Cette amusante chanson constitue une parodie méconnue de la célèbre chanson grivoise de 1963 "Les nuits d'une demoiselle", écrite par Guy Breton, composée par Raymond Legrand et interprétée par Colette Renard.
Comme dans celle-ci, l'interprète - dont j'ignore le nom - y énumère pas moins de 27 expressions imagées du registre argotique évoquant la fellation et la masturbation, envisagée cette fois du côté masculin.
Les nuits d'un damoiseau
Que c'est bon d'être damoiseau, car le soir, dans mon petit lit,
Quand l'étoile Vénus brille haut, quand sur la ville tombe la nuit,
J'me fais soupeser les valseuses,
Je m'fais user le calisson,
Je m'fais gonfler les caverneuses,
Je m'fais mesurer l'espadon,
J'me fais polisher la calandre,
J'me fais déboucher le gicleur,
J'me fais ramoner l'échappement,
J'me fais tarauder l'injecteur,
J'me fais fouetter la Chantilly,
Je me fais lécher le chinois,
J'me fais réchauffer la bouillie,
J'me fais dérouler l'ver à soie,
Je m'fais défroisser l'col roulé,
Je m'fais amidonner l'baveux,
Je m'fais égrener l'taboulé
Je me fais moucher le morveux
Je m'fais souffler dans la trompette,
Je me fais suer le colosse,
Je m'fais rissoler l'andouillette,
Je m'fais museler le molosse,
Je m'fais stimuler la prostate,
Je m'fais curer la vespasienne,
Je me fais nouer la cravate,
Je m'fais monter la canadienne,
Je m'fais une séance de ciné,
J'me fais l'ami des amygdales,
J'me fais irriguer le veiné,
J'me fais gâter par Philippe Val,
Mais vous me demanderez peut-être ce que je fais le jour durant,
Oh, cela tient en très peu de lettres, le jour, je m'branle, tout simplement.
Pour les amateurs : il existe une autre version de cette chanson, interprétée par un certain "Robeurt Féneck" et "poétiquement incorrecte", énumérant 17 autres façons imagées d'évoquer la fellation et la masturbation masculine, en partie fondées sur des calembours.