Quand le "lieutenant" était un "tenant lieu de".

Comme moi j'imagine, vous serez sans doute nombreux à découvrir ici que le mot "lieutenant" relève presque... du "verlan" !

Ce terme désigne en effet :

  • aujourd'hui :
    • dans le domaine de l'armée, de la marine, de la police ou des pompiers, celui qui est subordonné au capitaine, et qui avait autrefois le second rang dans le grade ou le commandement,
    • par extension, dans l'armée, celui qui tient la place du chef de guerre en l'absence celui-ci, ou le seconde ordinairement,
    • et par analogie, celui qui est le second de quelqu'un, à qui il est tout dévoué ; l'auxiliaire de quelqu'un, son disciple,
  • et, sous l'Ancien Régime, l'officier de justice qui secondait ou suppléait un autre officier.

Il était le "tenant du lieu" ou le "tenant lieu de", c'est-à-dire celui qui était chargé par délégation d'une responsabilité de chef.

Ayant en théorie beaucoup de travail, le titulaire - un officier supérieur appartenant à la noblesse - empochait en effet les émoluments et se faisait assister par un suppléant, le "lieutenant", qui faisait tout le travail.

Source : www.cnrtl.fr

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