"Maintenant elle va marcher beaucoup moins bien, forcément" !

Cette phrase, entrée dans le langage courant il y a maintenant plus de 50 ans, s'utilise encore de nos jours, par dérision, lorsque l'on parle d'une machine totalement en ruine ou que l'on vient de casser.

Et elle fait référence à la petite 2 CV Citroën d'Antoine Maréchal (Bourvil) détruite par la grosse Rolls-Royce de Léopold Saroyan (Louis de Funès), dans le film comique franco-italo-espagnol "Le corniaud", réalisé en 1965 par Gérard Oury.

Le scénario du film s'inspire de l'un des épisodes du démantèlement de la "French Connection, l'affaire Jacques Angelvin. Ce présentateur de la télévision française avait été arrêté aux États-Unis en 1962 au volant d'une Buick Invicta provenant de France et dans laquelle plus de cinquante kilogrammes d'héroïne pure avaient été dissimulés. Et il avait clamé son innocence en prétendant avoir été dupé.

Antoine Maréchal (Bourvil) dans "Le corniaud", le film comique franco-italo-espagnol, réalisé en 1965 par Gérard Oury.

La réplique culte est dûe à Antoine Maréchal, le rôle-titre du film, interprété par Bourvil, alors à l'apogée de sa carrière.

L'autre protagoniste du film, Léopold Saroyan, le truand, est joué par Louis de Funès, qui connaît à cette époque une fulgurante ascension, notamment depuis les sorties des films "Le Gendarme de Saint-Tropez" et "Fantômas" en septembre et novembre 1964.

Affiche du film français "Le corniaud" de Gérard Oury (1965)

Tourné du 31 août au 7 décembre 1964, le film sort en France le 24 mars 1965 et rencontre dès sa sortie un énorme succès puisqu'il finit en tête des recettes de l'année 1965 avec 11 739 783 entrées. Plus d'un demi-siècle plus tard, sa popularité est telle que ce film culte du cinéma français est encore régulièrement diffusé à la télévision.

Source : wikipedia.org

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.