Et pas simplement, en français : "Bon flic/mauvais flic" ou "Gentil flic/méchant flic" !
Cette technique est une tactique psychologique couramment utilisée dans la négociation et les interrogatoires.
Elle implique une équipe de deux négociateurs ou interrogateurs, ayant apparemment une attitude opposée à l'égard de l'interrogé. Selon les moments, le duo peut interroger la personne tour à tour ou simultanément.
Technique
Le "mauvais (ou méchant) flic" prend une attitude agressive et négative à l'égard de l'interrogé, lançant des accusations flagrantes, des commentaires désobligeants, des menaces, etc.
Le sentiment d'antipathie qu'il suscite prépare le terrain pour le "bon (ou gentil) flic", qui agit pour sa part avec bienveillance, semblant apporter un soutien et de la compréhension, voire de la compassion, et faisant ainsi naître un sentiment de sympathie à son égard.
La personne interrogée sent qu'elle peut coopérer avec le "bon (ou gentil) flic", soit parce qu'elle a confiance en lui, soit parce qu'elle a peur du "mauvais (ou méchant) flic". Auquel cas, elle peut rechercher la protection du "bon (ou gentil) flic" et fournir les informations que les enquêteurs recherchent.
Cette technique a cependant ses inconvénients puisqu'elle peut être facilement identifiée et que le "mauvais (ou méchant) flic" peut s'aliéner l'interrogé.
Une technique qui fonctionne
Une étude allemande, réalisée par Francesca D’Errico de l’université d’Uninettuno (Italie) et Cornelia Wrzus de l’université de Mayence (Allemagne), publiée dans Frontiers in Psychology, et repérée par le New York Magazine, en 2017, démontre qu’une personne soumise à des changements émotionnels répétés - c’est-à-dire passer d’un état positif (l'effet "good cop") à un état négatif (l'effet "bad cop") et inversement - est plus encline et plus prompte à se conformer à ce qu’on lui demande.
Une technique très présente dans le cinéma hollywoodien
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir (ou revoir : on ne saurait s'en lasser) cette extraordinaire scène de l'excellent film états-unien "L.A. confidential", réalisé en 1997 par Curtis Hanson.
Avec Russell Crowe dans le rôle du "mauvais (ou méchant) flic" (le "bad cop"), Guy Pearce, dans celui du "bon (ou gentil) flic" (le "good cop") et Ron Rifkin, dans celui du procureur général, se vantant d'avoir pratiquement inventé lui-même la technique du "Good cop/bad cop".
Comme souvent en matière sexuelle, la langue française ne manque pas de ressources, c'est le moins que l'on puisse dire !
Les substantifs féminins "Enculade" et "Enculette" et masculins "Empapaoutage", "Empapaoutement" et "Enculage" relèvent du registre vulgaire et du registre argotique.
De même que les locutions verbales "Bourrer le cul", "Défoncer la rondelle", "Défoncer le cul", "Enfiler par le cul", "Forer le cul", "Mettre dans le cul", "Percer la rondelle", "Prendre le petit", "Prendre le rond" ou "Prendre par le cul".
"Bougrerie" relève du registre désuet.
Tandis que "Mettre dans l'anus", "Pénétration anale", "Prendre par derrière" ou "Prendre par l'anus" appartiennent au langage courant.
Et "Coït anal", "La rocambole de Milan", Pédication", "Pratique que la morale réprouve", "Prendre à la Duc d'Aumale" ou "Prendre à la manière de Sodome", au registre soutenu.
Relevant du registre argotique, elles signifient : draguer, courtiser, flatter, tenter de séduire, essayer de plaire ; faire la cour de manière insistante et généralement déplaisante, un peu lourde.
On dit par exemple : "Quelle soirée : il y avait une grosse lourdingue qui m'a fait du plat pendant deux heures".
Ou : "Jusqu'ici ma patronne se contentait de me mettre la main aux fesses lorsque je lui amenai son café, mais là elle commence à me faire du gringue pendant les réunions !".
J'ai toujours beaucoup aimé cette curieuse et drolatiquelocution verbale.
Relevant du registre populaire et aujourd'hui, hélas, du registre désuet, elle signifie, dans le langage courant : je ne t'ai rien demandé ! ; mêle-toi de tes affaires !
Et, dans le registre argotique : occupe-toi de tes fesses !
Elle est apparue au cours des années 1930, dans la foulée de la chanson populaire éponyme "Est-ce que je te demande si ta grand-mère fait du vélo", interprétée par Dranem en 1925 et aujourd'hui totalement oubliée.
Mais entrée dans la mémoire collective à travers cette expression.
Paroles d'Yves Mirande et Albert Willemetz
"Il est des personnes
Qui vous questionnent,
Vous empoisonnent,
En vous disant : Où donc vous ai-je vu ?
Au lieu d'être discrètes,
Elles vous embêtent
Par leur enquête
Jusqu'à ce que vous ayez répondu
Pour les satisfaire,
Pour les faire taire,
Y a rien à faire
Ces gens-là sont plus collants que la glu
Je crois que pour éviter
Leur excès d’curiosité
L’ meilleur expédient,
C'est de leur dire en souriant :
Est-ce que je te demande Si ta grand-mère fait du vélo Si ta p’tite sœur est grande Si ton p’tit frère a un stylo Si ta cousine Fernande, Pour coudre des anneaux aux rideaux Bien qu'on le lui défende, Prend les aiguilles du phono ? Est-ce que je te demande Si, lorsque t'achètes des pruneaux T'exiges de la marchande Qu'elle te retire les noyaux Si ton boucher joue du banjo Si ton parrain aime les poireaux ? Est-ce que je te demande Si ta grand-mère fait du vélo ?
La semaine dernière,
L’allure altière, la mine fière
Le percepteur m'a dit, d'un ton bourru : Vos boutons de manchette, Vot’ casse-noisettes, vos cigarettes La façon dont vous êtes chaussé, vêtu Votre paire de bretelles, Votre eau de vaisselle, tout me révèle Qu' vous avez plus D'cent mille francs de revenus
Au lieu d’ paraître embêté
D’être suspecté, inquiété
Très timidement,
Je répondis en rougissant :
Est-ce que je te demande Si ta grand-mère fait du vélo Si ta p’tite sœur est grande Si ton p’tit frère a un stylo Si ta cousine Fernande, Pour coudre aux rideaux les anneaux Bien qu'on le lui défende, Prend les aiguilles du phono ? Est-ce que je te demande Si, lorsque t'achètes des pruneaux T'exiges de la marchande Qu'elle te retire les noyaux Si ton pipelet joue du pipeau Si ton fruitier joue du flutiau ? Est-ce que je te demande Si ta grand-mère fait du vélo ?"
Sources : www.expressio.fr et dictionnaire.notretemps.com
"Prendre une gaufre", "Se casser la gueule", "Se gaufrer", "Se péter la gueule", "Se rétamer", "Se rétamer la gueule", "Se viander" et "Se vautrer" relèvent du registre argotique.
Tandis que "Ramasser un gadin", "Se boîter", "Se casser la binette", "Se casser la figure", "Se casser la margoulette", "Se gameller", "Se prendre une boîte", "Se ramasser" et "Se ratatiner" appartiennent au registre familier.
"Chuter", "Faire une chute", "S'étaler", "S'étaler de tout son long" et "Trébucher" relèvent du langage courant.