Il existe plusieurs mots ou locutions parfaitement synonymes
La richesse de la langue française est telle qu’il existe souvent deux mots ou locutions pour désigner exactement la même chose, quand ce n’est pas trois, voire davantage !
J’ai rassemblé dans cette collection l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 436
"Un canoéiste" et "Un céiste" sont deux substantifs masculins parfaitement synonymes désignant : une personne pratiquant le canoë.
Tandis que "Un kayakiste" est un substantif masculin désignant : une personne pratiquant le kayak.
Le canoéiste ou céiste se distingue du kayakiste, en ce qu'il ne pagaie que d'un seul côté avec une pagaie simple, dotée d'une seule pale, là où le kayakiste alterne les coups de pagaie d'un côté et de l'autre, avec une pagaie double, dotée de deux pales.
Cette amusante interjection, en forme de mot-valise, nous vient de l'ancien occitan "boun" ("bon") et "diou" ("Dieu").
Relevant du registre familier, ce juron signifie en français : "Bon Dieu !".
Et elle est utilisée, principalement dans le Sud de la France, pour exprimer, selon le contexte, la surprise, l'étonnement, l'admiration, l'émerveillement, la colère, la lassitude, etc.
On dit par exemple : "Boudiou ! comme elle a grandi cette petite !".
Tous ces superbes mots relèvent du registre soutenu.
Et ils dérivent du grec ancien "iris" qui signifie arc-en-ciel.
le substantif féminin "L'iridescence" désigne : la propriété de certaines surfaces qui semblent changer de couleur selon l'angle de vue ou d'illumination.
On parle également de "Goniochromisme", un substantif masculin construit à partir des mots grecs "gonio" signifiant "angle" et de "chroma" désignant la "couleur".
Il en est par exemple ainsi des bulles de savon, des ailes de certains papillons, du plumage de certains oiseaux, de la coquille de certains coquillages ou de certains minéraux.
L'iridescence est souvent créée par coloration structurelle (microstructures qui interfèrent avec la lumière) ou par le phénomène optique de diffraction. Elle est souvent confondue avec l'irisation (voir plus bas), l'iridescence étant un terme plus spécifiquement réservé à la diffraction et l'irisation à l'interférence
On dit par exemple : "L'iridescence de ces montagnes est merveilleusement belle".
l'adjectif "Iridescent" ou "Iridescente" signifie : brillant(e), chatoyant(e), avec des reflets irisés, c'est à dire dotés des couleurs, des nuances de l'arc-en-ciel.
On parle par exemple de "nuages iridescents".
le verbe "Iriser" signifie : faire briller, faire chatoyer.
On dit par exemple : "Les reflets du soleil irisent merveilleusement la surface de l'eau de lac".
les substantifs masculins "Irisage" et "Irisement", ainsi que le substantif féminin "Irisation" désignent : l'action d'iriser ou le résultat de cette action.
On dit par exemple : "L'irisage de ces vitraux est superbe", "L'irisement de ces nuages est splendide" ou "L'irisation de ce flacon est éblouissante".
Ces trois substantifs féminins désignent : le fait de rechercher un conjoint au sein du groupe social auquel on appartient, c'est-à-dire un conjoint de même statut social, dont le niveau social est équivalent au sien.
On dit qu'il y a homogamie, lorsqu'il existe des unions préférentielles dans la population, c'est-à-dire quand les individus possédant les mêmes caractéristiques se marient plus fréquemment entre eux que ne le voudrait le hasard.
On parle également d'homogamie d'ethnie, de religion, de culture, d'opinion politique, d'âge, de profession, de diplôme, etc.
Sources : wikipedia.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
Toutes ses appellations parfaitement synonymes relèvent du domaine du football.
Et elles désignent : un tir de volée en extension où l'impulsion et le tir sont réalisés avec la même jambe ; les deux jambes se croisant alors dans les airs.
La bicyclette retournée (tête en bas, amorcée dos au but) est généralement considérée comme le geste le plus spectaculaire du football : jugez-en plutôt.
Ces trois locutions masculines entièrement synonymes ont été utilisées en mai 2020, à l'issue du premier confinement par certains organes d'information, afin de désigner la peur sociale ou l'angoisse de sortir de chez soi, en particulier après une période de confinement.
Cette terminologie a notamment été utilisée à la fin du premier confinement lié à la pandémie de maladie à coronavirus 2019, pour évoquer la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.
Et cela, en France mais aussi, préalablement, en Espagne ("sindrome de la cabana").
Ces différentes appellations ne sont normalement pas utilisée en psychiatrie. Mais mon psychiatre a employé la formule "syndrome de la cabane" me concernant.
La formule "syndrome du prisonnier" évoque naturellement l'angoisse des détenus confrontés au monde réel après avoir purgé une longue peine,
celle de "syndrome de l'escargot" renvoit à l'image symbolique de l'escargot, un petit animal capable de vivre recroquevillé et reclus dans sa coquille, sans en sortir, en cas de sécheresse ou de danger,
et celle de "syndrome de la cabane" proviendrait du ressenti des chercheurs d'or à l'issue de leur long isolement dans des cabanes pendant leurs campagnes de prospection.