J'aime beaucoup cette locution nominale, qui fait référence au musicien Wolfgang Amadeus Mozart, un des plus grands génies de la musique.
Elle désigne : une personne qui n’a pas eu la chance d’atteindre son plein potentiel.
On dit par exemple : "Quel dommage d'avoir coupé les crédits de recherche de ce jeune physicien plein d'avenir : c'est Mozart assassiné".
C'est Antoine de Saint-Exupéry, qui la formule le premier, dès 1939, dans son livre "Terre des hommes" : "Ce qui me tourmente, ce ne sont ni ces creux, ni ces bosses, ni cette laideur. C'est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné".
Et c'est l'écrivain français René Fallet, qui la reprend en 1963, avec son roman "Mozart assassiné".
Puis l'écrivain français Gilbert Cesbron, en 1966, sous la forme "C'est Mozart qu'on assassine".
Sources : wiktionary.org