"Une rime intérieure".

On parle de "rime intérieure" lorsque les mêmes sons se répètent dans un vers.

Ou lorsqu'il y a :

  • répétition du même son à la fin de chaque "hémistiche" (moitié) d'un vers :

Exemple : Victor Hugo, "A Villequier" :

"Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles,
Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
Je reprends ma raison devant l'immensité".

  • ou de deux vers de suite :

Exemple : Louis Aragon, "Santa Espina" :

"Je me souviens d'un air qu'on ne pouvait entendre
Sans que le coeur battît et le sang fût en feu
Sans que le feu reprît comme un coeur sous la cendre
Et l'on savait enfin pourquoi le ciel est bleu".

Cette répétition de son peut se faire par assonances, consonances ou allitérations.

On trouve beaucoup de rimes intérieures dans les expressions populaires du type "Roule, Raoul !" ou "C'est part, mon kiki !", ainsi que dans les devises publicitaires ou politiques du type "St Yorre, ça va fort !"  ou "Giscard à la barre" !

Source : www.appstate.edu

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