Ainsi que peut le déclarer l'humoriste français Nordine Ganso, dans sa saynète "Mon métissage", diffusé le 7 juillet 2023, sur la radio française Rire & Chansons.
Ce différents substantifs relèvent du registre argotique.
Et ils signifient respectivement, en verlan :
"Lecul","
"Le nez",
Un doigt" ou "Les doigts",
"Un pied" et "Les pieds",
et "Un cheveu" ou "Les cheveux".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mes articles consacrés à toutes les façons de dire "Le nez", "Les cheveux", "Les fesses" ou "Les pieds".
Ce substantif masculin polysémique désigne selon le contexte :
ausens propre, dans le langage courant :
dans le domaine de la chasse à courre : le chien qui aboie à la vue du sanglier, sans en approcher,
et par extension : tout autre animal ou être humain qui aboie, ou qui pousse des cris semblables à un aboiement.
Ainsi, le "Chevalier aboyeur" est un oiseau limicole européen,<présent sur la majorité du littoral atlantique français.
et ausens figuré :
dans le langage courant:
la personne qui, à la porte des théâtres, hôtels, cafés, restaurants, etc., appelle les voitures ou attire les clients,
l'huissier qui annonce à voix haute le nom des visiteurs, lors d'une réception,
le cuisinier se tenant généralement au passe d'un restaurant pendant le service, annonçant à voix haute les plats et vérifiant la bonne exécution des commandes,
et enfin : celui qui fatigue par des criailleries importunes, par des injures,
et, dans le registre argotique : une arme à feu de poing.
Cette interjection en forme d'idiotisme corporel relève du langage enfant et du registre argotique.
Construite à partir d'une syncopephonétique de la locution verbale "Tu vas voir" et d'une apocope du substantif féminin "récréation", elle signifie en effet: "TU VAS VOIr ta gueule à la récréATION !".
Ce tube qui constiture le titre phare du disque du même nom marque le début de la collaboration entre Alain Souchon et Laurent Voulzy. Ils se rencontrent grâce à leur maison de disques commune. Ayantt précédemment peu de succès, ils vont créer ensemble une succession de tubes. Sur le plan musical, cette chanson s'inspire, selon Laurent Voulzy lui-même, du riff de guitare dans le morceau "Bip Bop" inclus dans "Wild Life", le premier disque de Paul McCartney & Wings, sorti en 1971.
Le texte se démarque des chansons habituelles, en particulier avec le refrain : "t'ar ta gueule à la récré !", des mots coulés dans le rythme (à la façon des rappeurs quelques années plus tard), compressés, avec un phrasé évoquant l'enfance.
Paroles :
J'ai dix ans
Je sais qu'c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans Ça paraît bizarre mais
Si tu m'crois pas, hé Tar' ta gueule à la récré
J'ai dix ans
Je vais a l'école et j'entends
De belles paroles doucement
Moi je rigole, cerf-volant
Je rêve, je vole
Si tu m'crois pas, hé T'ar ta gueule à la récré
Le mercredi je m'balade
Une paille dans ma limonade
Je vais embêter les quilles à la vanille
Et les gars en chocolat
J'ai dix ans
Je vis dans des sphères où les grands
N'ont rien à faire, j'vois souvent
Dans des montgolfières, des géants
Et des petits hommes verts
Si tu m'crois pas, hé T'ar ta gueule à la récré
J'ai dix ans
Des billes plein les poches, j'ai dix ans
Les filles c'est des cloches, j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Si tu m'crois pas, hé T'ar ta gueule à la récré
Bien caché dans ma cabane
Je suis l'roi d'la sarbacane
J'envoie des chewing-gums mâchés à tous les vents
J'ai des prix chez le marchand
J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans Ça fait bientôt quinze ans que j'ai dix ans Ça paraît bizarre mais
Si tu m'crois pas, hé T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas, hé T'ar ta gueule à la récré
Si tu m'crois pas T'ar ta gueule À la récré T'ar ta gueule
Et pas simplement, en français : "Bon flic/mauvais flic" ou "Gentil flic/méchant flic" !
Cette technique est une tactique psychologique couramment utilisée dans la négociation et les interrogatoires.
Elle implique une équipe de deux négociateurs ou interrogateurs, ayant apparemment une attitude opposée à l'égard de l'interrogé. Selon les moments, le duo peut interroger la personne tour à tour ou simultanément.
Technique
Le "mauvais (ou méchant) flic" prend une attitude agressive et négative à l'égard de l'interrogé, lançant des accusations flagrantes, des commentaires désobligeants, des menaces, etc.
Le sentiment d'antipathie qu'il suscite prépare le terrain pour le "bon (ou gentil) flic", qui agit pour sa part avec bienveillance, semblant apporter un soutien et de la compréhension, voire de la compassion, et faisant ainsi naître un sentiment de sympathie à son égard.
La personne interrogée sent qu'elle peut coopérer avec le "bon (ou gentil) flic", soit parce qu'elle a confiance en lui, soit parce qu'elle a peur du "mauvais (ou méchant) flic". Auquel cas, elle peut rechercher la protection du "bon (ou gentil) flic" et fournir les informations que les enquêteurs recherchent.
Cette technique a cependant ses inconvénients puisqu'elle peut être facilement identifiée et que le "mauvais (ou méchant) flic" peut s'aliéner l'interrogé.
Une technique qui fonctionne
Une étude allemande, réalisée par Francesca D’Errico de l’université d’Uninettuno (Italie) et Cornelia Wrzus de l’université de Mayence (Allemagne), publiée dans Frontiers in Psychology, et repérée par le New York Magazine, en 2017, démontre qu’une personne soumise à des changements émotionnels répétés - c’est-à-dire passer d’un état positif (l'effet "good cop") à un état négatif (l'effet "bad cop") et inversement - est plus encline et plus prompte à se conformer à ce qu’on lui demande.
Une technique très présente dans le cinéma hollywoodien
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir (ou revoir : on ne saurait s'en lasser) cette extraordinaire scène de l'excellent film états-unien "L.A. confidential", réalisé en 1997 par Curtis Hanson.
Avec Russell Crowe dans le rôle du "mauvais (ou méchant) flic" (le "bad cop"), Guy Pearce, dans celui du "bon (ou gentil) flic" (le "good cop") et Ron Rifkin, dans celui du procureur général, se vantant d'avoir pratiquement inventé lui-même la technique du "Good cop/bad cop".