Quelle est la différence entre "Un canoéiste", "Un céiste" et" Un kayakiste" ?

  • "Un canoéiste" et "Un céiste" sont deux substantifs masculins parfaitement synonymes désignant : une personne pratiquant le canoë.

Un céiste

  • Tandis que "Un kayakiste" est un substantif masculin désignant : une personne pratiquant le kayak.

Un kayakiste

Le canoéiste ou céiste se distingue du kayakiste, en ce qu'il ne pagaie que d'un seul côté avec une pagaie simple, dotée d'une seule pale, là où le kayakiste alterne les coups de pagaie d'un côté et de l'autre, avec une pagaie double, dotée de deux pales.

Un kayakiste

"Boudiou !", "Boudi !" ou "Boudu !".

Cette amusante interjection, en forme de mot-valise, nous vient de l'ancien occitan "boun" ("bon") et "diou" ("Dieu").

Relevant du registre familier, ce juron signifie en français : "Bon Dieu !".

Et elle est utilisée, principalement dans le Sud de la France, pour exprimer, selon le contexte, la surprise, l'étonnement, l'admiration, l'émerveillement, la colère, la lassitude, etc.

On dit par exemple : "Boudiou ! comme elle a grandi cette petite !".

Sources : wiktionary.org et www.linternaute.fr

"Tirer à sa fin" ou "Toucher à sa fin".

Ces deux locutions verbales parfaitement synonymes relèvent du langage courant.

Et elles signifient :

  • au sens propre : arriver à terme, arriver à la fin ; être près de finir, d'être terminé, de se finir, de se terminer.

On dit par exemple : "Le régime est près de s'effondrer : il tire à sa fin".

  • et sens figuré : être près de mourir ; agoniser.

On dit par exemple : "Mon arrière grand-père touche à sa fin".

Source : wiktionary.org, www.linternaute.fr et langue-francaise.tv5monde.com

"Visionnage" et "Visionnement".

Ces deux subtantifs masculins parfaitement synonymes relèvent du langage courant.

Et ils désignent, selon le contexte :

  • l'action de regarder une oeuvre audiovisuelle, par exemple un film, une émission télévisée ou une vidéo,
  • ou : le nombre de fois qu'une oeuvre audiovisuelle a été visualisée, par exemple sur un site d'hébergement de vidéos.

"Visionnement" est principalement utilisé par nos amis québecois et suisses, mais très peu en France.

Sources : gdt.oqlf.gouv.qc.ca et wiktionary.org

"L'iridescence", "Iridescent" ou "iridescente", "Iriser" et "L'irisage", "L'irisement" ou "L'irisation".

Des nuages iridescents

Tous ces superbes mots relèvent du registre soutenu.

Et ils dérivent du grec ancien "iris" qui signifie arc-en-ciel.

  • le substantif féminin "L'iridescence" désigne : la propriété de certaines surfaces qui semblent changer de couleur selon l'angle de vue ou d'illumination.

On parle également de "Goniochromisme", un substantif masculin construit à partir des mots grecs "gonio" signifiant "angle" et de "chroma" désignant la "couleur".

Il en est par exemple ainsi des bulles de savon, des ailes de certains papillons, du plumage de certains oiseaux, de la coquille de certains coquillages ou de certains minéraux.

Des bulles de savon iridescentes

L'iridescence est souvent créée par coloration structurelle (microstructures qui interfèrent avec la lumière) ou par le phénomène optique de diffraction. Elle est souvent confondue avec l'irisation (voir plus bas), l'iridescence étant un terme plus spécifiquement réservé à la diffraction et l'irisation à l'interférence

On dit par exemple : "L'iridescence de ces montagnes est merveilleusement belle".

Des nuages iridescents

  • l'adjectif "Iridescent" ou "Iridescente" signifie : brillant(e), chatoyant(e), avec des reflets irisés, c'est à dire dotés des couleurs, des nuances de l'arc-en-ciel.

On parle par exemple de "nuages iridescents".

Des nuages iridescents

  • le verbe "Iriser" signifie : faire briller, faire chatoyer.

On dit par exemple : "Les reflets du soleil irisent merveilleusement la surface de l'eau de lac".

  • les substantifs masculins "Irisage" et "Irisement", ainsi que le substantif féminin "Irisation" désignent : l'action d'iriser ou le résultat de cette action.

On dit par exemple : "L'irisage de ces vitraux est superbe", "L'irisement de ces nuages est splendide" ou "L'irisation de ce flacon est éblouissante".

Sources : www.cnrtl.fr et wikipedia.org

"À dire vrai" ou "À vrai dire".

Ces deux locutions adverbiales relèvent du langage courant.

Elles font partie des cas - pas si fréquents en français - où l'on peut inverser l'ordre de deux mots sans changer la signification de ce qui est dit.

Toutes deux signifient en effet : pour être tout à fait exact, précis ; en fait ; pour parler honnêtement ; pour dire la vérité.

On dit par exemple : "À dire vrai, je ne sais pas qui je déteste le plus, de Jean-Marc Morandini ou de Michel Drucker".

Ou : "À vrai dire j'ai toujour été un collectionneur invétéré".

Sources : www.larousse.fr et wiktionary.org

"De mal en pis" ou "De pis en pis".

Ces deux jolies locutions adverbiales relèvent du registre soutenu et malheureusement, je crois, désormais, du registre désuet.

Et elles signifient : de plus en plus mal.

On dit par exemple : "Mon grand-oncle est hospitalisé depuis deux semaines et il va de mal en pis".

Et : "Malheureusement, avec cette crise, nos affaires vont de pis en pis".

"Un clebs", "Un klebs" ou "Un cleps".

Un clebs, klebs ou cleps ("chien" en argot)

Ces trois substantifs qui nous viennent de l'arabe "kalb" ("le chien") relèvent du registre argotique.

Et ils désignent tous : un chien.

Mais il existe de nombreux autres mots pour cela en français.

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et Le Robert

Doit-on écrire "Gnôle", "Gnole", "Gniole", "Gnaule" ou "Niaule", "Niole" ou "Niôle" ?

Et bien ces sept graphies différentes sont toutes correctes, la première - "Gnôle" - devant toutefois être privilégiée.

Appartenant au registre populaire, ce substantif féminin nous vient du parler Lyonnais.

Et il désigne : l'eau-de-vie.

On dit par exemple : "Mon voisin ne refusait jamais un petit verre de gnôle".

Ou : "Privés de tout depuis des semaines, ces soldats auraient fait n'importe quoi pour de la gnôle".

Sources : wiktionary.org et www.larrouse.fr

L'"Homogamie", également appelée "Homogamie sociale" ou "Isogamie".

Ces trois substantifs féminins désignent : le fait de rechercher un conjoint au sein du groupe social auquel on appartient, c'est-à-dire un conjoint de même statut social, dont le niveau social est équivalent au sien.

On dit qu'il y a homogamie, lorsqu'il existe des unions préférentielles dans la population, c'est-à-dire quand les individus possédant les mêmes caractéristiques se marient plus fréquemment entre eux que ne le voudrait le hasard.

On parle également d'homogamie d'ethnie, de religion, de culture, d'opinion politique, d'âge, de profession, de diplôme, etc.

Sources : wikipedia.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Une bicyclette", "Une chalaca", "Un ciseau retourné", "Un ciseau", "Un retourné acrobatique", "Un retourné" ou "Une chilienne".

L'incroyable "bicyclette" du joueur de football international portugais Ronaldo

Toutes ses appellations parfaitement synonymes relèvent du domaine du football.

Et elles désignent : un tir de volée en extension où l'impulsion et le tir sont réalisés avec la même jambe ; les deux jambes se croisant alors dans les airs.

La bicyclette retournée (tête en bas, amorcée dos au but) est généralement considérée comme le geste le plus spectaculaire du football : jugez-en plutôt.

Source : wikipedia.org

"Le syndrome de la cabane", "Le syndrome de l'escargot" ou "Le syndrome du prisonnier".

Une jeune femme anxieuse à sa fenêtre

Ces trois locutions masculines entièrement synonymes ont été utilisées en mai 2020, à l'issue du premier confinement  par certains organes d'information, afin de désigner la peur sociale ou l'angoisse de sortir de chez soi, en particulier après une période de confinement.

Cette terminologie a notamment été utilisée à la fin du premier confinement lié à la pandémie de maladie à coronavirus 2019, pour évoquer la peur de se déconfiner et de se confronter au monde extérieur.

Une personne masquée, accoudée à une rembarde et assise sur un rebord de fenêtre

Et cela, en France mais aussi, préalablement, en Espagne ("sindrome de la cabana").

Ces différentes appellations ne sont normalement pas utilisée en psychiatrie. Mais mon psychiatre a employé la formule "syndrome de la cabane" me concernant.

  • La formule "syndrome du prisonnier" évoque naturellement l'angoisse des détenus confrontés au monde réel après avoir purgé une longue peine,
Un surveillant pénitentiaire ouvrant une porte, à la Prison de la Santé, à Paris (75) (© Dominique FAGET / AFP)
Un surveillant pénitentiaire ouvrant une porte, à la Prison de la Santé, à Paris (75) (© Dominique Faget / AFP)
La porte de sortie principale d'une prison française
La porte de sortie principale d'une prison française
  • celle de "syndrome de l'escargot" renvoit à l'image symbolique de l'escargot, un petit animal capable de vivre recroquevillé et reclus dans sa coquille, sans en sortir, en cas de sécheresse ou de danger,

Deux escargots dans leur coquille, fixés sur le tronc d'un arbuste

  • et celle de "syndrome de la cabane" proviendrait du ressenti des chercheurs d'or à l'issue de leur long isolement dans des cabanes pendant leurs campagnes de prospection.

Un trappeur, dans sa cabane, en Alaska

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés au "Syndrome de Hikikomori" et au "Syndrome de Diogène" et à la "Syllogomanie".

Sources : sante.journaldesfemmes.fr et wiktionary.org