Mais : "Un retour en arrière" !
Ce procédé d'écriture cinématographique introduit - au sein de la continuité narrative du scénario - une action (sous la forme d'un plan, d'une séquence, ou d'une scène) s'étant déroulée chronologiquement avant l'action en cours.
Ce procédé est parfois utilisé pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à la compréhension du comportement des personnages, mais il peut également être utilisé à des fins poétiques, humoristiques, etc.
Il peut parfois constituer l'essentiel du récit ; auquel cas ce sont alors les actions du présent chronologique qui servent à mieux comprendre celles du passé.
Le procédé contraire est appelé "Saut en avant" ("Flashforward").
Et l'équivalent littéraire du retour en arrière est l'"Analepse".
De très nombreux films sont construits avec des retours en arrière, comptant souvent parmi les plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
Au sein desquels figurent 18 de mes préférés :
- "Amadeus" (1984) de Milos Forman,
- "Casablanca" (1942) de Michael Curtiz,
- "Citizen Kane" (1941) de Orson Welles,
- "La comtesse aux pieds nus" (1954) de Joseph L. Mankiewicz,
- "Le déclin de l'empire américain" (1986) de Denys Arcand,
- "Le dernier empereur" (1987) de Bernardo Bertolucci,
- "Eve" (1950) de Joseph L. Mankiewicz,
- "Fedora" (1978) de Billy Wilder,
- "Le grand bleu" (1988) de Luc Besson,
- "Il était une fois en Amérique" (1984) de Sergio Leone,
- "Laura" (1944) de Otto Preminger,
- "Lawrence d'Arabie" (1962) de David Lean,
- "La ligne verte" (1999) de Frank Darabont,
- "La nuit des généraux" (1967) de Anatole Litvak,
- "Le parrain 2" (1974) de Francis Ford Coppola,
- "Sueurs froides"/"Vertigo" (1958) de Alfred Hitchcock,
- "L'ultime razzia" / "Coup manqué" (1956) de Stanley Kubrick,
- ou "Usual suspects" (1995) de Bryan Singer.
Source : wikipedia.org