"Le haut mal".

Cette locution nominale masculine relève du registre désuet.

Et elle désignait : l'épilepsie, également appelée mal comitial.

Elle a servi de titre à un roman policier de l'écrivain belge Georges Simenon, paru en 1933 aux Éditions Fayard.

"Le Haut mal" : un roman policier de Georges Simenon paru en 1933
Cette affection neurologique touche plus de 50 millions de personnes à travers le monde.

Elle est définie comme une famille de maladies dont le point commun est une prédisposition cérébrale à engendrer des "crises" épileptiques dites "non provoquées", c'est-à-dire spontanées, non expliquées par un facteur causal immédiat.

Une crise épileptique est caractérisée par une altération fonctionnelle transitoire au sein d'une population de neurones, due à une "décharge" épileptique :

  • soit limitée à une région du cerveau (crise dite "partielle"),
  • soit impliquant les deux hémisphères cérébraux de manière simultanée (crise dite "généralisée").

L'épilepsie se manifeste habituellement durant l’enfance ou à l’adolescence, ou encore après l’âge de 65 ans, plus rarement à partir de 30 ans. Chez les personnes âgées, l'augmentation des cas de troubles cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque. Un tiers des patients souffre d'une épilepsie réfractaire et présente des crises malgré l'utilisation des anti-épileptiques.

Un facteur prédisposant peut être d'origine génétique, lésionnel (lésion cérébrale présente depuis la naissance, malformative, ou acquise au cours de la vie, comme un accident vasculaire cérébral ou les complications d'un traumatisme crânien grave), toxique (certains médicaments tel que le tramadol abaissent le seuil épileptologène) ou autre (par exemple, une anomalie de l'électroencéphalogramme peut être considérée comme prédisposant).

Il n'existe pas une seule épilepsie, mais de nombreuses formes différentes, à l'origine de crises épileptiques elles-mêmes très variées ; les plus fréquentes sont les crises tonico-cloniques généralisées dites convulsions, les crises myocloniques, les absences épileptiques, les crises partielles simples, les crises partielles complexes.

Une épilepsie est caractérisée par deux traits essentiels :

  • son caractère soit "généralisé" (les crises intéressent d'emblée les deux hémisphères cérébraux), soit "partiel" (les crises n’intéressent qu'une population limitée de neurones),
  • et son étiologie ("idiopathique" ou "génétique", et "symptomatique" ou "structurel/métabolique", selon les anciennes et nouvelles terminologies, respectivement).

Chez les personnes souffrant d'épilepsie, la survenue d'une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil, ou un état anxieux. Dans une minorité de cas dits "photosensibles", une stimulation lumineuse intermittente (par exemple, un stroboscope ou un éclair lumineux) peut être à l'origine des crises.

Source : wikipedia.org

 

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