"Le plafond de verre".

"Le plafond de verre" est une formule apparue aux États-Unis d'Amérique à la fin des années 1970 pour désigner le fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes.

Mais elle s'est surtout fait connaître en 1986 à la suite d'un article publié dans le "Wall Street Journal", qui soulignait la difficulté d'accès des femmes aux postes supérieurs.

Désormais, l'expression est utilisée pour d'autres catégories de personnes et l'on parle aujourd'hui de "plafond de verre" dès lors qu'un individu est confronté à un réseau de pouvoir tacite, implicite, voire occulte, qui l'écarte d'un niveau de pouvoir ou de rémunération ou hiérarchique auquel il pourrait prétendre. Et cela en raison d'une catégorisation des individus, en fonction de leur sexe, de leur âge, de leur origine sociale, géographique ou ethnique.

Ce "plafond de verre" constitue un obstacle dans l’évolution de sa carrière et limite son accès à des postes à responsabilité sans raison légitime. Et il constitue une barrière d’autant plus forte qu’elle n’est ni visible, ni clairement identifiée.

Cette expression "plafond de verre" reprend une notion présente dans l'extraordinaire film états-unien de 1947 d'Elia Kazan, "Le Mur invisible", dont je ne saurais trop vous recommander le visionnage. Le héros, incarné par Gregory Peck, est un journaliste de la côte Ouest, embauché par un journal libéral new-yorkais pour écrire, à l'initiative du propriétaire, une série d'articles sur l'antisémitisme. Ayant décidé de se faire passer pour juif durant 8 semaines, il découvre avec stupéfaction, 2 ans à peine après la découverte de l'horreur concentrationnaire des camps nazis, les freins et frontières invisibles auxquelles se heurtait alors le citoyen juif américain dans l'ensemble de ses démarches.

Source : wikipedia.org

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