"Une réminiscence".

J'aime beaucoup ce superbe substantif féminin du registre soutenu, qui désigne, selon le contexte :

  • en philosophie, chez Platon : un retour à l'esprit d’un souvenir non identifié comme tel car étant celui d'une connaissance acquise dans une vie antérieure, lorsque l'âme, qui vivait dans le monde supra-sensible des essences, contemplait les Idées.
  • un emprunt plus ou moins conscient fait à d’autres créateurs par l’auteur d’une oeuvre artistique ou littéraire, et qui inspire, qui influence leur création.

Ainsi par exemple d'un emprunt fait inconsciemment à des souvenirs de lecture.

Et, par métonymie : l'emprunt, le plagiat inconscient ainsi réalisé.

Il existe ainsi des réminiscences littéraires, musicales, poétiques, etc.

  • un souvenir vague, confus, imprécis ou incomplet, où domine plus ou moins la tonalité affective ou l'élément affectif.

On dit par exemple : "J’ai une vague réminiscence de la maison de mes arrières-grands-parents".

  • un souvenir apparaissant à l’esprit sans que les pensées antérieures à cette apparition, ni les objets observés durant ou avant l’apparition du souvenir n’y semblent rattachés.

 

Sources : www.larousse.fr, Le Robert, wiktionary.org et www.cnrtl.fr

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