Je me suis amusé à recenser ici l'ensemble des mots français ou locutions françaises entendus dans les films ou feuilletons états-uniens vus ces dernières années en VOSTF.
En déclarant, comme il a pu le faire, le 19 février 2023, dans son émission "22H Darius Rochebin", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI : "C'est le bon et le mauvais flic".
Ainsi qu'elle a pu le faire, le 28 février 2023, dans l'émission "L’Équipe de Greg", qu'elle animait ce jour-là, sur la chaîne de télévision française L’Équipe.
J'ai trouvé que l'utilisation de cette charmante interjection provençale, apportait un vent de fraîcheur sur le plateau.
Oui au retour de "Boudiou !" à la télévision et dans les organes d'information français !
Telle est l'incroyable formule en forme de diktat que le comparateur d'assurances "Mon Gustave" vous intime de cocher pour bénéficier de ses propositions !
Et cela sans même vous offrir un petit tube de lubrifiant facilitant la pénétration anale.
Impossible de n'approuver que ses CGU (Conditions Générales d'Utilisation) : vous devez impérativement accepter tout à la fois lesdites CGU ET d'être importuné des semaines durant par les hordes d'esclaves prospecteurs téléphoniques de ses "partenaires", c'est à dire de tous les assureurs de France et de Navarre !
J'ai en effet pris plaisir à écouter, ce 12 décembre 2022, la conférence de presse de ce joueur international de football français, né le 12 novembre 1998.
Évoluant actuellement au FC Barcelone au poste de défenseur central, il a joué comme latéral droit au sein de l'équipe de France, au cours de la Coupe du monde 2022, en remplacement de Benjamin Pavard.
En dépit de son jeune âge et bien qu'il évolue en Espagne depuis 2019, il s'exprime dans un français que j'aimerais entendre plus souvent dans nos différents organes d'information.
Spectateur régulier de son émission de pêche sportive et d'aventures "Mordu de la pêche", créée en 2005, j'ai en effet pu constater qu'il n'était pratiquement jamais arrivé que je sois choqué par des mots, tournures ou formules employés dans ses commentaires, ce qui mérite bien d'être souligné tant cela est exceptionnel !
À peine quelques anglicismes de temps à autres, mais bien moins que partout ailleurs.
Seul petit bémol, mais il n'y est absolument pour rien : son émission est diffusée en France depuis 2015 (sur la chaîne RMC Découverte) - ainsi qu'en Europe francophone - sous le nom de "Pêche XXL".
À l'étranger, la série existe en anglais et est diffusée dans plus de 120 pays sur des chaînes telles que Netflix, Discovery Channel ou la BBC sous le nom "Chasing Monsters".
Né en 1976, Cyril Chauquet s’installe au Canada en 2003.
Il y crée son propre épisode pilote qui conduit à la création de cette intéressante série d’émissions de voyages de pêche et d’aventure à l'occasion desquelles il capture (et relâche) des poissons tous plus gros les uns que les autres.
En 2005, l’émission est produite en deux langues et se nomme "Mordu de la pêche" dans les pays francophones et "Fishing Adventurer" dans le reste du monde.
Dès 2006, le succès de l'émission permet à Cyril Chauquet de l'exporter aux États-Unis d'Amérique et en Europe.
À ce jour, la série comporte 7 saisons, pour un total de 97 épisodes.
Âgé de seulement 20 ans, Cyrille Amoursky est un jeune franco-russe, étudiant à Sciences-Po Paris (75).
Né à Moscou (Russie) d'un père franco-russe et d'une mère russe, il a passé son adolescence à Kiev (Ukraine).
On peut le voir très régulièrement, depuis plusieurs mois maintenant, sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI. D'abord dans l'émission quotidienne "22H Darius Rochebin", puis dans l'émission quotidienne "Brunet, Hammett et compagnie", toutes deux régulièrement consacrées à la guerre en Ukraine.
Il s'y exprime avec une remarquable éloquence, au point de figurer, à mon sens parmi le cercle très restreint des rares personnes à s'exprimer correctement sur l'une ou l'autre de nos différentes chaînes.
Une chose d'autant plus remarquable qu'il n'a - je vous le rappelle que 20 ans - et n'a même pas passé toute sa (encore courte) vie en France : qu'il en soit ici sincèrement et chaleureusement félicité !
Ce jeune homme brillant est la preuve vivante de ce qu'il est possible de parler correctement à la télévision, et cela qu'il s'agisse des journalistes ou des invistés.
Et la meilleure réponse que je puisse apporter à ceux de mes lecteurs qui me reprochent parfois de dénoncer quotidiennement tout ce qui me hérisse dans les propos entendus sur les chaînes de télévision : prononciation, niveau de langue, anglicismes, grammaire, construction, pléonasmes, et j'en passe.
Il s'agit, étrangement, de la devise nationale - en français - du royaume des Pays-Bas depuis 1815.
C'était en effet, à l'origine, sous la forme "Je maintiendrai Châlon", la devise de Philibert de Chalon-Arlay, qui cède son titre de Prince d'Orange à son neveu René de Nassau à condition, entre autres, qu'il reprenne sa devise.
Celle-ci devient "Je maintiendrai Nassau", puis simplement "Je maintiendrai", lorsque que Guillaume Ier d'Orange-Nassau succède à son cousin René de Nassau.
Gouverneur des provinces de Hollande, Zélande et Utrecht, il conduisit la révolte de son peuple face aux occupants espagnols, et mena les Pays-Bas à l'indépendance. Et est, de ce fait, surnommé "Le père de la patrie" par les Néerlandais.
Dans une lettre de janvier 1565, Guillaume Ier d'Orange-Nassau donna les explications suivantes à sa devise "Je maintiendrai" :
" Je maintiendrai la vertu et noblesse.
Je maintiendrai de mon nom la haultesse.
Je maintiendrai l'honneur, la foy, la loy
de Dieu, du Roy, de mes amys et moy".
À cette époque, Guillaume d'Orange était encore catholique et fonctionnaire du roi Philippe II d'Espagne, mais le premier hémistiche du dernier vers de ce quatrain allait bientôt prendre un sens ironiquelorsque les exactions menées aux Pays-Bas espagnols par le duc d'Albe amenèrent Guillaume à prendre la tête du parti protestant contre les Espagnols dans la guerre de Quatre-Vingts Ans.
Cette devise est également reprise - en français - sous les Armoiries de la monarchie anglaise qui se trouvent dans l'ancien réfectoire de l'École de la Royal Navy à Londres (Angleterre) (Royaume-Uni).
Pour l'anecdote, on l'aperçoit lors du procès du capitaine de voilier marchand Ralls (John Wayne), dans le film d'aventure états-unien "Le réveil de la sorcière rouge", réalisé en 1948 par Edward Ludwig.
En 1565, Guillaume d'Orange était encore catholique et fonctionnaire de Philippe II d'Espagne, mais le premier hémistiche du dernier vers de ce quatrain allait bientôt prendre un sens ironiquelorsque les exactions menées aux Pays-Bas espagnols par le duc d'Albe amenèrent Guillaume à prendre la tête du parti protestant contre les Espagnols dans la guerre de Quatre-Vingts Ans.
La devise "Je maintiendrai Châlon" était celle de Philibert de Chalon-Arlay, qui cède son titre de Prince d'Orange à son neveu René de Nassau à condition, entre autres, qu'il reprenne sa devise.
Celle-ci devient "Je maintiendrai Nassau", puis simplement "Je maintiendrai", alors que Guillaume Ier d'Orange-Nassau succède à son cousin René de Nassau.
Mais "Je maintiendrai" est également la devise de la ville française d'Orange (84).
Sorti en 1972, l'année de mes 11 ans, la chanson "Smoke on the water" est assurément le titre le plus célèbre du groupe de hard rock britannique Deep Purple.
Le groupe de hard rock britannique Deep purple, en 1971
Et tout le monde connaît son riff de guitare d’anthologierépété six fois - sans doute le plus célèbre riff, tous instruments confondus, de toute l’histoire de la musique - sans même parfois connaître le nom du groupe.
Aussi me semble-t-il intéressant de connaître l'événement à l'origine directe de la naissance de cette chanson.
Au départ, un incendie
En décembre 1971, Deep Purple est en Suisse, où ils doivent enregistrer leur sixième album studio, "Machine Head" au Casino de Montreux (Vaud).
Le 4 décembre, ils assistent dans ce même casino à un concert de Frank Zappa and the Mothers of Invention. Deux milles personnes sont présentes et, lorsqu'un homme tire une fusée éclairante, le plafond prend feu, puis les décors, avant que le bâtiment tout entier ne finisse en cendres, le public devant même sauter par les fenêtres du premier étage pour échapper aux flammes.
Le casino de Montreux (Vaud) (Suisse), après l'incendie du 4 décembre 1971
Parmi les rescapés, saufs mais traumatisés, se trouvent l’intégralité des membres de Deep Purple.
Réunis dans la véranda d’un restaurant, ils observent l’incendie mourir alors qu’un rideau de fumée obscurcit le lac Léman. Roger Glover, le bassiste, trouve l’image troublante et pense qu’elle pourrait donner un bon titre de chanson . Et Ian Gillan, le chanteur, imagine ses paroles : une description factuelle détaillée et chronologique des événements de la nuit. La conjonction des deux constituerait une sorte d’oeuvre documentaire, intitulée "Smoke on the water".
Un enregistrement compliqué
Privé de lieu d’enregistrement, le casino étant réduit en cendres, Deep Purple s’attelle tout de même à la réalisation de son album les jours suivants. Brièvement relocalisés au théâtre "Le Pavillon", ils sont expulsés manu militari par la police suisse, les riverains s'étant plaint de tapage nocturne. Ils atterrissent donc au Grand Hôtel de Territet, un établissement fermé au public durant l’hiver et situé en périphérie de la ville, pour enregistrer "Machine Head" sur le studio mobile aimablement prêté par les Rolling Stones.
L’enregistrement, étalé du 6 au 21 janvier 1972, est un sommet de difficultés techniques, au point d’obliger le groupe à travailler exclusivement à l’oreille, sans ambition de réécouter aucune prise avant leur retour en Angleterre.
Une chanson conçue en un temps record
Pour couronner la galère, l’album, conçu autour de six titres, s’avère trop court : il manque une dernière chanson.
Ian Gillan, le chanteur, se souvient : Notre manager, Martin Birch, nous a dit "J’ai une mauvaise nouvelle. Il manque sept minutes de matériel et il ne nous reste que vingt-quatre heures".
"Smoke on the water", dont les paroles sont ébauchées et le titre trouvé, s’impose au groupe comme la solution de secours.
Et la chanson est donc écrite et enregistrée en un temps record.
Un petit emprunt…
La musique, comme bien d'autres disciplines artistiques, on le sait bien, est souvent constituée de petits emprunts. Et Deep Purple n’échappe pas à la règle.
Le célèbre riff de guitare que n’importe quel adolescent s’amuse à reprendre est ainsi un copié-collé.
Car l'introduction de "Smoke on the water" est librement inspirée de l’introduction au piano de la chanson "Maria quiet", chantée par Astrud Gilberto et arrangée par Gil Evans sur l’album "Look to the rainbow", sorti en 1966.
Une chanson pas tout de suite appréciée
"Smoke on the water" n’est pas le premier titre sorti par la maison de disques pour promouvoir "Machine Head" en mars 1972. C’était "Never Before". Mais, elle n’a pas eu le succès escompté. Elle passe même complètement inaperçu aux Etats-Unis.
Mais l'album ayant atteint la première place des classements anglais, australiens, français, danois, finlandais, allemands, canadiens et yougoslaves, "Smoke on the water" est proposé en 45 tours l’année suivante, en mai 1973. Et il se classe à la quatrième place du Billboard 100 états-unien.
Pour le groupe, "C’était juste un titre de plus. Quand vous enregistrez en studio, vous ne faites pas la différence entre une chanson pas mal et une super chanson. D’ailleurs, ce n’est pas vous qui décidez si un morceau va vraiment prendre de l’importance, c’est le public".
Paroles
"We all came out to Montreux
On the Lake Geneva shoreline
To make records with a mobile
We didn't have much time
Frank Zappa and the Mothers
Were at the best place around
But some stupid with a flare gun
Burned the place to the ground
Smoke on the water
A fire in the sky
Smoke on the water
They burned down the gambling house
It died with an awful sound
Uh, Funky Claude was running in and out
Pulling kids on the ground
When it all was over
We had to find another place
But Swiss time was running out
It seemed that we would lose the race
Smoke on the water
A fire in the sky
Smoke on the water
We ended up at the Grand Hotel
It was empty, cold, and bare
But with the Rolling truck Stones thing just outside
Making our music there
With a few red lights, a few old beds
We make a place to sweat
No matter what we get out of this
Ha, I know, I know we'll never forget
Smoke on the water
A fire in the sky
Smoke on the water"
Paroliers : Ian Gillan, Jon Lord, Ritchie Blackmore, Roger Glover et Ian Paice
Sources : wikipedia.org, blog.culture31.com (Eva Kristina Mindszenti), Musixmatch et rocknfool.net
Même en y ajoutant les 3,5 millions de documents de la BNU (Bibibliothèque Nationale et Universitaire) de Strasbourg(67), la deuxième bibliothèque du pays, notre pays peine en effet à rivaliser avec plusieurs autres grandes nations possédant plusieurs très importantes bibiothèques.
La Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, à Paris (75)
au premier rang desquels les États-Unis d'Amérique avec 5 bibliothèques, cumulant 270,1 millions de documents (chiffres de 2015).
Bibliothèque du Congrès (Congress Library) (158 millions),
La Bibliothèque du Congrès à Washington (États-Unis d'Amérique)
Bibliothèque publique de New York (New York Public Library) (53,1 millions),
Bibliothèque publique de Boston (Boston Public Library) (22,4 millions),
Bibliothèque de l'État de New York (New York State Library) (20 millions),
Bibliothèque universitaire d'Harvard (Harvard University Library) (16,6 millions).
puis la Grande-Bretagne avec la British Library et ses 170 millions de documents,
Un aperçu du gigantisme des rayonnages des dépôts de la British Library, à Londres (Royaune-Uni)
la Russie et ses 4 bibliothèques, cumulant 122,4 millions de documents.
Bibliothèque de Russie (Russian State Library) (44,4 millions),
Bibliothèque nationale de Russie (National Library of Russia) (36,5 millions),
Bibliothèque de l'Académie des Sciences russe (Library of the Russian Academy of Sciences) (26,5 millions),
Bibliothèque de Sciences naturelles (Library of Natural Sciences) (15 millions),
le Canada avec la Bibliothèque et Archives du Canada et ses 54 millions de documents,
ou l'Allemagne et ses 2 bibliothèques, cumulant 48,1 millions de documents.
Adolescent, j'ai mis plusieurs années avant de comprendre et maîtriser correctement le véritable casse-tête que constituent les titres anglais, états-uniens et français des films d'Alfred Hitchcock !
En 1936, en effet, le maître du suspense réalise tout à la fois le film britannique "Secret agent"...
Affiche du film britannique "Secret agent" d'Alfred Hitchcock (1936)Affiche du film britannique "Secret agent" d'Alfred Hitchcock (1936)
Qui devient en français "Quatre de l'espionnage"...
DVD du film britannique "Quatre de l'espionnage", d'Alfred Hitchcock (1936) ("Secret agent")
Et le film "Sabotage"...
Qui devient en français "Agent secret"...
Affiche du film britannique "Sabotage" d'Alfred Hitchcock (1936)
DVD du film britannique "Agent secret" d'Alfred Hitchcock (1936) ("Sabotage")
Et aux États-Unis d'Amérique "The woman alone" !
Affiche états-unienne du film britannique "Sabotage" d'Alfred Hitchcock (1936), sorti outre-Atlantique sous le titre "The woman alone"
Une oeuvre qu'il ne faut pas confondre avec son film états-unien de 1942 "Saboteur"...
Affiche du film états-unien "Saboteur" d'Alfred Hitchcock (1942)Affiche du film états-unien "Saboteur" d'Alfred Hitchcock (1942)
Devenu en français "5e colonne" !
Affiche du film états-unien "5e colonne" d'Alfred Hitchcock (1942) ("Saboteur")Affiche du film états-unien "5e colonne" d'Alfred Hitchcock (1942) ("Saboteur")
Mais il suffit de le savoir, me direz-vous, et vous êtes désormais parfaitement informés !