Pourquoi dire : "Une shortcom" ?

Et pas : "Un programme comique de courte durée" !

C'est évidemment nettement plus long.

Mais c'est pourtant bien ce que signifie ce mot-valise anglais ("Short comedy" ou "Short sitcom").

Il s'agit d'une forme fictionnelle créée pour la télévision et apparue pour la première fois en France en 1999 avec le feuilleton "Un gars, une fille", diffusé sur France 2 juste avant le journal de 20 heures..

Avec "Un gars, une fille", France 2 propose alors, six minutes durant, juste avant le 20 heures, une série de saynètes ("sketchs").

De nombreux autres programmes du même type ont été diffusées depuis sur les différentes chaînes, au premier rang desquels, pour n'en citer que quelques uns : "Caméra café", "En famille", "Kaamelot", "Scènes de ménage" (M6), "Samantha Oups !" (France 2), "Nos chers voisins (TF1), "Bref" et "La revue de presse de Catherine et Liliane" (Canal +).

Leurs caractéristiques, liées aux contraintes imposées par la télévision, sont les suivantes :

  • un format très bref (moins d’une dizaine de minutes),
  • un rythme rapide,
  • récurrence (diffusion quotidienne),
  • vocation comique,
  • fonction de captation du téléspectateur au sein des grilles de programmation : généralement diffusées avant ou après le journal télévisé du soir, ces programmes ont pour but de conserver l’attention des téléspectateurs jusqu’à la diffusion du principal programme de la soirée.

Il s'agit de proposer un enchaînement fluide des contenus afin de faire passer les téléspectateurs de programmes en programmes et surtout de programmes en publicité.

Sources : shortcom.canalblog.com et masterfiction.unimes.fr

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