"Une marche blanche".

Il s'agit d'un mouvement de soutien et de protestation, organisée autour de la mort d'une victime de fait divers ; et ce, principalement lorsque la victime est un enfant ou un adolescent, qu'elle a succombé à une action des forces de l'ordre, ou que les circonstances de sa disparition ne sont pas élucidées.

La pratique et l'expression sont d'origine belge et datent très précisément du 20 octobre 1996.

Ce jour là en effet se réunirent à Bruxelles (Belgique), ville qui comptait alors 950 000 habitants, pas moins de 350 000 personnes, venues de l'ensemble du pays et qui défilèrent en silence et intégralement vêtues de blanc - symbole de neutralité, de dignité, d’espoir et d’innocence - entre les deux principales gares de leur capitale.

Elles entendaient protester ainsi, à l'appel des parents des petites Julie Lejeune et Mélissa Russo, mais également An Marchal et Eefje Lambrecks, toutes quatre assassinées par le pédophile Marc Dutroux.

Cette gigantesque "Marche blanche" a été mise sur pied en seulement quinze jours, mais tout a concouru à ce qu'elle secoue profondément et durablement l'ensemble de la société belge, et marque même le monde à jamais, puisque ce nom et cette pratique sont désormais malheureusement devenus planétaires, même si elle n'ont plus jamais atteint la même amplitude :

  • l'attitude d'exceptionnelle dignité des parents d'enfants victimes,
  • leur intransigeance aussi calme que résolue devant les manquements des institutions chargées de l'enquête,
  • et la médiatisation que la presse unanime leur a offerte.

Source : wikipedia.org

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.