C'est dans le cinéma que ce groupe français d'électro, créé en 2001, est allé chercher son étrange nom en forme de gémination.
Plus exactement dans "La party", un film culte américain de 1968 de Blake Edwards, avec le génial et regretté Peter Sellers.
Dans ce chef d'oeuvre du nonsense, en effet, l'acteur britannique dit au perroquet de son hôte producteur, en se risquant à le nourrir, : "Birdy num num" (beur-di neum-neum). Autrement dit, quelque chose comme "Miam-miam le zoziau" en français.
La scène figure d'ailleurs dans le clip de "Ready for War, ready for Whut ?", un morceau de Birdy Nam Nam sorti en 2005.
Ainsi "Birdy num num" (beur-di neum-neum) est-il devenu "Birdy Nam Nam" (beur-di nam-nam).
À l'instar du groupe anglais Duran Duran, (du-rane du-rane), qui avait légèrement anglicisé le nom du savant fou "Durand Durand" (duran duran), en en supprimant les "d", nos jeunes français ont, pour leur part, quelque peu francisé cette réplique en remplaçant les "u" par des "a".