologie : trois serpents.
Une vipère aspic
la "vipère aspic", un serpent venimeux européen, présent surtout en France et en Italie, mais également en Suisse et dans le Nord de l'Espagne.
D'une longueur moyenne de 0,50 à 0,70m il peut atteindre les 0,90m. Mais tous ceux que j'ai croisé dans ma jeunesse, dans le Lot (46) faisaient de 0,60 à 0,75m. J'aimais déjà les serpents avant d'y aller en vacances, à Payrac, à partir de l'âge de 5 ans, en 1966, mais leur présence en abondance dans le bois de mon père a clairement renforcé ma fascination pour ces animaux que j'ai ensuite collectionné dans les années 1991-1994...
Un "Aspic d'eau", également appelé "Couleuvre vipérine" ou "Couleuvre mauresque"
l'"aspic d'eau" ou "couleuvre vipérine" ou "couleuvre mauresque", une couleuvre aquatique non venimeuse qui ressemble par sa robe à une vipère.
D'une longueur ne dépassant généralement pas 0,70m, on la rencontre dans le Sud-Ouest de l'Europe et dans l'Ouest de l'Afrique du Nord : en France au Sud du parallèle passant par Paris (75),en Espagne, îles Baléares comprises où elle a été introduite, au Portugal, à Gibraltar, dans le Sud-Ouest de la Suisse, en Italie dans le Nord-Ouest et en Sardaigne, au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
L'"aspic" ou "Cobra égyptien"
et l'"aspic" ou "Cobra égyptien", un serpent venimeux d'Afrique du Nord, mesurant de 1,40 à 2,50m notamment présent au Maroc, en Algérie, en Libye, en Tunisie, en Égypte, au Sénégal, au Mali, au Burkina, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin, au Nigeria, au Niger, au Tchad, au Cameroun, en Centrafrique, au Soudan, en Éthiopie, en Érythrée, en Somalie, au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Congo-Kinshasa, au Zimbabwe et au Yémen.
La reine Cléopâtre se serait d'ailleurs suicidée en se laissant mordre par un aspic. Au sein selon la légende, mais certaines sources rapportent que le serpent l'a attaquée au bras.
Sources : wikipedia.org et www.lesanciennesterres.com
Ces deux adjectifs du registre soutenu sonr rigoureusement synonymes et signifient : relatif(ve)(s) à un archétype, à un modèle idéal, une idée de base, un symbole universel.
Mais la forme "Archétypique" / "Archétypiques" est bien davantageusitée que la forme "Archétypal", Archétypale" et "Archétypaux".
On dit par exemple : "Nous sommes allés en vacances dans les Vosges, où nous avions loué un gîte archétypique du chalet de montagne".
Sources : www.cnrtl.fr, wiktionary.org et www.universalis.fr
Ces deux locutions nominales féminines peu usitées désignent ce que l'on appelle plus couramment "les dents de lait" ; à savoir les premières dents, temporaires, formant la première dentition de l'enfant.
L'adjectif "déciduale(s)" vient en effet du latin "Deciduus" signifiant "qui tombe".
Ces dents apparaissent chez l'enfant entre six et huit mois et tombent entre six et douze ans pour laisser la place aux dents permanentes.
L'appellation "dents de lait" provient du fait que ces premières dents apparaissent au moment où l'enfant se nourrit encore principalement de lait. Mais également, peut-être, qu'elles sont aussi blanches que du lait ?
Cette locution nominale désigne ce que l'on appelle plus généralement "Le Moyen Âge tardif", une période historique marquant la fin du Moyen Âge et allant du XIVe au XVe siècle.