"À la sauvette".

Cette jolie locution adverbiale relève du registre familier.

Et elle signifie selon le contexte :

  • vendu en fraude sur la voie publique, avec un minimum d'équipement, par des vendeurs de rue "sauvages" ne possédant ni magasin ni autorisation ; et les produits étant simplement portés sur soi (montres, téléphones, bijoux), attachés par des ficelles, étalés sur une simple bâche ou couverture posée au sol, ou dans un parapluie ouvert, que l'on peut refermer précipitamment, afin de pouvoir s'enfuir rapidement en cas d'alerte.

Un vendeur à la sauvette, prêt à s'enfuir en cas de contrôle avec ses sacs à main de marque de contrefaçonVente à la sauvette de tours Eiffels miniatures, au pied de la Tour Eiffel, à Paris (75)

On dit par exemple : "Avec la crise économique, les vendeurs à la sauvette se multiplient".

Il s'agit d'un terme utilisé dans le domaine juridique, que l'on retrouve dans l'article 446-1 de la LOPPSI 2 : "La vente à la sauvette est le fait, sans autorisation ou déclaration régulière, d'offrir, de mettre en vente ou d'exposer en vue de la vente des biens ou d'exercer toute autre profession dans les lieux publics en violation des dispositions réglementaires sur la police de ces lieux.
La vente à la sauvette est punie de six mois d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende".

  • à la va-vite, rapidement, précipitamment, hâtivement et comme si l'on se cachait, afin de ne pas attirer l'attention.

On dit par exemple : "J'en ai assez qu'on ne puisse se voir qu'à la sauvette et en portant des perruques et des lunettes noires : il faut absolument que tu parles au président et lui expliques que tu le trouves trop âgé désormais".

Ou : "J'ai rencontré une fille en boîte de nuit hier soir, et elle a passé la nuit chez moi. Mais elle est partie à la sauvette avant mon réveil".

Sources : Le Robert, www.linternaute.fr et www.larousse.fr

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