Mais plutôt :
- "Cet acteur n'a pas TOURNÉ beaucoup de comédies",
- et : "Ce réalisateur n'a pas RÉALISÉ de film policier" ou "Ce réalisateur n'a pas TOURNÉ de film policier" !
Richesse et défense de la langue française
Fervent adepte du septième art, j’ai longtemps fréquenté les salles obscures à un rythme relativement soutenu et continue aujourd’hui de voir ou revoir plusieurs centaines de films par an.
Cet art qui est également une industrie, a développé en un peu plus d’un siècle un important jargon que je me suis efforcé de décrypter pour vous dans les articles de cette collection.
Nombre d’article restant à paraître dans cette collection : 167
Mais plutôt :
Ces différents substantifs désignent : la falsification, le fait de truquer, de falsifier quelque chose pour tromper quelqu'un.
Ainsi que le résultat de cette action.
Et notamment un procédé technique, notamment utilisé par les illusionnistes, permettant, par des moyens artificiels, de donner l'illusion d'une réalité visuelle ou sonore.
Au cinéma, l'illusion d'optique obtenue par des procédés techniques divers (ralenti, accéléré, surimpression, transparence, etc.) est appelé "Effet spécial".
On dit par exemple :
Source : www.cnrtl.fr
Et pas simplement : "Un gros plan" !
C'est à dire : au cinéma ou en photographie, un cadrage à la valeur esthétisante maximale, qui isole une partie du corps humain (bras, torse, visage, etc.) ou un objet, afin de mieux en dévoiler les qualités ou les défauts.
Sources : wikipedia.org et
Mais : "EFFECTUER un bout d'essai" ou "TOURNER un bout d'essai" !
"Un bout d'essai" est le test qu'effectuent les comédiens lorsqu'ils interprètent une scène devant la caméra afin de se faire engager pour le rôle par le metteur en scène ou le chef d'audition ("directeur de casting").
On dit par exemple : "Pour son premier long-métrage, en 1959, "Les quatre cent coups", le réalisateur français François Truffaut avait fait tourner un bout d'essai au jeune Jean-Pierre Léaud, alors âgé de 14 ans, en vue d'interpréter Antoine Doinel".
Sources : wikipedia.org et www.linternaute.fr
Et pas, en français, selon le contexte : "Une attribution des rôles" ou "Une distribution" !
Et : "Une erreur d'attribution" !
Et pas, en français : "Un chef d'audition" !
C'est à dire : une sorte de chasseur de têtes de comédiens, qui, pour le compte d'un réalisateur, repère, procède à des essais puis sélectionne les comédiens qui lui paraissent convenir pour un rôle pour les besoins d'un film, d'un spectacle ou d'une publicité.
Sources : www.cidj.com et www.cpnef-av.fr
Et pas : "Une claquette" !
Ce mot polysémique français désigne en effet, tout aussi bien que le terme anglais "Clap", l'outil utilisé lors du tournage d'un film, au début de chaque plan ou séquence de tournage :
Il s'agit d'un outil de cinéma, composé de deux planchettes reliées par une charnière, que l'on filme en train d'être rabattu, en enregistrant simultanément le son du claquement sec.
Sources : wikipedia.org et wiktionary.org
Mais : "TOURNER un plan en extérieur" ou "RÉALISER un plan en extérieur" !
Et : "TOURNER un plan en studio" ou "RÉALISER un plan en studio" !
Comme a pu le déclarer, le 25 mai 2021, l'antiquaire français Julien Cohen, dans l'émission "Affaire conclue", présentée par Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Et pas : "Vas-y, fais un RALENTI !" !
Certes, je reconnais bien volontiers que Julien Cohen a poursuivi sa phrase par ce mot français, en précisant : "Vas-y, fais un slow motion, un ralenti !"... mais pourquoi donc commencer par utiliser ce terme anglais qu'une immense majorité de spectateurs français ne connaît pas ?
Et pas : "Une fin heureuse" !
Cette formule de "UN happy end" est en effet d'autant plus inepte à mes yeux que :
Mais après tout, "La fin heureuse" d'une histoire, notamment dans les films, est elle-même une spécialité états-unienne inepte, Hollywood ayant toujours eu tendance à privilégier ce type de fin, quitte à modifier la fin originale d'oeuvres adaptées au cinéma ou de films étrangers !
Ainsi de l'un de mes films français préférés, "Le grand bleu", de Luc Besson (1988), pour lequel la version états-unienne, "The big blue", ne montre pas Jacques Mayol ( Jean-Marc Barr) se laisser attirer par un dauphin, dans l'obscurité de l'océan qui le fascine, suivant ainsi le même chemin que son père et son ami Enzo Molinari (Jean Réno) avant lui... mais remonter à la surface pour jouer avec un dauphin !
Cette tendance aux fins heureuses a naturellement été la source de plusieurs conflits entre réalisateurs et producteurs, ces derniers estimant généralement qu'une fin heureuse serait plus vendeuse que la fin pessimiste voulue par le réalisateur, ce dernier ne parvenant généralement à faire connaître la fin qu'il avait prévue que des années plus tard grâce à la parution d'une version d'auteur ("Director's cut").
Deux de mes films états-uniens préférés font partie des cas les plus célèbres de ce genre de conflit :
Le plus souvent, la fin heureuse tourne à l'avantage du héros ou de l'héroïne : les personnages confrontés à des dangers et difficultés, survivent et accomplissent leur mission. Et s'ils sont amoureux, ils parviennent à concrétiser leur amour.
Mais il arrive également que la fin heureuse se limite à un message optimiste, comme c'est le cas à la fin d'"Autant en emporte le vent" où, malgré la fin de sa relation avec Rhett Butler, Scarlett O'Hara déclare : "Après tout, demain est un autre jour !".
Source : wikipedia.org et monfilmculte.com
Toutes ces locutions nominales masculines sont parfaitement synonymes.
Et elles désignent : le responsable, durant le tournage d'un film, de la prise de vues.
Il s'agit d'un poste très important, puisqu'en collaboration étroite avec le réalisateur, il conçoit l'esthétique de l'éclairage.
Il dirige l'équipe d'électriciens-éclairagistes, celle-ci plaçant les projecteurs et accessoires selon ses directives. En accord avec le réalisateur, il peut assurer à la fois le cadre et la lumière.
Le directeur de la photographie est assisté par différents chefs de poste :
À la finalisation du film, en postproduction, le directeur de la photographie supervise également, avec le réalisateur, l'étalonnage des images du film.
Parmi les plus grands directeurs de la photographie de l'histoire du cinéma français, on peut citer par exemple : Henri Alekan, Nestor Almendros, Raoul Coutard ou Pierre Lhomme.
Source : wikipedia.org