"Une belle-fille" et "Une bru".

Ces deux substantifs féminins du langage courant ne désignent absolument pas la même chose :

  • "Une belle-fille" est :
    • dans le langage courant : la fille d'un conjoint (ou d'une conjointe), issue d'une précédente union.

On dit par exemple : "Mon époux a eu ma belle-fille avec sa première épouse dix ans avant que nous ne nous rencontrions".

    • ou, dans le registre familier : l'épouse de son propre fils.

On dit par exemple :"Mon fils et ma belle-fille viennent me voir chaque dimanche".

  • tandis qu'"Une bru" est l'épouse de son propre fils.

On dit par exemple : "Mon fils et ma bru m'ont donné de superbes petits enfants".

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à "Un beau-fils" et "Un gendre".

Source : wikipedia.org

2 réflexions au sujet de “"Une belle-fille" et "Une bru".”

  1. Si vous permettez quelques réflexions: "gendre" évoque la racine latine "gignere" = engendrer. Pour ma part, je n'ai surtout pas envie, en disant gendre, que l'accent puisse ainsi être mis - à mon corps défendant - sur cet aspect "reproduction de l'espèce". Que ma fille et son partenaire se reproduisent ou non n'est pas mon affaire et je ne veux pas le savoir. Par contre, dans "beau-fils"/"belle-fille", beau signifie cher. J'aime cette évocation de l'affection manifestée par des parents à l'égard de l'homme que leur fille a choisi ou de la femme que leur fils a choisie.
    "Bru" ne me plaît pas non plus, phonétiquement. Je ne dois pas être la seule vu le peu de populatité du mot. Si je m'écoutais, tiens, j'appellerais ma belle-fille en zoulou : umalokazana. Charmant, non ?

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.