Quel est donc le féminin des mots "Prédécesseur" et "Successeur" ?

Voila bien une question qui fait polémique !

  • Concernant le mot "Prédécesseur" (registre soutenu), certains considèrent que celui-ci n’étant ni un titre, ni une fonction, mais une situation, un état, la distinction du genre -donc du sexe - n’est pas pertinente.
    • Le Larousse ou le CNRTL indiquent que ce substantif est toujours masculin, même pour désigner une femme.

Pour d’autres, tout mot peut - ou doit - adopter le genre de la personne désignée :

      • Le Robert, comme l'OQLF retiennent ainsi le terme "Prédécesseure",
      • mais on rencontre également le terme "Prédécesseresse",
      • ou le terme "Prédécesseuse",
      • voire le rarissime et épouvatable "Prédécessrice", cité par le CNRTL.
  • Et concernant le mot "Successeur", son antonyme, sa forme féminine n’est pas encore établie :
    • Elle n’existe pas pour Larousse ou le CNRTL,
    • alors que le Robert et l’OQLF proposent le terme "Successeuse".

L’usage n’ayant à ce jour fixé aucune forme, les différentes propositions sont acceptables.

Source : wiktionary.org, www.cnrtl.fr et www.question-orthographe.fr

2 réflexions au sujet de “Quel est donc le féminin des mots "Prédécesseur" et "Successeur" ?”

  1. Bonjour Jean-Pierre... J'en ai mare de toute cette féminisation à outrance...Surtout pour donner des mots peu ou pas joli.
    Je suis stagiaire en chaudronnerie... Chaudronnerie très joli mot... Je deviendrai chaudronnière lorsque j'aurai obtenu mon titre professionnel... Bof... Par contre j'exercerai le beau métier de chaudronnier... Et je serai n'en déplaise à certaines chaudronnier dans ma tête... Ce n'est pas la féminisation qui fait évoluer la société et le sort réservé aux femmes.
    Se reconvertir à 54 ans après 17 ans d' Aide Soignante au XXI siècle ce n'est pas évident quoi que la société nous dise ou nous rabâche. Entre un de mes 9 collègues de promo et moi, le choix se porte souvent sur mon collègue pour une place pour un stage.

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    • Bonsoir Béa, je partage tout à fait votre point de vue sur cette féminisation à outrance et les débats hystériques qu'elle provoque. Très beau et noble choix de reconversion pour ce métier de chaudronnier. Pour les difficultés sur les stages, je vous comprends tout à fait car suis passée par là moi aussi. Mais je n'ai rien lâché et à 58 ans aujourd'hui, je ne regrette pas de mettre battue pour me faire respecter dans le métier. Je vous souhaite très chaleureusement de suivre le même parcours et de ne rien lâcher.

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